salam
Pour la première fois, la coalition islamiste des partisans de Morsi n'exige pas explicitement comme préalable le retour au pouvoir du président destitué.
La coalition islamiste des partisans de Mohamed Morsi a appelé, samedi, au dialogue «pour sortir (l'Egypte) de la crise», mais sans exiger explicitement comme préalable le retour au pouvoir du président destitué par l'armée.
Cette coalition chapeautée par les Frères musulmans, la confrérie de Morsi, qui dénonce un «coup d'Etat» et refusait de reconnaître les nouvelles autorités installées par l'armée, posait habituellement comme condition préalable à toute négociation, le retour du président destitué au pouvoir. Elle ne l'évoque cette fois que de façon évasive: est ainsi réclamé «le retour à la légitimité constitutionnelle et au processus démocratique incluant tous les mouvements politiques, sans qu'aucun ne monopolise le processus ou en soit exclu». La «légitimité» régulièrement invoquée par les islamistes fait autant référence à l'ancien président qu'au Sénat dissous et à la Constitution suspendue le 3 juillet, dès l'arrestation de Morsi par les militaires.
Depuis, les autorités installées par l'armée ont mis en place une «feuille de route» qui prévoit la tenue d'élections législatives en février ou mars et une élection présidentielle en été. Le nouveau pouvoir a posé comme condition aux Frères musulmans d'accepter ce plan pour la transition comme préalable à toute négociation.
Mais au moment où l'appel au dialogue était lancé, les médias officiels rapportaient qu'un comité de juges avait recommandé la dissolution du parti Liberté et Justice (PLJ), la vitrine politique des Frères musulmans qui avait largement remporté les législatives organisées fin 2011 et ensuite la présidentielle en juin 2012.
http://www.liberation.fr/monde/2013/11/16/egypte-les-freres-musulmans-appellent-au-dialogue_947497
Pour la première fois, la coalition islamiste des partisans de Morsi n'exige pas explicitement comme préalable le retour au pouvoir du président destitué.
La coalition islamiste des partisans de Mohamed Morsi a appelé, samedi, au dialogue «pour sortir (l'Egypte) de la crise», mais sans exiger explicitement comme préalable le retour au pouvoir du président destitué par l'armée.
Cette coalition chapeautée par les Frères musulmans, la confrérie de Morsi, qui dénonce un «coup d'Etat» et refusait de reconnaître les nouvelles autorités installées par l'armée, posait habituellement comme condition préalable à toute négociation, le retour du président destitué au pouvoir. Elle ne l'évoque cette fois que de façon évasive: est ainsi réclamé «le retour à la légitimité constitutionnelle et au processus démocratique incluant tous les mouvements politiques, sans qu'aucun ne monopolise le processus ou en soit exclu». La «légitimité» régulièrement invoquée par les islamistes fait autant référence à l'ancien président qu'au Sénat dissous et à la Constitution suspendue le 3 juillet, dès l'arrestation de Morsi par les militaires.
Depuis, les autorités installées par l'armée ont mis en place une «feuille de route» qui prévoit la tenue d'élections législatives en février ou mars et une élection présidentielle en été. Le nouveau pouvoir a posé comme condition aux Frères musulmans d'accepter ce plan pour la transition comme préalable à toute négociation.
Mais au moment où l'appel au dialogue était lancé, les médias officiels rapportaient qu'un comité de juges avait recommandé la dissolution du parti Liberté et Justice (PLJ), la vitrine politique des Frères musulmans qui avait largement remporté les législatives organisées fin 2011 et ensuite la présidentielle en juin 2012.
http://www.liberation.fr/monde/2013/11/16/egypte-les-freres-musulmans-appellent-au-dialogue_947497