Erdogan, inquiet pour sa progéniture, appelle Poutine à reconsidérer les frappes russes en Syrie
Le président turc Recep Tayyip Erdogan principal soutien des terroristes de Daech et d’al-Nosra, a appelé samedi son homologue russe Vladimir Poutine à reconsidérer les frappes menées par son aviation en Syrie, accusant les militaires russes de faire l’impasse sur les dizaines de civils tués dans ses raids. Dans une interview à la chaîne qatarie en arabe Al-Jazeera, dont le texte a été diffusé par l’agence officielle turque Anatolie, M. Erdogan a exprimé « sa colère », affirmant que « Moscou avait assuré à Ankara que ces frappes viseraient le groupe autoproclamé +Etat islamique+ (EI/Daech) mais qu’elles étaient en fait dirigées contre les rebelles syriens modérés », soutenus par Ankara et les Occidentaux.
« Je vais bien sûr parler à Poutine (…) Je vais exprimer ma tristesse à ce sujet », a déclaré le président turc, dont le pays participe depuis avril dernier aux frappes aériennes en Irak et en Syrie de la coalition internationale menée par les Etats Unis et qui n’a pas réussi à stopper les avancées de Daech.
« Puisque nous sommes deux pays amis, je vais leur demander de réévaluer les mesures qu’ils ont prises et de faire le bilan » de ces frappes menées depuis mercredi, a dit M Erdogane, qui révélé que Moscou avait informé Ankara à travers une lettre à son ambassade en Russie qu’une opération russe contre l’EI serait menée en Russie.
Oubliant qu’il est l’un des principaux instigateurs de la guerre en Syrie, M. Erdogan a redouté que son pays, qui partage une frontière de 911 kilomètres avec la Syrie et accueille près de deux millions de réfugiés syriens, paye le prix des actions de Moscou. « C’est nous qui souffrons face aux problèmes de la région. La Russie n’a pas de frontière avec la Syrie. Nous accueillons deux millions de personnes, ils ne se sont pas partis en Russie », a-t-il souligné.
M. Erdogan a affirmé que selon les informations de la Turquie, 65 personnes auraient été tuées dans les frappes russes en Syrie. Le Premier ministre truc Ahmet Davutoglu avait déjà accusé la Russie vendredi de frapper les positions de l’Armée syrienne libre (ASL), afin d’aider le gouvernement de Bachar al-Assad à se maintenir au pouvoir.
La Russie et la Turquie s’opposent sur la Syrie depuis le début du conflit en 2011, Ankara demandant le départ de Bachar al-Assad qui bénéficie du soutien de Moscou. La Russie, qui a mène depuis mercredi des frappes aériennes en Syrie suite à la demande de Damas, avait distribué lundi au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution antiterroriste qui associerait Damas à une coalition internationale élargie contre les terroristes. (Avec agences)
Algérie1
Le président turc Recep Tayyip Erdogan principal soutien des terroristes de Daech et d’al-Nosra, a appelé samedi son homologue russe Vladimir Poutine à reconsidérer les frappes menées par son aviation en Syrie, accusant les militaires russes de faire l’impasse sur les dizaines de civils tués dans ses raids. Dans une interview à la chaîne qatarie en arabe Al-Jazeera, dont le texte a été diffusé par l’agence officielle turque Anatolie, M. Erdogan a exprimé « sa colère », affirmant que « Moscou avait assuré à Ankara que ces frappes viseraient le groupe autoproclamé +Etat islamique+ (EI/Daech) mais qu’elles étaient en fait dirigées contre les rebelles syriens modérés », soutenus par Ankara et les Occidentaux.
« Je vais bien sûr parler à Poutine (…) Je vais exprimer ma tristesse à ce sujet », a déclaré le président turc, dont le pays participe depuis avril dernier aux frappes aériennes en Irak et en Syrie de la coalition internationale menée par les Etats Unis et qui n’a pas réussi à stopper les avancées de Daech.
« Puisque nous sommes deux pays amis, je vais leur demander de réévaluer les mesures qu’ils ont prises et de faire le bilan » de ces frappes menées depuis mercredi, a dit M Erdogane, qui révélé que Moscou avait informé Ankara à travers une lettre à son ambassade en Russie qu’une opération russe contre l’EI serait menée en Russie.
Oubliant qu’il est l’un des principaux instigateurs de la guerre en Syrie, M. Erdogan a redouté que son pays, qui partage une frontière de 911 kilomètres avec la Syrie et accueille près de deux millions de réfugiés syriens, paye le prix des actions de Moscou. « C’est nous qui souffrons face aux problèmes de la région. La Russie n’a pas de frontière avec la Syrie. Nous accueillons deux millions de personnes, ils ne se sont pas partis en Russie », a-t-il souligné.
M. Erdogan a affirmé que selon les informations de la Turquie, 65 personnes auraient été tuées dans les frappes russes en Syrie. Le Premier ministre truc Ahmet Davutoglu avait déjà accusé la Russie vendredi de frapper les positions de l’Armée syrienne libre (ASL), afin d’aider le gouvernement de Bachar al-Assad à se maintenir au pouvoir.
La Russie et la Turquie s’opposent sur la Syrie depuis le début du conflit en 2011, Ankara demandant le départ de Bachar al-Assad qui bénéficie du soutien de Moscou. La Russie, qui a mène depuis mercredi des frappes aériennes en Syrie suite à la demande de Damas, avait distribué lundi au Conseil de sécurité de l’ONU un projet de résolution antiterroriste qui associerait Damas à une coalition internationale élargie contre les terroristes. (Avec agences)
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