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LE CAIRE (Reuters) - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan doit rencontrer lundi les chefs militaires qui assurent le gouvernement intérimaire en Egypte au moment où Ankara et Le Caire ont vu leurs relations diplomatiques se dégrader avec Israël.
Cette visite d'Erdogan sera suivie par un déplacement en Libye et en Tunisie, les deux autres pays d'Afrique du Nord ayant accompli leur révolution, soulignant la volonté du gouvernement turc de développer son influence dans la région.
L'Egypte s'est longtemps considérée comme une voix prépondérante dans le monde arabe mais le rôle de la Turquie n'a cessé de s'accroître en même temps que sa puissance économique et que sa position ferme à l'égard d'Israël qui lui a valu des louanges parmi les Arabes.
"Il est certain que va naître une rivalité régionale. L'Egypte n'est pas en mesure d'assumer un tel rôle pour le moment et Erdogan essaie de tirer avantage de cette situation", explique Adel Soliman, directeur du Centre international d'études prospectives et stratégiques du Caire.
Ankara a expulsé début septembre l'ambassadeur d'Israël en raison du refus de l'Etat hébreu de présenter ses excuses après le raid de Tsahal contre une flottille d'aide humanitaire pour la bande de Gaza en mai 2010 qui s'est soldé par la mort de neuf militants turcs pro-palestiniens.
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http://fr.news.yahoo.com/erdogan-en-egypte-sur-fond-rivalités-régionales-085118958.html
Cette visite d'Erdogan sera suivie par un déplacement en Libye et en Tunisie, les deux autres pays d'Afrique du Nord ayant accompli leur révolution, soulignant la volonté du gouvernement turc de développer son influence dans la région.
L'Egypte s'est longtemps considérée comme une voix prépondérante dans le monde arabe mais le rôle de la Turquie n'a cessé de s'accroître en même temps que sa puissance économique et que sa position ferme à l'égard d'Israël qui lui a valu des louanges parmi les Arabes.
"Il est certain que va naître une rivalité régionale. L'Egypte n'est pas en mesure d'assumer un tel rôle pour le moment et Erdogan essaie de tirer avantage de cette situation", explique Adel Soliman, directeur du Centre international d'études prospectives et stratégiques du Caire.
Ankara a expulsé début septembre l'ambassadeur d'Israël en raison du refus de l'Etat hébreu de présenter ses excuses après le raid de Tsahal contre une flottille d'aide humanitaire pour la bande de Gaza en mai 2010 qui s'est soldé par la mort de neuf militants turcs pro-palestiniens.
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