Etude de la sécheresse au Maroc

el jadida

el jadida/mazagan beach
La sécheresse est un phénomène qui touche les différents secteurs de l’économie nationale, entrave le développement agricole et rural et ralentit la croissance économique du pays. Sa gestion nécessite de mettre à la disposition des différents décideurs les informations nécessaires pour le suivre et le détecter au moment opportun et, par conséquent, déclencher les mesures d’atténuation et les programmes de réponses qui permettent de minimiser ses impacts agricole, économique, environnemental et social. D’où la nécessité d’élaborer et de mettre en place un système efficace d’alerte précoce à la sécheresse.

En l’absence d’une définition unique de la sécheresse, différents indices et méthodes ont été développés pour caractériser la sécheresse. En effet, ces indices permettent d’identifier les différents types de sécheresse (météorologique, agricole et hydrologique), son intensité, sa duré, son étendu spatial et sa probabilité de récurrence. En plus, ils constituent un outil de communication avec une large audience. La plupart de ces indices sont fondés sur deux concepts à savoir : l’année normale, et le seuil qui indique la sécheresse.

http://www.bibliomonde.com/livre/me...iser-climat-secheresse-d-une-region-4612.html
 

insatis

insatise
c'est une honte une honte aux décideurs marocains et ceux qui s'occupent de la planification et de la stratégie macroéconomique
le maroc est entouré par le grand bleu
et l'Océan, comment il n'a anticipé , creusé des puits près des rivages des mers et creuser des bassins de dessalements pour irriguer qu'il pleuve ou qu'il neige ou qu'il fasse beau pour ne pas rester les yeux braqués au ciel et pour ne pas faire la prière lIstisskae tous les 5 ans ?
PRENEZ EXEMPLE d'Izraél
 

el jadida

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Les investissements technologiques

Confronté à la sécheresse, le gouvernement australien a adopté en juin 2004 une « Initiative nationale de l’eau » visant à redéfinir entièrement la gestion de l’eau dans toutes ses dimensions : mesure et surveillance de l’état des ressources, capacités de stockage, droits d’accès et marchés de l’eau, réforme des systèmes de gestion urbains et ruraux. Ce programme était accompagné de la mise en place d’un fonds d’investissement dans le secteur de l’eau, lequel a donné l’impulsion à la construction de nombreuses nouvelles infrastructures. Certains de ces nouveaux projets visent à réduire les gaspillages inutiles, comme la conversion des canaux ouverts en pipe-lines pour éviter les pertes dues à l’évaporation. Mais la plupart d’entre eux restent davantage orientés par une politique d’augmentation de l’offre d’eau à n’importe quel prix que par un effort de rationalisation et de modération des usages. Les projets les plus importants sont ainsi ceux de construire plusieurs usines de dessalement (Perth, Sydney, Melbourne…), des usines de traitement de l’eau, de nouveaux barrages (Urannah) ou de nouveaux conduits pour transférer l’eau sur de grandes distances, ainsi que le lancement d’opérations de prospection dans le Nord du pays. Dans certains cas, un certain effort est fait pour limiter les impacts négatifs des projets : en ce qui concerne l’usine de dessalement de l’eau de mer projetée par la ville de Perth, par exemple, une grande partie de ses (importants) besoins en énergie devraient être couverts par des sources renouvelables, solaire et éolien. Les projets de recyclage des eaux usées à des fins industrielles, agricoles ou domestiques commencent également à se multiplier.

L’ampleur de ces investissements fait de l’Australie un véritable laboratoire pour les nouvelles technologies de l’eau, et les multinationales du secteur y sont particulièrement présentes et actives. Cet investissement massif n’est d’ailleurs pas sans donner lieu à des dérives de type "sécuritaire", comme l’a montré l’affaire révélée par la presse australienne où les autorités policières de Melbourne et de l’État de Victoria ont purement et simplement "livré" leurs fichiers d’activistes au consortium privé (mené par Suez) en charge de la réalisation d’une gigantesque usine de dessalement, jugée cruciale pour la sécurité de ce territoire. On peut également craindre que certaines de ces technologies, comme le dessalement, ne parviennent à atténuer une partie des effets de la crise de l’eau que connaît le pays qu’au prix d’en renforcer les causes fondamentales.

SOURCES
- Rapport technique IPCC eau et changement climatique. http://www.ipcc.ch/ipccreports/tp-c...
- Florence Decamp, « Chasseurs d’eau à Sydney », Libération, 26 octobre 2007.
- Amis de la Terre international, « Les voix des populations affectées par le changement climatique », novembre 2007. http://www.amisdelaterre.org/Les-po...
- Marc Laimé, « Crise de l’eau : le laboratoire australien », http://blog.mondediplo.net/2007-06-...
- « Like oil, speculators and water an uneasy mix », Reuters, 31 août 2008
- « Climate Change Ground Zero : Drought and Fires Devastate Australia », Keith Schneider, Yale Environment 360, 4 avril 2009. http://www.alternet.org/environment...
 
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