Le déplacement marseillais d'Eric Zemmour vendredi et ce samedi ne s'est décidément pas déroulé comme le probable candidat à la présidentielle l'espérait. Vendredi, sa déambulation s'est faite en 15 minutes dans des rues vides, tandis que des manifestants protestaient contre sa venue en marge de la visite. Ce samedi a été plus pénible encore pour le polémiste: il d'abord a perdu ses nerfs, répondant par le même geste à une opposante qui lui avait fait un doigt d'honneur, puis a gagné son train en défilant, tête basse, devant une foule hostile réunie à la gare Saint-Charles.
D'après l'équipe du candidat putatif, cette habitante de Marseille aurait demandé à voir Éric Zemmour en se présentant comme l'un de ses soutiens auprès de son service de sécurité. Le polémiste ayant donné son accord, c'est en s'approchant de son véhicule qu'elle lui aurait lancé un "casse-toi", une phrase qui n'est pas rapportée par nos confrères de l'AFP.
Dans la foulée, Eric Zemmour a péniblement pris son train gare Saint-Charles sous les huées et les slogans hostiles de nombreux manifestants, comme le montrent nos images sur place:
"Et bien profond"
La scène initiale a eu lieu à la sortie d'un restaurant à Marseille près de la mairie, après une visite à la cathédrale La Major. Une femme s'est approchée de la voiture du polémiste, qui a accepté de baisser sa vitre. Elle lui a fait un doigt d'honneur, avant qu'Éric Zemmour n'en fasse un à son tour en affirmant "et bien profond", pendant que sa conseillère Sarah Knafo riait, d'après une scène rapportée et immortalisée par un photographe de l'Agence France-Presse (AFP).D'après l'équipe du candidat putatif, cette habitante de Marseille aurait demandé à voir Éric Zemmour en se présentant comme l'un de ses soutiens auprès de son service de sécurité. Le polémiste ayant donné son accord, c'est en s'approchant de son véhicule qu'elle lui aurait lancé un "casse-toi", une phrase qui n'est pas rapportée par nos confrères de l'AFP.
Dans la foulée, Eric Zemmour a péniblement pris son train gare Saint-Charles sous les huées et les slogans hostiles de nombreux manifestants, comme le montrent nos images sur place:
