"Mais reprenons à nouveau la description à la première formation de l'animal, et afin de rendre notre description ordonnée et claire, divisons la création du ftus en quatre périodes de temps. La première est celle dans laquelle, comme nous le voyons dans les avortements et les dissections, la forme du sperme (nutfah en arabe) a le dessus. A ce stade, même Hippocrate le merveilleux n'appelle pas la forme de l'animal un ftus, comme nous l'avons entendu dans le cas du sperme vidé au sixième jour, il l'appelle toujours du sperme.
Mais quand il a été empli de sang (correspondant à alaqa en arabe), et que le cur, le cerveau et le foie sont toujours inarticulés et informes, mais ont dès lors une certaine solidarité et une taille respectable, c'est la deuxième période ; la substance du ftus a la forme de la chair et plus la forme du sperme. En conséquence, vous verriez qu'Hippocrate n'appelle plus cette forme "sperme" mais, comme il a été dit, "ftus".
La troisième période suit lorsque, comme il a été dit, il est possible de voir les trois parties principales clairement comme une sorte de détour, une silhouette en quelque sorte, de toutes les autres parties (correspondant à mudghah en arabe). Vous verrez la conformation des trois parties principales plus clairement, celle des parties de l'estomac plus faiblement, et bien plus, celle des membres. Plus tard ils forment des "brindilles", comme le dit Hippocrate, indiquant par ce terme leur similarité avec des branches.
La quatrième et dernière période est au stade où toutes les parties des membres ont été différentiées, et à ce stade Hippocrate le merveilleux n'appelle plus le ftus un embryon mais déjà un enfant ; ainsi lorsqu'il dit qu'il tressaute et bouge comme un animal déjà entièrement formé (correspondant à la nouvelle création) Le temps est venu pour la nature d'articuler les organes précisément et d'amener toutes les parties à la formation finale. Ainsi elle fait croître la chair sur et autour des os, et en même temps elle crée à l'extrémité des os des ligaments qui les lient les uns aux autres,. Et sur toute leur longueur elle place autour d'eux de fines membranes appelées periostéales sur lesquelles elle fait croître la chair". Corpus Medicorum Graecorum: Galieni de Semine,section I:9:1-10 pp. 92-95, 101
Le document http://194.254.96.19/histmed/asclepiades/pdf/bonnet.pdf contient d'autres écrits de Galien qui ressemblent beaucoup à ce que l'on trouve dans le Coran, notamment à la page 142 (144 du fichier Pdf).
Notons tout d'abord que Galien croyait, tout comme Mohammed, que l'embryon était formé à partir d'une goutte de sperme qui se transformait jusqu'à devenir de la chair.
Coran 23:12-14
"Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une alaqah (sangsue, chose suspendue, caillot de sang), et de la alaqah Nous avons créé une moudghah (morceau de chair, embryon, substance mâchée, bouillie)..."
Ceci est scientifiquement inexact. En fait, c'est un seul spermatozoïde qui est sélectionné pour rencontrer l'ovule (dont ne parle pas le Coran). Et c'est de la cellule qui en résulte que va se former l'embryon. Ce n'est pas une goutte de sperme qui petit à petit prend la forme d'un embryon, contrairement à ce que croyaient Galien et Mohammed. Ce n'est pas la seule fois que Mohammed reprend des croyances fausses de Galien et d'Hippocrates dans le domaine de l'embryologie. Par exemple, d'après le sahih Muslim volume IV numéro 546, l'enfant ressemblera à sa mère si celle-ci éjacule avant le père (!!!) et inversement: http://www.usc.edu/dept/MSA/fundamentals/hadithsunnah/bukhari/055.sbt.html#004.055.546.
Listons les soit-disant miracles attribués au Coran dans cette affaire:
1) Alaqa signifierait "caillot de sang" (1), "chose suspendue" (2) et "sangsue" (3). Déjà on voit que ce mot peut avoir trois sens différents. La langue arabe est très plastique et c'est relativement commode pour faire concorder, après coup, le texte coranique aux découvertes scientifiques pour créer un "miracle" (en effet les savants Musulmans ne nous ont pas encore prédis de découverte scientifique, ce qu'ils auraient dû faire si réellement le Coran contient des miracles scientifiques sans qu'il y ait besoin de forcer les textes). Mohammed pensait pourtant bien à une signification précise lorsqu'il a employé ce mot. La traduction classique de Alaqa est "caillot de sang", ce qui correspond à une phase du développement embryonnaire selon Galien. Mais il se trouve que les deux autres traductions utilisées pour "Alaqa" correspondent également aux descriptions de ce médecin grec (qui sont par ailleurs plus précises et poussées que le verset coranique correspondant).
Mais quand il a été empli de sang (correspondant à alaqa en arabe), et que le cur, le cerveau et le foie sont toujours inarticulés et informes, mais ont dès lors une certaine solidarité et une taille respectable, c'est la deuxième période ; la substance du ftus a la forme de la chair et plus la forme du sperme. En conséquence, vous verriez qu'Hippocrate n'appelle plus cette forme "sperme" mais, comme il a été dit, "ftus".
La troisième période suit lorsque, comme il a été dit, il est possible de voir les trois parties principales clairement comme une sorte de détour, une silhouette en quelque sorte, de toutes les autres parties (correspondant à mudghah en arabe). Vous verrez la conformation des trois parties principales plus clairement, celle des parties de l'estomac plus faiblement, et bien plus, celle des membres. Plus tard ils forment des "brindilles", comme le dit Hippocrate, indiquant par ce terme leur similarité avec des branches.
La quatrième et dernière période est au stade où toutes les parties des membres ont été différentiées, et à ce stade Hippocrate le merveilleux n'appelle plus le ftus un embryon mais déjà un enfant ; ainsi lorsqu'il dit qu'il tressaute et bouge comme un animal déjà entièrement formé (correspondant à la nouvelle création) Le temps est venu pour la nature d'articuler les organes précisément et d'amener toutes les parties à la formation finale. Ainsi elle fait croître la chair sur et autour des os, et en même temps elle crée à l'extrémité des os des ligaments qui les lient les uns aux autres,. Et sur toute leur longueur elle place autour d'eux de fines membranes appelées periostéales sur lesquelles elle fait croître la chair". Corpus Medicorum Graecorum: Galieni de Semine,section I:9:1-10 pp. 92-95, 101
Le document http://194.254.96.19/histmed/asclepiades/pdf/bonnet.pdf contient d'autres écrits de Galien qui ressemblent beaucoup à ce que l'on trouve dans le Coran, notamment à la page 142 (144 du fichier Pdf).
Notons tout d'abord que Galien croyait, tout comme Mohammed, que l'embryon était formé à partir d'une goutte de sperme qui se transformait jusqu'à devenir de la chair.
Coran 23:12-14
"Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une alaqah (sangsue, chose suspendue, caillot de sang), et de la alaqah Nous avons créé une moudghah (morceau de chair, embryon, substance mâchée, bouillie)..."
Ceci est scientifiquement inexact. En fait, c'est un seul spermatozoïde qui est sélectionné pour rencontrer l'ovule (dont ne parle pas le Coran). Et c'est de la cellule qui en résulte que va se former l'embryon. Ce n'est pas une goutte de sperme qui petit à petit prend la forme d'un embryon, contrairement à ce que croyaient Galien et Mohammed. Ce n'est pas la seule fois que Mohammed reprend des croyances fausses de Galien et d'Hippocrates dans le domaine de l'embryologie. Par exemple, d'après le sahih Muslim volume IV numéro 546, l'enfant ressemblera à sa mère si celle-ci éjacule avant le père (!!!) et inversement: http://www.usc.edu/dept/MSA/fundamentals/hadithsunnah/bukhari/055.sbt.html#004.055.546.
Listons les soit-disant miracles attribués au Coran dans cette affaire:
1) Alaqa signifierait "caillot de sang" (1), "chose suspendue" (2) et "sangsue" (3). Déjà on voit que ce mot peut avoir trois sens différents. La langue arabe est très plastique et c'est relativement commode pour faire concorder, après coup, le texte coranique aux découvertes scientifiques pour créer un "miracle" (en effet les savants Musulmans ne nous ont pas encore prédis de découverte scientifique, ce qu'ils auraient dû faire si réellement le Coran contient des miracles scientifiques sans qu'il y ait besoin de forcer les textes). Mohammed pensait pourtant bien à une signification précise lorsqu'il a employé ce mot. La traduction classique de Alaqa est "caillot de sang", ce qui correspond à une phase du développement embryonnaire selon Galien. Mais il se trouve que les deux autres traductions utilisées pour "Alaqa" correspondent également aux descriptions de ce médecin grec (qui sont par ailleurs plus précises et poussées que le verset coranique correspondant).