Le candidat à lélection présidentielle égyptienne et dernier Premier Ministre de Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq, attaque frontalement les Frères musulmans, dont il doit affronter le candidat au second tour du scrutin.
À une dizaine de jours du second tour de la présidentielle égyptienne, prévu les 16 et 17 juin, Ahmad Chafiq agite violemment le spectre de lislamisme. Avec un message simple : « Je représente le progrès et la lumière, ils représentent l'arriération et l'obscurantisme », a-t-il affirmé dimanche. Ils, bien-sûr, ce sont les Frères musulmans et leur candidat Mohamed Morsi, auxquels lancien chef détat-major de larmée de lair et dernier Premier ministre de Hosni Moubarak prétend barrer la route.
Pour lemporter le 17 juin, celui qui est considéré comme le candidat des militaires et de la laïcité mise sur le retour à la stabilité, thème cher aux Égyptiens après 15 mois de tumultes. Avançant les valeurs du pluralisme et de la défense des droits de lhomme, il veut dissuader les électeurs de voter pour linstauration dun « État politico-religieux ». Pour Chafiq, la confrérie islamiste vise « un État pour une seule faction Un État sectaire. »
Troisième homme
Avec 25% des voix recueillis chacun lors du premier tour, Ahmad Chafiq et Mohammed Morsi cherchent à rassembler lélectorat des candidats perdants. Pour beaucoup, Chafiq représente lère Moubarak et la persistance dun système qui na pas été totalement écarté. En face, les salafistes soutiennent le candidat des Frères musulmans. Quant au troisième homme du premier tour, le nassérien Hamdeen Sabbahi, il ne s'est pas prononcé pour lun des deux finalistes.
Jeune Afrique
À une dizaine de jours du second tour de la présidentielle égyptienne, prévu les 16 et 17 juin, Ahmad Chafiq agite violemment le spectre de lislamisme. Avec un message simple : « Je représente le progrès et la lumière, ils représentent l'arriération et l'obscurantisme », a-t-il affirmé dimanche. Ils, bien-sûr, ce sont les Frères musulmans et leur candidat Mohamed Morsi, auxquels lancien chef détat-major de larmée de lair et dernier Premier ministre de Hosni Moubarak prétend barrer la route.
Pour lemporter le 17 juin, celui qui est considéré comme le candidat des militaires et de la laïcité mise sur le retour à la stabilité, thème cher aux Égyptiens après 15 mois de tumultes. Avançant les valeurs du pluralisme et de la défense des droits de lhomme, il veut dissuader les électeurs de voter pour linstauration dun « État politico-religieux ». Pour Chafiq, la confrérie islamiste vise « un État pour une seule faction Un État sectaire. »
Troisième homme
Avec 25% des voix recueillis chacun lors du premier tour, Ahmad Chafiq et Mohammed Morsi cherchent à rassembler lélectorat des candidats perdants. Pour beaucoup, Chafiq représente lère Moubarak et la persistance dun système qui na pas été totalement écarté. En face, les salafistes soutiennent le candidat des Frères musulmans. Quant au troisième homme du premier tour, le nassérien Hamdeen Sabbahi, il ne s'est pas prononcé pour lun des deux finalistes.
Jeune Afrique