Le fait que certains étudiants en formation commerciale soient chargés de vendre des produits d'une entreprise sans percevoir de salaire a déchaîné les passions sur les réseaux sociaux.
Qu'en pensez-vous ? Sondage.
L'histoire a enflammé les réseaux sociaux :
depuis quelques jours, la polémique fait rage sur les conditions de travail de certains étudiants de l'IUT de Valenciennes, chargés dans le cadre de leur formation de vendre (entre autres) des chaussettes, et d'atteindre un certain objectif de chiffre d'affaires afin d'obtenir une bonne note.
Concrètement, selon RTL, les étudiants de première année en spécialité "Techniques de commercialisation" se sont vu proposer début septembre un travail pratique (TP), consistant à vendre au porte-à-porte des produits d'une société, Divam, basée à Clisson (Loire-Atlantique) et spécialisée dans les textiles (chaussettes, draps de plage, linge de table…).
Le but étant de dégager 500 euros de chiffre d'affaires en un mois, condition sine qua non pour obtenir
15 points (sur 20), les 5 points restants étant attribués selon le respect ou non du calendrier.
Ce que certains internautes estiment être du "travail dissimulé".
Pour se défendre, Divam a publié un communiqué dans lequel il affirme que "dans aucun cas, le groupe n’intervient dans le cursus pédagogique des étudiants", précisant que les "actions de terrain" sont "sans obligation de résultats" et qu'elles sont "entre les mains des étudiants et des professeurs".
L'IUT de Valenciennes a de son côté blâmé les "attaques injurieuses ou diffamatoires" dont l'établissement a été victime sur les réseaux sociaux et prévenu que les propos "engageant ou évoquant sa responsabilité feront l'objet de la plus grande attention".
Toujours est-il que cela pose la question de la rémunération des étudiants, dans le cadre de ce genre de travaux pratiques.
"En tout état de cause, l'élève ne percevra aucune rémunération", indique Divam sur la page de son site détaillant ces partenariats, noués avec 110 établissements représentant 4.500 étudiants.
Ces derniers sont tout de même récompensés pour leurs efforts, mais de manière indirecte, sous la forme d'une "subvention pouvant atteindre 21 % des ventes réalisées.
La moyenne des subventions versées par établissement est de 2.125 euros. Cette subvention permet aux associations de les aider au financement de leur projet pédagogique (voyage d'études, frais de stage, soirée étudiante, foire expo,....)".
>> Et vous, trouvez-vous normal que des étudiants puissent travailler pour des entreprises, dans le cadre de leur formation, sans être rémunéré ?
mam
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L'histoire a enflammé les réseaux sociaux :
depuis quelques jours, la polémique fait rage sur les conditions de travail de certains étudiants de l'IUT de Valenciennes, chargés dans le cadre de leur formation de vendre (entre autres) des chaussettes, et d'atteindre un certain objectif de chiffre d'affaires afin d'obtenir une bonne note.
Concrètement, selon RTL, les étudiants de première année en spécialité "Techniques de commercialisation" se sont vu proposer début septembre un travail pratique (TP), consistant à vendre au porte-à-porte des produits d'une société, Divam, basée à Clisson (Loire-Atlantique) et spécialisée dans les textiles (chaussettes, draps de plage, linge de table…).
Le but étant de dégager 500 euros de chiffre d'affaires en un mois, condition sine qua non pour obtenir
15 points (sur 20), les 5 points restants étant attribués selon le respect ou non du calendrier.
Ce que certains internautes estiment être du "travail dissimulé".
Pour se défendre, Divam a publié un communiqué dans lequel il affirme que "dans aucun cas, le groupe n’intervient dans le cursus pédagogique des étudiants", précisant que les "actions de terrain" sont "sans obligation de résultats" et qu'elles sont "entre les mains des étudiants et des professeurs".
L'IUT de Valenciennes a de son côté blâmé les "attaques injurieuses ou diffamatoires" dont l'établissement a été victime sur les réseaux sociaux et prévenu que les propos "engageant ou évoquant sa responsabilité feront l'objet de la plus grande attention".
Toujours est-il que cela pose la question de la rémunération des étudiants, dans le cadre de ce genre de travaux pratiques.
"En tout état de cause, l'élève ne percevra aucune rémunération", indique Divam sur la page de son site détaillant ces partenariats, noués avec 110 établissements représentant 4.500 étudiants.
Ces derniers sont tout de même récompensés pour leurs efforts, mais de manière indirecte, sous la forme d'une "subvention pouvant atteindre 21 % des ventes réalisées.
La moyenne des subventions versées par établissement est de 2.125 euros. Cette subvention permet aux associations de les aider au financement de leur projet pédagogique (voyage d'études, frais de stage, soirée étudiante, foire expo,....)".
>> Et vous, trouvez-vous normal que des étudiants puissent travailler pour des entreprises, dans le cadre de leur formation, sans être rémunéré ?
mam