Had Ouled Frej, un village à une cinquante de kilomètres dEl-Jadida, sur la route de Settat a été le théâtre dun double crime la veille du souk hebdomadaire qui connaît une activité commerciale intense.
En effet, plusieurs tribus avoisinantes affluent le jour du souk dès le samedi soir pour vendre des produits agricoles et acheter ce dont elles ont besoin, ce qui lui confère le second rang à Doukkala après Sidi Bennour.
En plein souk dimanche dernier, tôt le matin, un malfrat, avec plusieurs crimes à son actif, venait juste de purger une peine de prison. Muni de certificats médicaux daliéné, il fait chanter les commerçants dont la plupart sont de passage bien quils reviennent chaque semaine.
Lescroc tente de leur subtiliser un bakchich substantiel sils veulent mener la journée en douceur, sinon ils risquent davoir des problèmes. Avec son passé criminel, personne ne peut sy opposer. Ainsi ses payeurs bénéficient de sa protection contre dautres gangsters.
Selon les Farjis, cette pratique est devenue courante et personne ne sen plaint et elle se déroule chaque semaine. Et si ce nest pas avec la bénédiction des autorités, tout au moins elles ferment les yeux quoique leur neutralité passive suscite des questions.
Cherchant à se faire de la clientèle, un autre malfrat dont la rançon est peu élevée, a débarqué au souk pour évincer son prédécesseur et récolter un butin de cinq mille dirhams tout seul.
Il est surpris par le patron des lieux en train dempiéter sur un terrain qui nest pas le sien, ce qui est considéré comme une offense, une atteinte à la propriété dautrui dans le code mafieux. La querelle a immédiatement éclaté entre les deux malfrats à coups de matraque et couteau.
Le plus chanceux des deux est resté en vie et a réussi à chasser lintrus, pour aller pour longtemps derrière les barreaux. Quant à lautre, mort suite à un coup fatal sur la tête, a été transporté à la morgue dEl Jadida.
Une troisième personne qui est intervenue pour tenter de raisonner les deux malfrats, a été grièvement blessé et se trouve à lhôpital Mohammed V.
Selon les Farjis, la disparition du mafioso laissera la place libre à un autre. Et ils se rappellent avec regret lépoque de ladjudant Abdellah qui a remis de lordre dans le village, malheureusement il a été rapidement muté.
liberation
En effet, plusieurs tribus avoisinantes affluent le jour du souk dès le samedi soir pour vendre des produits agricoles et acheter ce dont elles ont besoin, ce qui lui confère le second rang à Doukkala après Sidi Bennour.
En plein souk dimanche dernier, tôt le matin, un malfrat, avec plusieurs crimes à son actif, venait juste de purger une peine de prison. Muni de certificats médicaux daliéné, il fait chanter les commerçants dont la plupart sont de passage bien quils reviennent chaque semaine.
Lescroc tente de leur subtiliser un bakchich substantiel sils veulent mener la journée en douceur, sinon ils risquent davoir des problèmes. Avec son passé criminel, personne ne peut sy opposer. Ainsi ses payeurs bénéficient de sa protection contre dautres gangsters.
Selon les Farjis, cette pratique est devenue courante et personne ne sen plaint et elle se déroule chaque semaine. Et si ce nest pas avec la bénédiction des autorités, tout au moins elles ferment les yeux quoique leur neutralité passive suscite des questions.
Cherchant à se faire de la clientèle, un autre malfrat dont la rançon est peu élevée, a débarqué au souk pour évincer son prédécesseur et récolter un butin de cinq mille dirhams tout seul.
Il est surpris par le patron des lieux en train dempiéter sur un terrain qui nest pas le sien, ce qui est considéré comme une offense, une atteinte à la propriété dautrui dans le code mafieux. La querelle a immédiatement éclaté entre les deux malfrats à coups de matraque et couteau.
Le plus chanceux des deux est resté en vie et a réussi à chasser lintrus, pour aller pour longtemps derrière les barreaux. Quant à lautre, mort suite à un coup fatal sur la tête, a été transporté à la morgue dEl Jadida.
Une troisième personne qui est intervenue pour tenter de raisonner les deux malfrats, a été grièvement blessé et se trouve à lhôpital Mohammed V.
Selon les Farjis, la disparition du mafioso laissera la place libre à un autre. Et ils se rappellent avec regret lépoque de ladjudant Abdellah qui a remis de lordre dans le village, malheureusement il a été rapidement muté.
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