Le plan annoncé à Lyon le 2 mai 2019 par la ministre de l'enseignement supérieur veut encourager davantage de projets entrepreneuriaux durant les études. Pour le mettre en musique, Alain Asquin, référent entrepreneuriat de l'université de Lyon, est nommé délégué interministériel à l'entrepreneuriat étudiant.
Comment faire monter en puissance l'entrepreneuriat étudiant dans l'enseignement supérieur ?
Depuis 2013, les bases ont été posées avec la création des Pepite (pôles étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat), qui accompagnent les étudiants et les jeunes diplômés dans la création d'entreprise. Un statut national d'étudiant-entrepreneur (SNEE), permettant d'aménager ses études pour faire aboutir un projet, a également été créé. De même, Frédérique Vidal prévoit l'inscription du D2E (Diplôme d'étudiant entrepreneur) au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) et la poursuite des prix Pepite.
En janvier 2019, dans le rapport issu de l'évaluation du plan Pepite par deux inspecteurs de l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) et l'entrepreneur Albert Meige, les auteurs pointaient l'utilité du dispositif, mais aussi ses faiblesses. De fait, avec 200 entreprises crées entre 2014 et 2017 et 8.200 étudiants ayant bénéficié du statut d’étudiant entrepreneur (SNEE), les résultats ne semblent pas à la hauteur des enjeux.
Le rapport listait ainsi trois recommandations principales : sensibiliser davantage d’étudiants à l’entrepreneuriat, accompagner plus de porteurs de projet et viser un même niveau de performance et d’exigence sur tout le territoire. Le plan en 8 mesures (voir encadré), présenté le 2 mai 2019, à l'université Jean-Moulin Lyon 3 par la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, veut aller plus loin.
Le D2E bientôt inscrit au RNCP
S'il existe depuis 2013, le D2E est, selon la ministre, "trop peu valorisé et reconnu car il recouvre des réalités hétérogènes. Pour le rendre plus attractif, en particulier auprès des entreprises, Frédérique Vidal entend donner un cadrage national au diplôme et l'inscrire au RNCP.
"En l'adossant à un référentiel de compétences, la délivrance du diplôme certifiera que l'étudiant entrepreneur dispose d'un socle de compétences", poursuit-elle, en précisant qu'elle souhaite que l'inscription de ce diplôme soit effective d'ici 6 mois à un an.
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Comment faire monter en puissance l'entrepreneuriat étudiant dans l'enseignement supérieur ?
Depuis 2013, les bases ont été posées avec la création des Pepite (pôles étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat), qui accompagnent les étudiants et les jeunes diplômés dans la création d'entreprise. Un statut national d'étudiant-entrepreneur (SNEE), permettant d'aménager ses études pour faire aboutir un projet, a également été créé. De même, Frédérique Vidal prévoit l'inscription du D2E (Diplôme d'étudiant entrepreneur) au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) et la poursuite des prix Pepite.
En janvier 2019, dans le rapport issu de l'évaluation du plan Pepite par deux inspecteurs de l'IGAENR (Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche) et l'entrepreneur Albert Meige, les auteurs pointaient l'utilité du dispositif, mais aussi ses faiblesses. De fait, avec 200 entreprises crées entre 2014 et 2017 et 8.200 étudiants ayant bénéficié du statut d’étudiant entrepreneur (SNEE), les résultats ne semblent pas à la hauteur des enjeux.
Le rapport listait ainsi trois recommandations principales : sensibiliser davantage d’étudiants à l’entrepreneuriat, accompagner plus de porteurs de projet et viser un même niveau de performance et d’exigence sur tout le territoire. Le plan en 8 mesures (voir encadré), présenté le 2 mai 2019, à l'université Jean-Moulin Lyon 3 par la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, veut aller plus loin.
Il prévoit ainsi la possibilité de suivre des unités d’enseignement "entrepreneuriat" au sein d'un cursus quelle que soit leur filière ou de valider des crédits ECTS lors d'un semestre dédié à l'entrepreneuriat. L'objectif : fournir une offre de formation à l'entrepreneuriat sur mesure, adaptée à chaque étudiant, allant d'une sensibilisation de deux heures, pour les jeunes bacheliers entrant dans l'enseignement supérieur, jusqu'à des modules d'entrepreneuriat spécifiques, pour les étudiants en formation doctorale.Nous devons avoir un niveau d'exigence et de service le plus proche possible pour tous les étudiants de France.
(A. Asquin)
Le D2E bientôt inscrit au RNCP
S'il existe depuis 2013, le D2E est, selon la ministre, "trop peu valorisé et reconnu car il recouvre des réalités hétérogènes. Pour le rendre plus attractif, en particulier auprès des entreprises, Frédérique Vidal entend donner un cadrage national au diplôme et l'inscrire au RNCP.
"En l'adossant à un référentiel de compétences, la délivrance du diplôme certifiera que l'étudiant entrepreneur dispose d'un socle de compétences", poursuit-elle, en précisant qu'elle souhaite que l'inscription de ce diplôme soit effective d'ici 6 mois à un an.
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