Personne (sauf des individus à la marge) ne refuse des soins pour port du voile.
Ciotti & co veulent une réforme interdisant purement et simplement le port du voile.
Maintenant, rassurons-nous, ils ne peuvent le faire.
c'est vrai que le climat est nauséabond...
comment peut on refuser des soins à une personne qui porte le voile ? Ce serait non assistance à une personne en danger, contraire aux lois de la république et au serment d’Hippocrate !
la plupart des cas, si le médecin a besoin de t'ausculter, tu vas devoir retirer le vêtement qui recouvre cette partie du corps, genre si tu as mal à la jambe, faudra bien la montrer, si tu as mal au ventre, pareil etc.
Bref je pense qu'on n'a pas le droit de demander à une femme de retirer le voile à l'accueil ou dans la salle d'attente, mais que par contre si elle veut se faire soigner elle devra le retirer devant le médecin selon la nécessité.
Je suppose que cela ne te pose pas de problème?
De toute manière ils ne pourront pas faire passer tous ces projets de loi débiles.
N'en deplaise à Ciotti &Co
En France,la femme (voilée) a encore le droit au libre choix de son médecin
Ce topic se veut d'apporter une base juridique et déontologique quant au libre choix du médecin par le patient d'une façon générale et de la femme (voilée au sens large du terme) en particulier. J'ai repris un échange dans un des nombreux topics sur le sujet...
www.bladi.info
Le code de déontologie médicale leur donne ce droit qui s'appelle "le libre choix" du médecin par le patient,principe fondamental de la médecine à la française.Ce sont les droits du patient qui passent en premier aux yeux du législateur.
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Article 6(article R.4127-6 du code de la santé publique):Le médecin doit respecter le droit que possède toute personne de choisir librement son médecin. Il doit lui faciliter l'exercice de ce droit.
-Article 7 (article R.4127-7 du code de la santé publique):Le médecin doit écouter, examiner, conseiller ou soigner avec la même conscience toutes les personnes quels que soient leur origine, leurs moeurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée, leur handicap ou leur état de santé, leur réputation ou les sentiments qu'il peut éprouver à leur égard.
Il doit leur apporter son concours en toutes circonstances.
Il ne doit jamais se départir d'une attitude correcte et attentive envers la personne examinée.
-Article 60 (article R.4127-60 du code de la santé publique):Le médecin doit proposer la consultation d'un confrère dès que les circonstances l'exigent ou accepter celle qui est demandée par le malade ou son entourage.
Il doit respecter le choix du malade et, sauf objection sérieuse, l'adresser ou faire appel à tout consultant en situation régulière d'exercice.
S'il ne croit pas devoir donner son agrément au choix du malade, il peut se récuser. Il peut aussi conseiller de recourir à un autre consultant, comme il doit le faire à défaut de choix exprimé par le malade.
A l'issue de la consultation, le consultant informe par écrit le médecin traitant de ses constatations, conclusions et éventuelles prescriptions en en avisant le patient.
Seule restriction à ces articles: le patient ne peut exercer son libre choix lors d'une situation d'urgence, ou lorsque cela remet en cause l'organisation du service.(Ces situations restent à l'appréciation seule du médecin et ou de sa hiérarchie)