Décidément on du mal à savoir ce que voulait sa famille ??? Ils étaient surtout pas pro amazigh!!!
AbdelKrim El Khattabi enseigna la langue arabe à l'école ibtida’iya el islamiya, pourquoi pas l'amazigh???
En annexe c'était l'époque où il collaborait avec l'Espagne, il était secrétaire !!!!
Alors, Stop au mensonge! On oubliera pas que Mohamed El Khattabi avait le poste en 1913, de Qadi du Bureau des affaires indigènes !
Si il y a un anti-amazigh dans cette histoire , c'est bien toi .
Amghar Muhand était le premier a enseigné Tamazight : voici un texte de muhand publié dans le journal El Telegrama del Rif .
« Les trois quarts de la population de l'empire marocain sont de race berbère, le reste correspond à ceux d'origine arabe. Non seulement cela est vrai, en plus on peut affirmer qu'en Afrique du Nord, du Souss jusqu'au Tunisie, les populations berbères sont prépondérantes à tel point que les ezhuanes (habitants au delà d'Alger), parlent presque la même langue que les habitants du Rif.
A partir de cette observation, il résulte d'une grande importance l'étude de "schelja" (tamazight en espagnol) pour les espagnols et un pari réussi du Général Jordana de proposer son enseignement de manière officielle.
Le berbère ou "schelja" offre divers dialectes, et celui que parlent nos concitoyens est le "tamasigt", mot dérivé de "madeguis"(repris comme tel dans le texte originel, écrit en espagnol), qui est le nom d'un des fondateurs des populations berbères de ces territoires.
Les maures n'écrivent pas de "schelja", mais pour son enseignement, il conviendrait transcrire ses sons en espagnol ou en arabe, puisque à travers ces deux graphies, on peut exprimer facilement ses sons, fortement gutturaux et spirantisés. Son architecture grammaticale, même s'il est très compliquée, n'arrête pas de nous offrir des difficultés et surtout ce que représente pour l'européen la prononciation de larges exercices et la continuelle pratique.
Dans cette région, le "schelja" a reçu dans son dictionnaire pas mal de mots arabes. Par contre au Souss, il est plus pur vu qu'a pas pu subir l'nfluence d'autres langues.
Honoré par cette nomination en tant que professeur de "schelja" dans l'Académie Officielle de cette ville, je devrais répondre à la confiance faite en ma personne, en essayant de déployer tous mes efforts en faveur de cette finalité, c'est-à-dire, que dans peu du temps, il y aurait des personnes capables de s'entendre avec les autochtones.
Au vénérable père franciscain espagnol Pedro Sarrionandia (auteur du livre en 1905 et 1925), homme très cultivé, correspond la gloire d'avoir écrit une grammaire très complète de "schelja" dont la confection démontre ses profondes connaissances de la langue. Et quant à moi, dans mon rôle de professeur, appuyé par mon auxiliaire Mohamed Tah-Tah, je me propose de suivre sa méthode d'exposition et utiliser les thèmes et exercices que le livre contient.
Les exercices quotidiens consisteraient en fait l'écriture dans les ardoises et les traductions, et quand les élèves auraient acquis un certain niveau, nous aurions des pratiques de conversation.
Mes souhaits c'est ce que tout le monde qui suit ses classes, militaires ou compatriotes, arrivent à posséder une langue fortement nécessaire ici, et je prie à Dieu à nous aider dans cette tâche. »
Mohamed Abd-El-Krim Khattabi,
Professeur de 'Académie de « Schelja ».
El Telegrama del Rif, Melilla, 2 octobre 1914