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Patrick Buisson a plongé la classe politique dans la stupéfaction après la révélation par Le Canard enchaîné et le site Atlantico de ses enregistrements de réunions à l'Élysée et de conversations privées en 2011. D'innombrables réactions d'indignations sont tombées aussi bien à droite qu'à gauche. Devant plusieurs de ses proches, Nicolas Sarkozy n'a pas caché sa sidération et sa colère. Ses avocats ont annoncé jeudi que l'ex-président et son épouse Carla allaient attaquer en justice pour atteinte à l'intimité de la vie privée. Un référé sera «prochainement» déposé au tribunal de grande instance de Paris. Nicolas et Carla Sarkozy «ne peuvent en effet accepter que des propos, tenus à titre privé, aient été enregistrés et soient diffusés sans leur consentement, la protection du secret des conversations privées constituant par ailleurs l'un des fondements d'une société démocratique», écrivent Mes Thierry Herzog et Richard Malka dans un communiqué.
Jusqu'ici, il avait choisi d'accorder le bénéfice du doute à Patrick Buisson après la première alerte. Le Point avait affirmé que Patrick Buisson avait enregistré sur un dictaphone personnel des réunions de travail autour de l'ancien président. Selon un membre de l'entourage de Sarkozy, Buisson lui avait juré qu'il s'agissait d'une «pure et simple calomnie». «On commençait à y croire puisque, depuis, rien n'avait filtré», ajoute ce proche. Mais patatras! Les enregistrements sont réapparus dans la presse, par un biais qui reste mystérieux pour le moment - séquestre judiciaire ou agissements d'un proche de Patrick Buisson en veine de règlement de comptes. L'avocat du politologue, Gilles-William Goldnadel, a en tout cas reconnu mardi la véracité des enregistrements opérés par son client, les présentant comme des «documents de travail». Invité du Grand Journal mercredi soir sur Canal +, il a même été plus loin, en affirmant que «jamais M. Buisson n'a enregistré à son insu M. Sarkozy.» Ce que l'entourage de Nicolas Sarkozy, interrogé dans la foulée par le Lab, a «totalement» démenti.
Une chose est sûre, Nicolas Sarkozy considère désormais qu'il n'a plus rien à voir et à faire avec un collaborateur dont la conduite a été «aussi déloyale». «Le président est ulcéré», confirme un proche. «Il est profondément déçu, mais après tout cela fait de lui une victime», glisse l'un de ses visiteurs. «Il pense que les Français font la part des choses, et qu'à leurs yeux ce sont des histoires du microcosme», continue-t-il. «Le plus important est d'éviter un feuilleton», conclut ce dernier. Mercredi, il n'a rien montré de son exaspération lors d'un déjeuner avec des députés qui a été maintenu malgré la polémique. Il faut dire qu'aucun des convives n'a osé aborder le sujet et qu'ils l'ont laissé disserter sur le Nigeria et la Russie
http://www.lefigaro.fr/politique/20...IG00343-patrick-buisson-provoque-un-tolle.php
Jusqu'ici, il avait choisi d'accorder le bénéfice du doute à Patrick Buisson après la première alerte. Le Point avait affirmé que Patrick Buisson avait enregistré sur un dictaphone personnel des réunions de travail autour de l'ancien président. Selon un membre de l'entourage de Sarkozy, Buisson lui avait juré qu'il s'agissait d'une «pure et simple calomnie». «On commençait à y croire puisque, depuis, rien n'avait filtré», ajoute ce proche. Mais patatras! Les enregistrements sont réapparus dans la presse, par un biais qui reste mystérieux pour le moment - séquestre judiciaire ou agissements d'un proche de Patrick Buisson en veine de règlement de comptes. L'avocat du politologue, Gilles-William Goldnadel, a en tout cas reconnu mardi la véracité des enregistrements opérés par son client, les présentant comme des «documents de travail». Invité du Grand Journal mercredi soir sur Canal +, il a même été plus loin, en affirmant que «jamais M. Buisson n'a enregistré à son insu M. Sarkozy.» Ce que l'entourage de Nicolas Sarkozy, interrogé dans la foulée par le Lab, a «totalement» démenti.
Une chose est sûre, Nicolas Sarkozy considère désormais qu'il n'a plus rien à voir et à faire avec un collaborateur dont la conduite a été «aussi déloyale». «Le président est ulcéré», confirme un proche. «Il est profondément déçu, mais après tout cela fait de lui une victime», glisse l'un de ses visiteurs. «Il pense que les Français font la part des choses, et qu'à leurs yeux ce sont des histoires du microcosme», continue-t-il. «Le plus important est d'éviter un feuilleton», conclut ce dernier. Mercredi, il n'a rien montré de son exaspération lors d'un déjeuner avec des députés qui a été maintenu malgré la polémique. Il faut dire qu'aucun des convives n'a osé aborder le sujet et qu'ils l'ont laissé disserter sur le Nigeria et la Russie
http://www.lefigaro.fr/politique/20...IG00343-patrick-buisson-provoque-un-tolle.php