Egypte: Pas de place pour l'accalmie

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belgika

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Les violences se multiplient dans tout le pays. Tahrir se remplit à nouveau.


Le guichet défraîchi, des fauteuils au cuir crevé, le ventilateur anémique brassant l’air poisseux de l’été cairote. Trois heures durant, debout parmi d’autres, Amira, chef d’entreprise, n’a pas bougé de cette administration où elle était venue accomplir une formalité. Jusqu’à ce que l’employé, pendu au téléphone, lui lâche, dans un clin d’œil complice, «Foloul ?» (ce qui reste des troupes après une bataille). En égyptien post-révolutionnaire, l’allusion est limpide : êtes-vous une partisane de l’ancien régime ? Amira a compris qu’elle pourrait bénéficier d’un traitement de faveur en recourant aux bonnes vieilles méthodes : le bakchich. Elle a serré les dents et est partie. «Je n’ai pas cédé. On n’a pas fait la révolution pour revenir à l’Egypte d’avant ! Mais jusqu’à quand tiendra-t-on le coup ?»

Suffocation. Amira est fatiguée. Même animée par un sincère désir de changement, la jeune patronne ne cache pas son inquiétude devant ce nouvel appel, aujourd’hui, à une manifestation géante pour réclamer, encore, la satisfaction des demandes révolutionnaires : de meilleures conditions de vie, l’accélération des procédures judiciaires contre les membres de l’ancien régime, la fin de la corruption, l’arrêt des procès militaires pour les civils (plus de 7 000 depuis le soulèvement)…

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http://www.liberation.fr/monde/01012347778-egypte-pas-de-place-pour-l-accalmie
 
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Des milliers d'Egyptiens étaient rassemblés vendredi matin sur la grande place Tahrir du Caire pour réclamer davantage de réformes et plus de sanctions contre les dirigeants de l'ancien régime, cinq moins après la chute du président Hosni Moubarak.

-> Lire aussi: «Egypte, pas de place pour l'accalmie»

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-> La place Tahrir à 10h (heure du Caire, qui est la même que celle de Paris). Vidéo postée par un journaliste d'al-Jezira, Ayman Mohyeldin.

De grandes estrades ont été installées pour permettre à des orateurs d'haranguer la foule. Certains manifestants ont passé la nuit sur place, dormant dans des tentes plantées sur le terre-plein central de ce grand carrefour.

Sur les banderoles déployées on pouvait lire «Notre révolution continue», ou «Le peuple demande la réalisation des promesses du printemps arabe».

Un manifestant portait une pancarte où était écrit: «Nous n'avons pas vu de changement. Nous avons renversé Moubarak, mais nous avons un maréchal à la place», allusion au maréchal Hussein Tantaoui, chef du conseil militaire qui dirige le pays.

Le rassemblement répond à l'appel de mouvements de jeunes pro-démocratie et de partis laïcs. Le puissant mouvement des Frères musulmans, qui avait dans un premier temps hésité à s'y rallier, a finalement appelé à manifester. Des appels a des rassemblements ont également été lancés dans d'autres villes.

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http://www.liberation.fr/monde/01012347892-des-milliers-d-egyptiens-rassembles-place-tahrir
 
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LE CAIRE (Reuters) - Omar Souleïmane, l'ancien chef des renseignements égyptiens devenu vice-président au cours des dernières semaines de la présidence d'Hosni Moubarak, ne briguera pas la tête de l'Etat lors du scrutin présidentiel prévu cette année, rapporte un journal vendredi.
Souleïmane, qui fut l'un des plus proches confidents de Moubarak et l'artisan de nombreux pourparlers interpalestiniens, avait été nommé à la vice-présidence dans le cadre d'une tentative infructueuse pour contenir une révolte populaire.

C'est lui qui avait annoncé que le raïs démissionnait et remettait le pouvoir au Conseil suprême des forces armées le 11 février dernier.
"Le général Omar Souleïmane a confirmé qu'il n'envisageait pas d'être candidat à la présidence", écrit le quotidien Al Ahram, ajoutant qu'il souhaite prendre du repos et consacrer du temps à sa famille.

Aucune date n'est encore fixée pour l'élection présidentielle, mais le conseil militaire au pouvoir a indiqué qu'elle aurait lieu avant la fin 2011.

Souleïmane n'avait jamais dit qu'il se présenterait, mais des médias locaux l'avaient cité comme un candidat possible. Certains de ses partisans ont lancé des campagnes sur Facebook en l'exhortant à faire acte de candidature.
Les dirigeants militaires du pays ont entrepris le mois dernier un sondage en ligne pour tester la popularité de candidats possibles à la présidence.

Parmi eux figuraient Souleïmane et au moins trois autres anciens officiers, ainsi que des islamistes, des juges, des diplomates et d'autres personnalités politiques.
Yasmine Saleh, Philippe Bas-Rabérin pour le service français

http://fr.news.yahoo.com/lex-adjoint-moubarak-ne-briguera-pas-la-présidence-113649215.html
 
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