Espionnage : le Maroc dément et menace

Bladi Robot

Je suis un vrai robot!
Depuis quelques jours, le Maroc se retrouve au cœur d'une campagne médiatique concernant une affaire d'infiltration des appareils téléphoniques de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers un logiciel informatique. Le gouvernement dénonce et condamne une campagne médiatique mensongère, massive et malveillante.
Dans un communiqué, le Gouvernement marocain rejette catégoriquement ce qu'il appelle des allégations mensongères et infondées, et met au défi leurs colporteurs dont (...)

- Maroc / Gouvernement marocain, Plainte, Amnesty international (AI)

Espionnage : le Maroc dément et menace
 

Pegasus. Le Maroc ouvre une enquête judiciaire confiée à la BNPJ​

C'est le président du ministère public qui l'annonce: il a donné des instructions au procureur général près la Cour d'Appel de Rabat d'ouvrir une enquête sur l'affaire Pegasus. Voici le communiqué.




Le président du ministère public a publié le communiqué suivant, ce mercredi 21 juillet 2021, suite à l’affaire Pegasus:

« Après avoir pris connaissance de certains articles publiés par des journaux étrangers affiliés à une consortium dénommé « Forbidden Stories », portant à l’encontre des autorités publiques marocaines de graves accusations et allégations, et impliquant des institutions constitutionnelles nationales dans des affaires affectant les intérêts supérieurs du Royaume du Maroc.

« Et suite au communiqué publié par le gouvernement marocain, dans lequel il dénonce ces allégations et accusations.

« Et compte tenu de la répétition systématique de ces allégations et accusations, qui ciblent des institutions nationales chargées de l’application des lois; le tout d’une manière comportant des éléments matériels et moraux constitutifs de crimes éventuels punissables par le code pénal marocain, le ministère public a donné des instructions écrites au Procureur près la Cour d’appel de Rabat pour ouvrir une enquête au sujet de ces allégations et fausses accusations, et l’identification de leurs auteurs.

« Sur cette base, le Procureur général près la cour d’appel de Rabat a donné instruction à la Brigade nationale de la police judiciaire pour mener une enquête approfondie sur la question, afin de révéler les circonstances, les antécédents et les circonstances de la publication de ces accusations et allégations afin que les responsabilités soient déterminées et que les suites puissent être données. » [Fin du communiqué]

 
« Sur cette base, le Procureur général près la cour d’appel de Rabat a donné instruction à la Brigade nationale de la police judiciaire pour mener une enquête approfondie sur la question, afin de révéler les circonstances, les antécédents et les circonstances de la publication de ces accusations et allégations afin que les responsabilités soient déterminées et que les suites puissent être données. » [Fin du communiqué]
Ben voilà
au moins on va connaître toute la vérité sur cette soi disant affaire.
La France et le Maroc sont des pays frères depuis trop longtemps
Le soufflé va vite retomber
 

C'était la version LIDL de Pegasus :claque: ceci dit ce logiciel avait aussi espionné le Maroc​

La France soupçonnée d'avoir créé le logiciel espion «Babar»​

Après les services de renseignement canadien, plusieurs chercheurs ont publié un rapport sur «Babar», un outil capable d'espionner les messageries instantanées.




On en sait plus sur le curieux logiciel espion «Babar», qui serait l'œuvre des renseignements français. Plusieurs chercheurs en sécurité informatique ont pu décortiquer un échantillon du virus. Ils ont publié ce mercredi 18 février un rapport détaillé sur les caractéristiques techniques de ce logiciel malveillant. Babar a été découvert en 2009 par le Centre de la sécurité des télécommunications du Canada (CSEC), dont les mémos ont été révélés par le journal Le Monde il y a près d'un an, grâce à des documents communiqués par Edward Snowden.

• Espionner les messageries instantanées​

Les rapports qui viennent d'être publiés montrent de nouvelles caractéristiques techniques de Babar «Le but de ce logiciel malveillant est l'espionnage et en particulier les messageries instantanées», explique au Figaro Paul Rascagnères, auteur de l'un des rapports pour l'entreprise allemande GData. Il s'agit «de récupérer ce qui est tapé sur le clavier [ce que l'on appelle un keylogger]», mais Babar est aussi «capable d'écouter le microphone et haut-parleur de l'ordinateur», ajoute Paul Rascagnères.




Le logiciel visait notamment les messageries Skype, MSN et Yahoo messenger. Il est aujourd'hui connu et détecté par les antivirus. Babar n'a pas été utilisé pour de l'espionnage massif, mais plutôt pour l'écoute de cibles spécifiques. Le chercheur précise que des données ont transité sur des serveurs en Iran, en Algérie ou en Egypte par exemple, qui pourraient être proches des premières cibles. Les mémos du CSEC indiquaient l'Iran comme une des principales victimes. Par ailleurs, les services canadiens ont identifié de possibles cibles en Grèce, en Espagne, en Côte d'Ivoire mais aussi en France.

• Un espion peu perfectionné​

Selon Paul Rascagnères, Babar n'a rien à voir avec les logiciels malveillants très puissants comme Equation, développé avec beaucoup plus de moyens par l'agence de renseignements américaine (NSA), et dévoilé mardi par Kaspersky. «Je pense honnêtement que cela a été fait par une équipe avec peu de moyens», explique-t-il. Le logiciel n'est pas très discret non plus, «il ne se cache pas outre mesure» ajoute le chercheur.

 

• Un outil similaire nommé EvilBunny​

Les chercheurs sont parvenus à identifier un autre logiciel malveillant très similaire à Babar, nommé EvilBunny. «Bunny est une vieille version de Babar découverte par Marion Marschaleck [une chercheuse de la société Cyphort et auteur du rapport]», précise Paul Rascagnès. Dévoilé en octobre, ce logiciel n'a pas de fonctionnalités faite pour l'espionnage, contrairement à Babar. EvilBunny sert principalement à contrôler un ordinateur à distance. Il a été découvert grâce à des similitudes dans ses caractéristiques techniques. Le chercheur mentionne par exemple «du code source copié/collé».

• Qui est derrière Babar?​

Les services de renseignement techniques canadiens ont soupçonné la France et la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE). Comme souvent, il n'y a pas de preuve formelle, mais un faisceau d'indices. Le mémo du CSEC rappelle que Babar est un personnage pour enfants français. Le surnom «titi» apparaît dans les caractéristiques techniques d'un outil. Le document indique alors que «Titi est un diminutif français pour Thierry (sic), ou le terme familier pour une personne de petite taille». Les mémos mentionnent l'utilisation dans le code des mesures en «octets» au lieu des «bytes», un usage typiquement français. Par ailleurs, un média francophone au Canada aurait été visé par le logiciel espion. «La France est aussi active que les gros acteurs [de l'espionnage informatique]», affirme Marion Marschalek au site Motherboard.
En revanche, le mémo comme les récents rapports des chercheurs ne peuvent pointer du doigt un commanditaire. «Les auteurs ne sont pas anglophones, car il y a trop d'erreurs de langue, mais je ne peux rien conclure d'autre», précise Paul Rascagnères. En la matière de piratage informatique, les preuves sont facilement falsifiables, rappelle Marion Marschaleck.

 
Un scandale 😂 tout le monde s'écoute et s’espionne… mais parce que les pays émergents ou en voie de dvpt s’y mettent ça ne va pas … allez zou allez balayer devant votre porte.. charge aux états de relever le défi sécuritaire à l’aune des nouvelles technologies…
On apprend même que Macron a gardé le même numéro de téléphone en devenant président, que les ministres ont des téléphones cryptés à disposition et qu’ils n’utilisent pas...
 
Quelqu’un a pensé à déposer une licence sur le tberguig? Car moi je pense que c’est un métier d’avenir franchement :D

je vais lancer une formation à 497€ si ça continue ... :D
 
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