Au tribunal correctionnel de Dieppe, le prévenu est très énervé. « Elle m’a rendu cocu ! » La présidente doit calmer le jeu. Ce salarié en abattoir comparait vendredi 20 mai 2022 pour des violences aggravées et des menaces de mort à l’encontre de son ex-femme et de son nouveau compagnon.
Le 21 septembre 2021, il repère la voiture du nouveau couple stationnée sur le parking d’un supermarché à Auffay. Il se met à injurier le nouveau compagnon de sa femme et cette dernière lorsqu’elle sort du magasin. Il tente de donner un coup à l’homme, profère des menaces de mort et démarre en trombe, frôlant son ex-femme. Fenêtre ouverte, il mime un geste d’égorgement.
Le prévenu explique avoir évolué et être désormais indifférent lorsqu’il croise le nouveau couple. Une peine de 12 mois de prison dont six mois avec sursis probatoire. « Je me méfie des sentiments d’audience », lance alors Me Dorange. « Certes mon client a encore de la rancœur mais aujourd’hui l’évolution est favorable. Pourquoi lui mettre un bracelet électronique 8 mois après les faits ? », poursuit-elle.
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Le 21 septembre 2021, il repère la voiture du nouveau couple stationnée sur le parking d’un supermarché à Auffay. Il se met à injurier le nouveau compagnon de sa femme et cette dernière lorsqu’elle sort du magasin. Il tente de donner un coup à l’homme, profère des menaces de mort et démarre en trombe, frôlant son ex-femme. Fenêtre ouverte, il mime un geste d’égorgement.
« Les enfants ont été choqués »
À l’audience, le prévenu reconnaît les insultes et les menaces, mais nie avoir eu ce geste d’égorgement, pourtant constaté par plusieurs témoins. Le nouveau couple fait bloc. « Les enfants étaient présents dans la voiture et ils ont été très choqués », explique la mère de famille.Le prévenu explique avoir évolué et être désormais indifférent lorsqu’il croise le nouveau couple. Une peine de 12 mois de prison dont six mois avec sursis probatoire. « Je me méfie des sentiments d’audience », lance alors Me Dorange. « Certes mon client a encore de la rancœur mais aujourd’hui l’évolution est favorable. Pourquoi lui mettre un bracelet électronique 8 mois après les faits ? », poursuit-elle.
Relaxe pour les menaces de mort
Le tribunal relaxe le prévenu pour les menaces de mort mais le condamne à 18 mois de prison dont douze mois avec sursis probatoire pendant deux ans à effectuer sous surveillance électronique avec interdiction de contact avec les victimes et interdiction de porter une arme pendant trois ans. Son ex-femme recevra 800 euros au titre du préjudice moral et son nouveau compagnon devra être indemnisé à hauteur de 500 euros.
« Elle m’a rendu cocu ! » : près de Dieppe, il avait menacé et fait mine d’écraser son ex-femme
Le tribunal correctionnel de Dieppe a condamné l’ancien compagnon jaloux à 18 mois de prison dont douze mois avec sursis probatoire pendant deux ans à effectuer sous surveillance électronique.