Un premier groupe de 49 personnes, principalement des familles d’agriculteurs issus de la minorité blanche d'Afrique du Sud. Hommes, femmes, jeunes et enfants en bas âge : ils débarquent dans un hangar isolé de l’aéroport international de Washington Dulles, relate notre correspondant sur place, Guillaume Naudin.
Pour marquer le coup, ils ont été reçus par le numéro deux du département d’État, Christopher Landau, et son homologue au ministère de la Sécurité intérieure, Troy Edgar. « Bienvenue aux États-Unis d’Amérique, la terre de la liberté », a lancé Christopher Landau, selon qui ils ont été la « cible d’une persécution flagrante à cause de leur race ».
« Le président a dit clairement que les Afrikaners d’Afrique du sud, victimes de discrimination raciale injuste, seraient les bienvenus aux États-Unis, et il tient maintenant cette promesse. C’est un groupe qui a été confronté à la violence et dont les membre ont vraiment eu peur pour leur vie en Afrique du Sud. »
Les Afrikaners constituent la majorité de la population blanche du pays. C’est de cette frange de la population que sont issus les dirigeants politiques qui ont institué l’apartheid, système de ségrégation raciale ayant privé la population noire - très majoritaire - de la plupart de ses droits de 1948 jusqu’au début des années 1990.
Cet accueil soigneusement mis en scène tranche avec le raidissement de la politique d’immigration depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, non seulement d’expulsion massive des immigrés clandestins, mais aussi de restriction quasi totale de toute arrivée de demandeurs d’asile.
« C’est un génocide », a réaffirmé le président américain à la Maison Blanche ce lundi 12 mai. « Des agriculteurs se font tuer. Il se trouve qu’ils sont Blancs, mais qu’ils soient Blancs ou Noirs ne fait aucune différence pour moi », a-t-il assuré. « La situation en Afrique du Sud est terrible », a insisté Donald Trump. « Nous avons donc proposé la nationalité [américaine] à ces gens pour leur permettre d’échapper à cette violence et de venir ici », a-t-il précisé.
rfi
Pour marquer le coup, ils ont été reçus par le numéro deux du département d’État, Christopher Landau, et son homologue au ministère de la Sécurité intérieure, Troy Edgar. « Bienvenue aux États-Unis d’Amérique, la terre de la liberté », a lancé Christopher Landau, selon qui ils ont été la « cible d’une persécution flagrante à cause de leur race ».
« Le président a dit clairement que les Afrikaners d’Afrique du sud, victimes de discrimination raciale injuste, seraient les bienvenus aux États-Unis, et il tient maintenant cette promesse. C’est un groupe qui a été confronté à la violence et dont les membre ont vraiment eu peur pour leur vie en Afrique du Sud. »
Les Afrikaners constituent la majorité de la population blanche du pays. C’est de cette frange de la population que sont issus les dirigeants politiques qui ont institué l’apartheid, système de ségrégation raciale ayant privé la population noire - très majoritaire - de la plupart de ses droits de 1948 jusqu’au début des années 1990.
Un statut de réfugiés accordé par Donald Trump
Peu avant l’arrivée lundi de cette cinquantaine d’Afrikaners, Donald Trump a justifié leur accueil par leur « situation terrible ». Le président américain a pris un décret le 7 février qui les prétend spoliés de leur terre, leur accordant le statut de réfugiés.Cet accueil soigneusement mis en scène tranche avec le raidissement de la politique d’immigration depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, non seulement d’expulsion massive des immigrés clandestins, mais aussi de restriction quasi totale de toute arrivée de demandeurs d’asile.
« C’est un génocide », a réaffirmé le président américain à la Maison Blanche ce lundi 12 mai. « Des agriculteurs se font tuer. Il se trouve qu’ils sont Blancs, mais qu’ils soient Blancs ou Noirs ne fait aucune différence pour moi », a-t-il assuré. « La situation en Afrique du Sud est terrible », a insisté Donald Trump. « Nous avons donc proposé la nationalité [américaine] à ces gens pour leur permettre d’échapper à cette violence et de venir ici », a-t-il précisé.
rfi