A
AncienMembre
Non connecté
Cette scène s’est déroulée à l'époque où j'étais encore étudiant et que je portais de belles chaussures cirées.
Avec plusieurs potes, nous étions allés nous restaurer dans un petit snack non loin des facs nommé « la Mechouillade ». Sur place, on papotait, on se charriait, on rigolait la bouche pleine quand l’un de nos amis se mit à nous parler de sa dernière rencontre.
Il nous raconta alors qu'un ami à lui, lui avait donné quelques jours auparavant le numéro d’une jeune étudiante rebeue en lui précisant qu’elle était très jolie.
Il l'appella. Elle décrocha. Il lui raconta des sornettes dans l’espoir de la convaincre de le rencontrer. Au début elle refusa mais après des semaines et des semaines de négociations intenses, il finit par décrocher un rendez-vous. Ils prévirent d’aller au cinéma le soir suivant.
Le lendemain, après le film, il l’emmena en voiture dans un parc sombre en périphérie de la ville pour « papoter» nous dit-il. En fait, il espérait tout autre chose. On le savait tous autour de la table. D’ailleurs, à ce moment précis de l’histoire, on a tous lâché en cœur, l’œil lubrique : « hun hunnnnnnnnnnnnnnnnnn…. ».
Donc tout en bavardant, il se met à devenir entreprenant. Petite main qui glisse sur le revers de sa cuisse, légère caresse furtive sur la joue, conversation qu’il tente de dévier vers plus de lubricité… mais la fille ne lâche rien. Quand il lui touche la cuisse, elle sursaute et retire sa cuisse. Quand il lui touche la joue, elle bouge la tête pour éviter sa main. Quand la discussion dévie, elle la remet illico presto sur les rails.
Et, là il finit l’histoire en disant « Elle voulait rien lâche la sa*ope ! ». Et nous en cœur, on reprend « La sa*oooooooooooooooooope ! ». On avait tous senti sa frustration dans notre propre chair. Quelle douleur !
Mais là, un pote nous dit « hé les gars vous vous rendez compte ? » . Nous : « Quoi Mamadou ?*». Lui : « Donc si la meuf s'était laissé faire, vous auriez dis que c’est une sa*ope, et là, elle se respecte vous dites c’est une sa*ope, c’est ça ? ».
Silence complet autour de la table. On entendait que le bruit des fritures.
J’ai baissé la tête non sans avoir remarqué la buée qui se formait peu à peu sur les lunettes du narrateur. On était tous gênés. J’en ai profité pour me rendre compte combien mes chaussures étaient chouettes.
Plus tard, Mamadou épousera une jolie arbia, très pieuse. Il mérite ! Vallah qu’il mérite. Vallah !
Le narrateur galère toujours. Il est devenu frustré.
[1/2]
Avec plusieurs potes, nous étions allés nous restaurer dans un petit snack non loin des facs nommé « la Mechouillade ». Sur place, on papotait, on se charriait, on rigolait la bouche pleine quand l’un de nos amis se mit à nous parler de sa dernière rencontre.
Il nous raconta alors qu'un ami à lui, lui avait donné quelques jours auparavant le numéro d’une jeune étudiante rebeue en lui précisant qu’elle était très jolie.
Il l'appella. Elle décrocha. Il lui raconta des sornettes dans l’espoir de la convaincre de le rencontrer. Au début elle refusa mais après des semaines et des semaines de négociations intenses, il finit par décrocher un rendez-vous. Ils prévirent d’aller au cinéma le soir suivant.
Le lendemain, après le film, il l’emmena en voiture dans un parc sombre en périphérie de la ville pour « papoter» nous dit-il. En fait, il espérait tout autre chose. On le savait tous autour de la table. D’ailleurs, à ce moment précis de l’histoire, on a tous lâché en cœur, l’œil lubrique : « hun hunnnnnnnnnnnnnnnnnn…. ».
Donc tout en bavardant, il se met à devenir entreprenant. Petite main qui glisse sur le revers de sa cuisse, légère caresse furtive sur la joue, conversation qu’il tente de dévier vers plus de lubricité… mais la fille ne lâche rien. Quand il lui touche la cuisse, elle sursaute et retire sa cuisse. Quand il lui touche la joue, elle bouge la tête pour éviter sa main. Quand la discussion dévie, elle la remet illico presto sur les rails.
Et, là il finit l’histoire en disant « Elle voulait rien lâche la sa*ope ! ». Et nous en cœur, on reprend « La sa*oooooooooooooooooope ! ». On avait tous senti sa frustration dans notre propre chair. Quelle douleur !
Mais là, un pote nous dit « hé les gars vous vous rendez compte ? » . Nous : « Quoi Mamadou ?*». Lui : « Donc si la meuf s'était laissé faire, vous auriez dis que c’est une sa*ope, et là, elle se respecte vous dites c’est une sa*ope, c’est ça ? ».
Silence complet autour de la table. On entendait que le bruit des fritures.
J’ai baissé la tête non sans avoir remarqué la buée qui se formait peu à peu sur les lunettes du narrateur. On était tous gênés. J’en ai profité pour me rendre compte combien mes chaussures étaient chouettes.
Plus tard, Mamadou épousera une jolie arbia, très pieuse. Il mérite ! Vallah qu’il mérite. Vallah !
Le narrateur galère toujours. Il est devenu frustré.
[1/2]