En Algérie, des « émeutes de la soif » face à la pénurie d’eau, les ingénieurs algériens appelés à rentrer au pays

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En proie à la sécheresse depuis mai, les habitants de la région semi-désertique de Tiaret en Algérie ont manifesté leur colère envers les autorités, rapportent de nombreux témoignages sur les réseaux sociaux datant du 16 et 17 juin. Ces « émeutiers de la soif » reprochent au gouvernement et aux dirigeants locaux d’ignorer la pénurie d’eau touchant la ville et les communes avoisinantes, à 280 km au sud-ouest de la capitale Alger.


Les soulèvements font suite à des premières manifestations survenues début juin, à l’issue desquelles le président algérien Abdelmajid Tebboune avait ordonné un plan « exceptionnel et urgent » à ses ministres de l’Intérieur et des Ressources hydrauliques. Si l’approvisionnement avait été rétabli en centre-ville de Tiaret, les autres quartiers et les communes périphériques restaient toujours sans eau à la veille de l’Aïd mi-juin, fête musulmane où la consommation d’eau est particulièrement importante.

Les médias algériens sont sujets à une censure telle qu’aucun d’eux n’a mentionné les événements à Tiaret. Les manifestations sont rares en Algérie depuis la démission de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika en 2019. Dans le contexte d’une présidentielle anticipée, le pays élira son nouveau dirigeant en septembre prochain.

 
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