Élections législatives, chômage, déficit budgétaire, grogne sociale...

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Chômage, manifestations de rue, conjoncture économique et sociale guère reluisante, frictions dans la majorité gouvernementale, etc. La rentrée risque d'être chaude. Et ce, alors que les élections législatives anticipées sont prévues dans deux mois et demi.

En fin de semaine dernière, se tenait le Conseil des ministres de la rentrée, consacré notamment à l'examen des dispositifs relatifs à l'organisation des législatives du 25 novembre et au budget de l'an prochain.

Mais la question que l'on se pose dans l'immédiat, est de savoir quel visage cette rentrée va-t-elle prendre? Et au regard des signaux déjà existants, tout porte à croire qu'elle serait tout sauf un “fleuve tranquille”.

Situation sociale potentiellement explosive...

La situation sociale constitue un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics. Et malgré le récent recrutement de plusieurs milliers de jeunes chômeurs, il ne se passe pas de jour sans rassemblements d'autres jeunes diplômés chômeurs devant le Parlement à Rabat pour réclamer leur intégration dans la fonction publique.

Le gouvernement lui-même, par la voix de son porte-parole Khalid Naciri, reconnaît que l'heure est difficile.

“La situation sociale et politique liée aux répercussions de la crise financière internationale se fait ressentir dans notre pays. C'est une problématique (...) qui se pose aujourd'hui avec une certaine acuité.”

Khalid Naciri.

Une acuité qui risque de croître au regard du rapport préliminaire du Conseil économique et social (CES).

http://www.aufaitmaroc.com/actualites/maroc/2011/9/11/une-rentree-sous-des-auspices-difficiles
 
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