États-Unis : vague d'arrestations de migrants à New York et Los Angeles

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Les ancêtres de trump viennent d'ou ? C'est le lobby qui est derrière ça
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France 24


Des agents fédéraux masqués et lourdement armés ont effectué plusieurs descentes de police vendredi à Los Angeles pour arrêter des migrants tandis qu'à New York des policiers en civil ont interpellé deux immigrés dans le couloir d'un tribunal.
 
La secte comme zemmour

ÉTATS-UNIS - Il est le cerveau de la stratégie anti-immigration de Donald Trump. Stephen Miller, fidèle du président américain, occupe le poste de chef adjoint de cabinet à la Maison Blanche. Âgé de 39 ans, le communicant provient de la droite nationaliste et a une obsession : l’immigration. C’est lui qui est à l’origine de la politique d’expulsions massives de Donald Trump qui provoque depuis plusieurs jours des manifestations à Los Angeles.

Bien qu’ayant grandi en Californie dans une famille juive, de parents ayant fréquenté les meilleures universités, le conseiller défendait dès le lycée des idées extrémistes, comme la fin de l’enseignement de l’espagnol.

Entre Donald Trump et Gavin Newsom, le ton monte encore d’un cran après les heurts à Los Angeles


Lors du premier mandat de Donald Trump, il conseillait le président sur l’immigration. C’est lui l’architecte du « Muslim Ban » de 2017, un décret introduisant une interdiction de voyage pour les personnes provenant de pays à majorité musulmane, un texte ensuite aboli par Joe Biden. Il a aussi défendu une mesure sur la séparation des familles qui, en 2018, a donné lieu au placement de plus de 2 000 enfants dans des centres de rétention tandis que leurs parents étaient expulsés.

Toujours plus de fermeté​

Des positions regrettées par son oncle qui avait souligné son histoire familiale dans une tribune publiée en 2018 dans Politico dont le titre est : « Stephen Miller est hypocrite sur l’immigration, je le sais parce que je suis son oncle ». Selon lui, sa famille juive originaire de Russie n’aurait jamais pu venir aux États-Unis avec les politiques qu’il prône.






Stephen Miller associe systématiquement les migrants à des criminels et réclame toujours plus de fermeté, quitte à cibler l’immigration légale. Avec la secrétaire de la Sécurité intérieure, il aurait, selon le média Axios, demandé fin mai à la police de l’immigration, l’ICE, de tripler le nombre d’arrestations par jour en fixant 3 000 comme objectif quotidien.

Quelques jours plus tard, des agents de l’ICE ont fait une descente dans un Home Depot d’un quartier majoritairement latino de Los Angeles, déclenchant des manifestations en Californie. Stephen Miller dénonce « une insurrection encouragée par les démocrates ». Mais c’est pourtant bien lui qui en a été l’étincelle.
 

États-Unis : manifestations anti-Trump contre parade militaire​

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Plusieurs villes américaines se préparent à d'importantes manifestations contre le président américain Donald Trump samedi, alors que ce dernier doit assister à un défilé militaire dans la capitale Washington pour marquer le 250e anniversaire de l'armée américaine, un jour qui coïncide également avec son anniversaire.

Selon les organisateurs des manifestations, il devrait s'agir de la plus grande mobilisation en une seule journée depuis que M. Trump est revenu au pouvoir pour son deuxième mandat, car ils s'attendent à ce que des millions de personnes descendent dans la rue à travers les 50 États et les Commonwealths.

Une marche et un rassemblement anti-Trump "No Kings" sont prévus à Philadelphie, ainsi que des manifestations dans d'autres villes du pays. Aucune manifestation n'est prévue dans la capitale, où se déroule le défilé militaire.

Ces marches ont lieu à l'issue d'une semaine au cours de laquelle des manifestations ont éclaté dans plusieurs endroits du pays à la suite de raids fédéraux visant à faire respecter les lois sur l'immigration, et au cours de laquelle M. Trump a également ordonné aux troupes de la Garde nationale et aux Marines de se rendre à Los Angeles.


Certains manifestants ont bloqué une autoroute et mis le feu à des voitures, la police répondant par des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des grenades flash.

Un couvre-feu a été imposé dans la ville, tandis que les gouverneurs démocrates ont dénoncé le déploiement des troupes comme un "abus de pouvoir alarmant" de la part de l'administration Trump, tout en appelant les manifestants au calme.

Manifestation contre les arrestations liées à l'immigration, mercredi 11 juin 2025, à Seattle

Manifestation contre les arrestations liées à l'immigration, mercredi 11 juin 2025, à Seattle - Ryan Sun/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
S'adressant aux manifestants, le gouverneur démocrate de l'État de Washington, Bob Ferguson, a appelé à des manifestations pacifiques afin d'éviter l'envoi de militaires dans son État. "Donald Trump veut pouvoir dire que nous ne pouvons pas gérer notre propre sécurité publique dans l'État de Washington", a-t-il déclaré.

Entre-temps, les gouverneurs républicains de Virginie, du Texas, du Nebraska et du Missouri ont déjà mobilisé des troupes de la Garde nationale pour aider les forces de l'ordre à gérer les manifestations prévues.


Le gouverneur de Virginie, Glenn Youngkin, a déclaré aux journalistes vendredi qu'il y aurait une "tolérance zéro" pour la violence, la destruction ou la perturbation de la circulation, et que "si vous enfreignez la loi, vous serez arrêté". Les gouverneurs du Nebraska et du Missouri ont fait écho à ce sentiment, le gouverneur du Missouri promettant d'adopter une approche proactive et de ne pas "attendre que le chaos s'installe".

Une marche est également prévue jusqu'aux portes du complexe hôtelier Mar-a-Lago de Trump en Floride, où le gouverneur républicain Ron DeSantis a averti que "la ligne est très claire" et qu'elle ne doit pas être franchie.

Un employé fédéral proteste pendant la manifestation « No Kings Day » lors du Presidents Day, le 17 février 2025, près du Capitole à Washington.

Un employé fédéral proteste pendant la manifestation « No Kings Day » lors du Presidents Day, le 17 février 2025, près du Capitole à Washington. - Jacquelyn Martin/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.

Pas de rois​

Les quelque 2 000 manifestations organisées dans tout le pays ont pour but d'exprimer ce que les organisateurs considèrent comme un rejet de l'autoritarisme, de la politique du milliardaire d'abord et de la militarisation de la démocratie du pays.


Leur objectif est de s'opposer explicitement à la célébration du 250e anniversaire de l'armée, qui a été annoncée par M. Trump. Le défilé militaire a été ajouté aux célébrations il y a quelques semaines seulement et devrait attirer jusqu'à 200 000 personnes.

Le thème "No Kings" a été élaboré par le mouvement 50501, qui signifie "50 États, 50 manifestations, un mouvement".
 
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