Emmanuel Macron accepte la démission d'Élisabeth Borne, Gabriel Attal en pôle pour la remplacer

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La championne du 49.3 je crois qu'il y en a eu plus d'une vingtaine!!!

 
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En direct, le changement de gouvernement : le nom du nouveau premier ministre doit être dévoilé dans la journée​

Emmanuel Macron a accepté, lundi en fin de journée, la démission d’Elisabeth Borne. Gabriel Attal est le favori pour la remplacer.




Emmanuel Macron nomme à Matignon Gabriel Attal, qui devient le plus jeune premier ministre de la Ve République​


Gabriel Attal a été nommé premier ministre par le président de la République. A 34 ans, l’éphémère ministre de l’éducation, classé à gauche de la majorité présidentielle, devra tenter d’insuffler une nouvelle dynamique au second quinquennat d’Emmanuel Macron. Le communiqué officiel n’a pas encore été publié.

Lundi soir, Elisabeth Borne avait remis la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, à la demande du chef de l’Etat qui l’a acceptée, après vingt mois passés à Matignon.

La passation de pouvoir entre Mme Borne et Gabriel Attal doit désormais avoir lieu dans les heures à venir à Matignon. Ce dernier a été chargé par Emmanuel Macron de former un nouveau gouvernement.


 

Départ d’Élisabeth Borne. Combien touchent les anciens Premiers ministres après leur départ ?​

Élisabeth Borne va quitter Matignon dans les heures qui viennent. Celle qui reste députée Calvados, comme ses prédécesseurs, touche-t-elle une prime de départ ? On vous dit tout..........

 

Elisabeth Borne : un limogeage haut en couleuvres​

La Première ministre a été débarquée lundi, après seulement deux ans à Matignon et plusieurs mois de tensions avec le Président. Un départ qu’elle a voulu rocardien, même si la comparaison n’est pas si évidente.

La comparaison ne doit évidemment rien au hasard. En rédigeant sa lettre de démission, Elisabeth Borne a emprunté une formulation utilisée par Michel Rocard que François Mitterrand venait de remercier. C’était en mai 1991. «Alors qu’il me faut présenter la démission de mon gouvernement, je voulais vous dire…» Que conclure de cette manière de tirer sa révérence ? D’abord qu’elle en dit long sur l’état de la relation personnelle qu’entretenait le couple exécutif. La détestation entre Mitterrand et Rocard a rythmé l’histoire de la gauche des années 80-90. La rumeur circulait depuis un moment que les relations entre Emmanuel Macron et sa Première ministre étaient exécrables. Elisabeth Borne le confirme l’air de rien, ou plutôt l’air de dire que finalement, c’est peut-être la vraie raison de son éviction de Matignon. Elle quitte en tout cas son poste avec le sentiment du «devoir accompli». Difficile d’ailleurs de lui donner tort : jusqu’au bout, Elisabeth Borne aura joué le jeu, assumé ses fonctions quitte à avaler des couleuvres, compris que son magistère à la tête d’une majorité relative ne pouvait être qu’un chemin de croix, avertie parce que c’est la règle qu’elle était aussi là pour servir de fusible au président de la République...............

 

Elisabeth Borne : un limogeage haut en couleuvres​

La Première ministre a été débarquée lundi, après seulement deux ans à Matignon et plusieurs mois de tensions avec le Président. Un départ qu’elle a voulu rocardien, même si la comparaison n’est pas si évidente.

La comparaison ne doit évidemment rien au hasard. En rédigeant sa lettre de démission, Elisabeth Borne a emprunté une formulation utilisée par Michel Rocard que François Mitterrand venait de remercier. C’était en mai 1991. «Alors qu’il me faut présenter la démission de mon gouvernement, je voulais vous dire…» Que conclure de cette manière de tirer sa révérence ? D’abord qu’elle en dit long sur l’état de la relation personnelle qu’entretenait le couple exécutif. La détestation entre Mitterrand et Rocard a rythmé l’histoire de la gauche des années 80-90. La rumeur circulait depuis un moment que les relations entre Emmanuel Macron et sa Première ministre étaient exécrables. Elisabeth Borne le confirme l’air de rien, ou plutôt l’air de dire que finalement, c’est peut-être la vraie raison de son éviction de Matignon. Elle quitte en tout cas son poste avec le sentiment du «devoir accompli». Difficile d’ailleurs de lui donner tort : jusqu’au bout, Elisabeth Borne aura joué le jeu, assumé ses fonctions quitte à avaler des couleuvres, compris que son magistère à la tête d’une majorité relative ne pouvait être qu’un chemin de croix, avertie parce que c’est la règle qu’elle était aussi là pour servir de fusible au président de la République...............


Merci pour cet article.
 

Gabriel Attal : “la même rémunération que le président”, son juteux salaire de Premier ministre dévoilé​

Publié il y a 12 heures Par Elodie Charrière
Gabriel Attal

Nommé Premier ministre ce mardi 9 janvier, Gabriel Attal a également reçu une promotion côté salaire. Combien gagne-t-il par mois pour son nouveau poste ? Révélation.

La nouvelle a été annoncée ! Ce mardi 9 janvier, Gabriel Attal a été nommé Premier ministre et remplace Elisabeth Born suite à sa démission. "Cher Gabriel Attal, je sais pouvoir compter sur votre énergie et votre engagement pour mettre en œuvre le projet de réarmement et de régénération que j’ai annoncé. Dans la fidélité à l’esprit de 2017 : dépassement et audace. Au service de la Nation et des Français", a déclaré fièrement le Président de la République, Emmanuel Macron, sur X (anciennement twitter). Celui qui tient désormais les rênes de Matignon quitte son ancien poste de ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse pour celui de chef de gouvernement.

Quel est le salaire mensuel de Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre ?​

À seulement 34 ans, Gabriel Attal est le plus jeune Premier ministre de l'Histoire de France et doit maintenant faire face à de nouvelles responsabilités. Son salaire, quant à lui, a été généreusement augmenté de 5 000 euros brut. Ce mardi 9 janvier, dans l'émission Touche Pas à Mon Poste diffusée sur C8, Cyril Hanouna a révélé que Gabriel Attal perçoit aujourd'hui un salaire de 15 900 euros brut par mois, soit 12 210 euros net mensuel. Un montant qui serait "la même rémunération que le président". Avant d'être nommé Premier ministre, le compagnon de Stéphane Séjourné recevait 10 647 euros brut par mois.

Pour son ancienne professeur, cette rémunération se justifie par la charge de travail qui l'attend. "Honnêtement, pour faire ce métier, il faut être engagé, il faut en avoir envie. Il faut aimer le faire. Je crois d'ailleurs que les gens ne se rendent pas compte, parce que même à d'autres niveaux dans la fonction publique, on a un travail énorme. Il n'y a pas d'horaire, il faut en être conscient", déclare-t-elle sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste.
 

Remaniement : Élisabeth Borne aurait refusé de devenir ministre des Armées malgré la proposition d'Emmanuel Macron, suivez notre direct​

La nomination du nouveau gouvernement pourrait avoir lieu d'ici la fin de semaine. En attendant, le nouveau Premier ministre Gabriel Attal s'est rendu dans un commissariat, aux côtés de Gérald Darmanin.​


L'ancienne Première ministre Élisabeth Borne aurait refusé un poste dans le futur gouvernement, dont l'annonce pourrait être faite d'ici la fin de semaine.
Au lendemain de la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre, les premières rumeurs circulent concernant la composition de son nouveau gouvernement, qui ne devrait toutefois pas intervenir avant la fin de la semaine.
Le locataire de Matignon a dîné mardi soir avec le président de la République pour évoquer les premières pistes pour la composition du nouveau gouvernement. Parmi les pistes évoquées : le maintien de Gérald Darmanin à l'Intérieur, une possible entrée de Claire Chazal au gouvernement ou encore une recomposition de certains ministères avec par exemple la fusion entre l'Éducation nationale et l'Enseignement supérieur et la recherche, ou entre l'Écologie et l'Énergie.


Ce qu'il faut retenir :​

  • Au lendemain de sa nomination à Matignon, Gabriel Attal se penche sur la composition de son gouvernement qu'il a évoquée durant un dîner avec Emmanuel Macron. Il pourrait être dévoilé d'ici la fin de semaine.
  • Selon BFMTV, Élisabeth Borne a refusé le poste de ministre des Armées, que lui a proposé le chef de l'État en début de semaine. Elle a annoncé son intention de redevenir députée.
  • Parmi les noms évoqués pour entrer au gouvernement, celui de Claire Chazal et de Stéphane Bern circulent pour devenir ministre de la Culture. Un poste que l'ancienne présentatrice du JT de 20h sur TF1 aurait déjà refusé en 2018, rapportait Le Parisien.
  • Si des départs sont évoqués, certains poids lourds sont quasiment assurés de rester. C'est notamment le cas de Gérald Darmanin, rapporte BFMTV et de Bruno Le Maire, selon Le Parisien. Malgré leur opposition à la nomination de Gabriel Attal, leur poids politique inciterait à les maintenir à leurs postes.
  • Un gouvernement qui pourrait être resserré, et ne comporter que 12 à 15 ministres de plein exercice, sans compter les secrétaires d'État, rapporte de son côté Europe 1.
 

Quand Élisabeth Borne règle ses comptes​

EXTRAITS EXCLUSIFS. Macron, réforme des retraites, 49.3, sexisme, antisémitisme, enfance, rumeurs… L’ex-Première ministre se livre dans « Vingt Mois à Matignon ».

Par Le Point.fr

Dans son livre Vingt Mois à Matignon (Flammarion), Élisabeth Borne fait le récit de son passage rue de Varenne, mais aussi de son parcours personnel. Il y a une part de ressentiment sous la plume incisive de l'ex-Première ministre, députée du Calvados, qui raconte dans le détail les coups bas et les coups de mou. Morceaux choisis.

Sa nomination​

Lundi 16 mai, 10 heures, j'entre dans le bureau du président. C'est la première fois depuis que je le connais que je me trouve en tête-à-tête avec lui, a fortiori à l'Élysée. […] D'emblée très chaleureux, il ne fait pas mystère de l'objet de ce rendez-vous et me dit très vite qu'il envisage de me nommer Première ministre. Et s'il me confie apprécier le fait que je ne l'aie pas sollicité à tort et à travers pendant toutes ces années au cours desquelles nous avons si bien travaillé ensemble, cette discrétion a une contrepartie : « Je ne te connais pas bien personnellement, pourrais-tu me raconter ton histoire ? » […]
Emmanuel Macron m'écoute attentivement, il n'avait aucune idée de mon passé et paraît intéressé. « Tu devrais fendre l'armure plus souvent et partager cette histoire, elle est très belle, très forte… » […] Quel mode de fonctionnement entre nous envisage-t-il ? Nous n'entrons pas, ce matin-là, dans les détails, mais Emmanuel Macron m'affirme que, lors de ce second quinquennat, il entend « prendre davantage de hauteur et de recul ». J'ai spontanément tendance à faire confiance à mes interlocuteurs et à croire ce qu'on me dit. Surtout quand je suis en plein accord avec ce que j'entends ! En l'occurrence, je suis assez traditionaliste quand il s'agit des institutions de la Ve République. Les rôles du président et du Premier ministre y sont clairement définis : le Premier ministre détermine et conduit la politique de la nation, anime son équipe gouvernementale, il dispose de l'administration et de la force armée. […] Mais je ne suis pas convaincue alors qu'Emmanuel Macron partage cette lecture de nos institutions. Au cours du premier mandat, en tant que ministre, j'ai assisté à des dizaines de conseils des ministres au cours desquels le président pilotait de manière extrêmement précise la mise en œuvre des politiques publiques.
Chaque ministre présentait ce qui s'appelait des « objets de la vie quotidienne » et rendait des comptes au Conseil des ministres, donc au président. Le moindre détail était passé en revue. Par exemple, je me souviens du ministre de l'Éducation nationale exposant longuement la mise en place des petits déjeuners gratuits dans les quartiers prioritaires.
Les ministres devaient se livrer chacun à leur tour à cet exercice de manière extensive. Lors de notre conversation, j'évoque ces conseils des ministres qui s'apparentaient parfois à des réunions de cabinet : Emmanuel Macron m'assure que leur format va changer lors du second mandat et qu'il reviendra à moi, Première ministre, de m'en charger. Une sorte de bonne résolution présidentielle que je ne peux qu'approuver !..................

 
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