aladin60
VIB
Une liste portée par l'Union des démocrates musulmans français (UDMF) a finalement été retenue par le ministère de l'Intérieur pour participer aux élections européennes en France, s'ajoutant donc aux 33 autres. Il s'agit d'un mouvement fondé en 2012, qui conteste tout communautarisme.
Et de 34 : le ministère de l'Intérieur a repêché une nouvelle liste candidate aux européennes, qui rejoint donc les 33 déjà officialisées et accentue un peu plus le record pour ce type de scrutin. Cette liste, déposée avec du retard mais finalement autorisée après avis du Conseil d'Etat, apparaît bien dans Le Journal officiel de vendredi, au lendemain de la révélation de cette information par France Info. Intitulée "Une Europe au service des peuples", elle réunit en fait 79 candidats de "l'Union des démocrates musulmans français", l'UDMF, une petite formation fondée par Nagib Azergui, un formateur en nouvelles technologies originaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), qui a pris la tête de cette liste.
Un parti musulman en France? Ce n'est pas tout à fait nouveau dans le paysage politique, l'UDMF ayant été fondée en 2012. Accusée de communautarisme par certains responsables politiques, elle assure au contraire vouloir "s'adresser à tous".
Un parti fondé pour lutter contre la stigmatisation de l'islam
L'Union des démocrates musulmans français le dit elle-même sur son site Internet : son existence "suscite des réactions contrastées et souvent hostiles". Et de lister les différentes déclarations de responsables politiques à son sujet, notamment ceux issus de la droite... L'ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, par exemple, évoquait en 2015 une "expression du communautarisme, à l'envers de l'esprit de la République française" et Nicolas Dupont-Aignan, le risque d'une "libanisation" de la France.
L'UDMF explique, elle, s'être lancée en novembre 2012, quelques mois après la présidentielle, en réponse à la "politique identitaire" de la France que poursuivait selon elle à l'époque François Hollande... L'UDMF accuse ainsi les formations politiques traditionnelles "d'exploiter les musulmans" et la question de l'islam à des fins politiques, citant notamment le débat sur l'identité nationale de 2010 et le silence des autorités face aux actes islamophobes. "Et à un problème politique, nous avons décidé de répondre par une réponse politique", assurait la semaine dernière encore son leader Nagib Azergui, sur le site francophone tunisien Le Muslim Post.
Et de 34 : le ministère de l'Intérieur a repêché une nouvelle liste candidate aux européennes, qui rejoint donc les 33 déjà officialisées et accentue un peu plus le record pour ce type de scrutin. Cette liste, déposée avec du retard mais finalement autorisée après avis du Conseil d'Etat, apparaît bien dans Le Journal officiel de vendredi, au lendemain de la révélation de cette information par France Info. Intitulée "Une Europe au service des peuples", elle réunit en fait 79 candidats de "l'Union des démocrates musulmans français", l'UDMF, une petite formation fondée par Nagib Azergui, un formateur en nouvelles technologies originaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), qui a pris la tête de cette liste.
Un parti musulman en France? Ce n'est pas tout à fait nouveau dans le paysage politique, l'UDMF ayant été fondée en 2012. Accusée de communautarisme par certains responsables politiques, elle assure au contraire vouloir "s'adresser à tous".
Un parti fondé pour lutter contre la stigmatisation de l'islam
L'Union des démocrates musulmans français le dit elle-même sur son site Internet : son existence "suscite des réactions contrastées et souvent hostiles". Et de lister les différentes déclarations de responsables politiques à son sujet, notamment ceux issus de la droite... L'ex-ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, par exemple, évoquait en 2015 une "expression du communautarisme, à l'envers de l'esprit de la République française" et Nicolas Dupont-Aignan, le risque d'une "libanisation" de la France.
L'UDMF explique, elle, s'être lancée en novembre 2012, quelques mois après la présidentielle, en réponse à la "politique identitaire" de la France que poursuivait selon elle à l'époque François Hollande... L'UDMF accuse ainsi les formations politiques traditionnelles "d'exploiter les musulmans" et la question de l'islam à des fins politiques, citant notamment le débat sur l'identité nationale de 2010 et le silence des autorités face aux actes islamophobes. "Et à un problème politique, nous avons décidé de répondre par une réponse politique", assurait la semaine dernière encore son leader Nagib Azergui, sur le site francophone tunisien Le Muslim Post.