La formation de bilingues répond à des attentes sociales. Au Maroc, la question est primordiale, notamment dans les établissements français. La Mission laïque française, dont dépend le réseau Osui (Office scolaire et universitaire international), annonce le lancement dune réflexion pour un meilleur bilinguisme arabe/français avec des pédagogies mieux adaptées.
Explications de Yves Aubin de la Messuzière, président de la Mission laïque française (MLF)
- LEconomiste: Lenseignement de la langue arabe dans les établissements français à létranger est constamment décrié. La Mission laïque a fait du bilinguisme son cheval de bataille Expliquez-nous comment?
- Yves Aubin de la Messuzière: Dabord, je vais expliquer pourquoi nous avons choisi le Maroc pour la tenue de notre congrès annuel.
Le Royaume accueille le 2e réseau de la Mission laïque, appelé Osui. Nous y avons 9 établissements et 6.500 élèves, à majorité marocains. Ce congrès réunit le réseau mondial, soit 115 établissements et 45.000 élèves. Cest loccasion de faire un bilan et surtout de tracer des perspectives et des orientations nouvelles. Et parmi les orientations, une véritable réflexion sur le bilinguisme franco-arabe. Car pour assurer la pérennité de lenseignement français à létranger, quil sagisse de la mission laïque ou de lautre réseau officiel -lAgence pour lenseignement français à létranger (AEFE)- il faut une plus grande insertion dans le tissu local via des échanges pédagogiques (sorte de parrainage) avec des établissements de références.
Quant à la question du bilinguisme, on sent une forte demande des familles marocaines qui souhaitent quil y ait un enseignement de larabe, de la culture arabe et marocaine renforcé.
En clair, quil y ait au final un vrai bilinguisme. Ce nest pas le cas aujourdhui ni dans les établissements marocains, ni dans les établissements français à létranger. Je crois que cest véritablement lavenir, et le Maroc pourrait être un laboratoire pour lensemble du réseau.
http://www.leconomiste.com/categorie/societe
Explications de Yves Aubin de la Messuzière, président de la Mission laïque française (MLF)
- LEconomiste: Lenseignement de la langue arabe dans les établissements français à létranger est constamment décrié. La Mission laïque a fait du bilinguisme son cheval de bataille Expliquez-nous comment?
- Yves Aubin de la Messuzière: Dabord, je vais expliquer pourquoi nous avons choisi le Maroc pour la tenue de notre congrès annuel.
Le Royaume accueille le 2e réseau de la Mission laïque, appelé Osui. Nous y avons 9 établissements et 6.500 élèves, à majorité marocains. Ce congrès réunit le réseau mondial, soit 115 établissements et 45.000 élèves. Cest loccasion de faire un bilan et surtout de tracer des perspectives et des orientations nouvelles. Et parmi les orientations, une véritable réflexion sur le bilinguisme franco-arabe. Car pour assurer la pérennité de lenseignement français à létranger, quil sagisse de la mission laïque ou de lautre réseau officiel -lAgence pour lenseignement français à létranger (AEFE)- il faut une plus grande insertion dans le tissu local via des échanges pédagogiques (sorte de parrainage) avec des établissements de références.
Quant à la question du bilinguisme, on sent une forte demande des familles marocaines qui souhaitent quil y ait un enseignement de larabe, de la culture arabe et marocaine renforcé.
En clair, quil y ait au final un vrai bilinguisme. Ce nest pas le cas aujourdhui ni dans les établissements marocains, ni dans les établissements français à létranger. Je crois que cest véritablement lavenir, et le Maroc pourrait être un laboratoire pour lensemble du réseau.
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