D'accord avec toi si nous etions dans le meilleur des mondes.... mais...
C'est milliers de petites mains ou vont elles aller travailler ?
C'est plutot ca la question que je me pose ?
En supposant que tu ne rejètes pas le monde moderne, tu te poses la mauvaise question, et la question est sûrement : pourquoi continuer à indexer les droits individuels sur la quantité de travail ? Ce n’est pas la nature du travail qui a dicté cette loi, cette loi est contre la nature du travail et a été dictée par les débuts de l’industrialisation, quand les humains devaient faire 12 ou 16 à l’usine ou dans la mine, pour fournir un travail que les machines non‑disponibles ou pas au‑point, n’étaient pas encore capables de fournir; bref, quand les humains avaient pour les patrons, un statut de machine‑outil… un statut, qui de manière complétement hallucinante, perdure encore aujourd’hui. Ce statut et ce rapport au travail, n’est pas la règle, il est l’exception dans l’histoire, une exception qui n’aurait pas dut perdurer aussi longtemps et avec laquelle il faut finir rapidement, ne serait‑ce que parce qu’elle est contre nature et surtout incohérente.
Il faut revenir au sens originel du travail, celui qui est de répondre à un besoin. Dans ce sens originel du travail, on ne tire pas de bénéfices de la quantité de travail, mais du produit du travail. Un exemple facilement compréhensible : si tu bêche un jardin à la fourchette, tu aura beaucoup plus de travail que si tu le bêche à la bêche ou à la moto‑bineuse, mais ce travail, en quantité pourtant plus importante, produira pourtant moins de résultats. Il apparait comme évident que dans le sens originel du travail, la quantité de travail n’est pas pertinente, c’est le produit du travail qui vaut quelque chose.
Il faut donc d’abord commencer par cesser de donner soi‑même la bâton avec lequel on va se faire battre, en réclamant de la quantité de travail.
Ce n’est pas tout le chemin, mais c’est une des étapes nécessaires.
La seconde étape, et de comprendre que les ressources exploitables par les gens, ne peuvent plus être la terre ou la surface forestière comme dans le passé, mais les ressources financières et de la connaissance, qui jouent le même rôle de base dans le monde moderne, que la terre arable d’antan, dont un accès minimal et incompressible et inconditionnel, doit être garanti, parce qu’on ne peut pas faire quelque chose avec du rien, et que le quelque avec lequel on peut produire autre chose, n’est plus le potager qui s’étale devant chez‑soi.
Il y a encore une troisième étape, mais je ne l’expose pas ici, afin de ne pas être excessivement long.
On modernise, entendons surtout " on fait plus avec moins de bras" mais que prevoit t'on pour tout ces futurs chomeurs chomeuses ?
Ce qu’il faut prévoir pour les chômeur(se)s, c’est sortir la société de sa schizophrénie, et pour des pistes dans ce sens, voir ci‑dessus, ou dans les messages précédents, ou au lien ci‑dessous.
Voir aussi :
http://www.bladi.info/352226-nouveau-modele-economique-revenu-base/