La nette victoire du "oui" 58 % en Turquie lors d'un référendum sur une révision constitutionnelle a ouvert la voie à un nouveau succès pour le parti islamo-conservateur du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan aux législatives l'an prochain, estimaient lundi les analystes.
Le Parti de la justice et du développement (AKP) était à peu près seul à faire campagne en faveur de la réforme, dont le but était de "démocratiser" une Constitution héritée du coup d'Etat militaire de 1980, en limitant notamment le pouvoir de la hiérarchie judiciaire et de l'armée, bastions du camp laïque.
Il peut donc légitimement prétendre récolter seul les bénéfices des 58% de "oui" exprimés par les Turcs dimanche, commentait lundi l'éditorialiste Semih Idiz dans le quotidien Milliyet.
"Dès lors que le référendum a été transformé par l'opposition en un vote de confiance au gouvernement, il faut bien admettre que le pouvoir AKP a remporté cette épreuve", affirmait l'analyste, qui voit dans ce succès un "feu vert" pour le gouvernement.
Ce bon résultat arrive à point pour l'AKP, au pouvoir depuis novembre 2002 après avoir remporté haut la main les dernières élections générales en 2007 (47% des voix) mais qui a manifesté des signes d'essouflement lors des municipales l'an dernier (39%).
"L'AKP a passé avec succès un test important avant les élections législatives de 2011", estimait Murat Yetkin, du journal libéral Radikal.
Le Parti de la justice et du développement (AKP) était à peu près seul à faire campagne en faveur de la réforme, dont le but était de "démocratiser" une Constitution héritée du coup d'Etat militaire de 1980, en limitant notamment le pouvoir de la hiérarchie judiciaire et de l'armée, bastions du camp laïque.
Il peut donc légitimement prétendre récolter seul les bénéfices des 58% de "oui" exprimés par les Turcs dimanche, commentait lundi l'éditorialiste Semih Idiz dans le quotidien Milliyet.
"Dès lors que le référendum a été transformé par l'opposition en un vote de confiance au gouvernement, il faut bien admettre que le pouvoir AKP a remporté cette épreuve", affirmait l'analyste, qui voit dans ce succès un "feu vert" pour le gouvernement.
Ce bon résultat arrive à point pour l'AKP, au pouvoir depuis novembre 2002 après avoir remporté haut la main les dernières élections générales en 2007 (47% des voix) mais qui a manifesté des signes d'essouflement lors des municipales l'an dernier (39%).
"L'AKP a passé avec succès un test important avant les élections législatives de 2011", estimait Murat Yetkin, du journal libéral Radikal.