Personne2
VIB
C’était la famine.
Mais tout le monde ne mourait pas
de faim pour autant :
les riches avaient pris soin de faire
d’amples réserves de blé,
d’huile, de légumes secs et de viandes séchée.
Khadija dit alors à son mari :
- Nasr Eddin, toute la ville te tient pour un homme sage.
Ne reste pas les bras croisés ; va sur la place,
rassemble tout le monde, et tente de convaincre
les riches de donner à manger aux pauvres.
Nasr Eddin trouve pour une fois que sa femme
a raison.
Il fait comme elle dit, et deux heures après,
rentre, la mine réjouie.
- Ma femme, rendons grâce à Allah
le Miséricordieux !
Oui : j’ai réussi à convaincre les pauvres.
Mais tout le monde ne mourait pas
de faim pour autant :
les riches avaient pris soin de faire
d’amples réserves de blé,
d’huile, de légumes secs et de viandes séchée.
Khadija dit alors à son mari :
- Nasr Eddin, toute la ville te tient pour un homme sage.
Ne reste pas les bras croisés ; va sur la place,
rassemble tout le monde, et tente de convaincre
les riches de donner à manger aux pauvres.
Nasr Eddin trouve pour une fois que sa femme
a raison.
Il fait comme elle dit, et deux heures après,
rentre, la mine réjouie.
- Ma femme, rendons grâce à Allah
le Miséricordieux !
- Ah ! Tu as donc réussi ?
- Ce n’était pas une mission facile. A moitié.
- Comment cela, à moitié ?
