DSK dans le viseur. Le directeur du Fonds monétaire international (FMI), le Français Dominique Strauss-Kahn, 59 ans, fait l'objet d'une enquête sur un possible abus de pouvoir dans le cadre de relations intimes avec une employée, a rapporté samedi le «Wall Street Journal».
Vie privée, vie publique
L'enquête porte au départ sur des relations intimes que DSK, ancien ministre de l'Economie, aurait entretenues avec Piroska Nagy, une ancienne haute responsable d'origine hongroise du département Afrique du FMI. Tous deux auraient échangé des emails ambiguës, raconte le journal. Jusquà ce que leur histoire se concrétise cette année lors d'une conférence en Europe.
Ces emails, cest lépoux de Piroska Nagy, un économiste argentin renommé, Mario Blejer, autrefois employé au FMI, qui les a découverts.
Soupçonné de favoritisme
Jusque-là, cela relève du domaine privé. Sauf que les enquêteurs se demandent si les indemnités touchées par Piroska Nagy à son départ du FMI était ou non excessives par rapport à sa position hiérarchique. Il sagit de savoir si Strauss-Kahn a fait preuve de favoritisme à l'égard de Piroska Nagy au FMI. Ou à l'inverse, s'il l'a poussé au départ parce que leur relation tournait au vinaigre.
DSK et les femmes
Les compétences de DSK, rien à redire. Le souci, c'est «son rapport au femmes», avait averti en 2007 sur son blog Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, dans un post vantant par ailleurs les talents de diplomate de DSK.
«Trop pressant (et non pressent, j'ai vérifié), il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France)», note le journaliste. «Or, le FMI est une institution internationale où les murs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c'est la curée médiatique.»
De la prophétie à la réalité
Et de fait, la prémonition est devenue réalité. «L'incident qui s'est produit dans ma vie privée» a eu lieu en janvier 2008, a-t-il déclaré dans un communiqué cité par le journal. «A aucun moment, je n'ai abusé de ma position de directeur du fonds». Le conseiller de Piroska Nagy, Robert Litt, assure qu'elle n'a subi aucun pression pour quitter le FMI et qu'elle a touché une prime de départ semblable aux autres salariés de son rang.
Des antécédents
Selon le journal américain, l'enquête a été réclamée par Shakour Shaalan, qui représente l'Egypte et d'autres pays arabes au conseil d'administration du FMI, sous les conseils de représentants de la Russie et des Etats-Unis. Cest la société Morgan, Lewis & Bockius LLP a été chargée de mener lenquête et devrait rendre ses conclusions fin octobre. Enquête pour laquelle DSK assure coopérer.
Le FMI est méfiant car il y a eu des antécédents. En 2007, le président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, avait dû quitter ses fonctions après avoir été accusé d'avoir personnellement demandé l'avancement de sa compagne, également employée par la Banque mondiale. Il avait annoncé son départ de l'organisation multilatérale le 17 mai 2007, après six semaines d'une crise qui avait sérieusement ébranlé la crédibilité de l'institution et de ses procédures de contrôle en matière de conflits d'intérêts.
AA avec agence
Vie privée, vie publique
L'enquête porte au départ sur des relations intimes que DSK, ancien ministre de l'Economie, aurait entretenues avec Piroska Nagy, une ancienne haute responsable d'origine hongroise du département Afrique du FMI. Tous deux auraient échangé des emails ambiguës, raconte le journal. Jusquà ce que leur histoire se concrétise cette année lors d'une conférence en Europe.
Ces emails, cest lépoux de Piroska Nagy, un économiste argentin renommé, Mario Blejer, autrefois employé au FMI, qui les a découverts.
Soupçonné de favoritisme
Jusque-là, cela relève du domaine privé. Sauf que les enquêteurs se demandent si les indemnités touchées par Piroska Nagy à son départ du FMI était ou non excessives par rapport à sa position hiérarchique. Il sagit de savoir si Strauss-Kahn a fait preuve de favoritisme à l'égard de Piroska Nagy au FMI. Ou à l'inverse, s'il l'a poussé au départ parce que leur relation tournait au vinaigre.
DSK et les femmes
Les compétences de DSK, rien à redire. Le souci, c'est «son rapport au femmes», avait averti en 2007 sur son blog Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, dans un post vantant par ailleurs les talents de diplomate de DSK.
«Trop pressant (et non pressent, j'ai vérifié), il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France)», note le journaliste. «Or, le FMI est une institution internationale où les murs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c'est la curée médiatique.»
De la prophétie à la réalité
Et de fait, la prémonition est devenue réalité. «L'incident qui s'est produit dans ma vie privée» a eu lieu en janvier 2008, a-t-il déclaré dans un communiqué cité par le journal. «A aucun moment, je n'ai abusé de ma position de directeur du fonds». Le conseiller de Piroska Nagy, Robert Litt, assure qu'elle n'a subi aucun pression pour quitter le FMI et qu'elle a touché une prime de départ semblable aux autres salariés de son rang.
Des antécédents
Selon le journal américain, l'enquête a été réclamée par Shakour Shaalan, qui représente l'Egypte et d'autres pays arabes au conseil d'administration du FMI, sous les conseils de représentants de la Russie et des Etats-Unis. Cest la société Morgan, Lewis & Bockius LLP a été chargée de mener lenquête et devrait rendre ses conclusions fin octobre. Enquête pour laquelle DSK assure coopérer.
Le FMI est méfiant car il y a eu des antécédents. En 2007, le président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, avait dû quitter ses fonctions après avoir été accusé d'avoir personnellement demandé l'avancement de sa compagne, également employée par la Banque mondiale. Il avait annoncé son départ de l'organisation multilatérale le 17 mai 2007, après six semaines d'une crise qui avait sérieusement ébranlé la crédibilité de l'institution et de ses procédures de contrôle en matière de conflits d'intérêts.
AA avec agence