Euthanasie.

Je vous propose ci-dessous l'extrait d'un article relatif à une déclaration de la ministre des personnes âgées au sujet d'un procès qui va se dérouler, procès concernant une affaire d'euthanasies.




...........c’est Michèle Delaunay qui prend une position indigne sur l’euthanasie. Une position qui aurait dû conduire une opposition normalement constituée à réclamer la démission ou le limogeage de ce ministre.

Michèle Delaunay, Ministre déléguée aux Personnes Âgées et de l’Autonomie – retenez-le, ce n’est pas neutre – a réagi au réquisitoire en vue du renvoi du Docteur Xavier Bonnemaison devant la Cour d’Assises pour 8 empoisonnements.

Il faut rappeler que le Docteur Bonnemaison a en effet procédé à au moins 8 injections létales sur des patients âgés, sans leur consentement, dont il a jugé, seul, qu’il convenait « d’abréger leurs souffrances et de préserver leur dignité » (19 dossiers seraient apparus suspects, et l’empoisonnement est retenu par la Cour dans 8 d’entre eux).

Et voici la réaction de Michèle Delaunay. Celle-ci s’est déclarée :

« convaincue que les intentions du Dr Bonnemaison n’étaient pas celles d’un meurtrier ou d’un empoisonneur mais celles d’un médecin qui a pris des responsabilités qu’il conviendra de juger ».............


http://www.koztoujours.fr/demissionner-delaunay
 
Et voici la réaction de Michèle Delaunay. Celle-ci s’est déclarée :

« convaincue que les intentions du Dr Bonnemaison n’étaient pas celles d’un meurtrier ou d’un empoisonneur mais celles d’un médecin qui a pris des responsabilités qu’il conviendra de juger ».............

Je ne peux qu'approuver les propos de Mme Delaunay et les actes du Dr Bonnemaison.
Personnellement, si le problème se posait, j'espère pouvoir compter sur un tel geste d'un médecin.
 
On ne peut pas parler d'euthanasie ici, l'euthanasie se fait sur la base de la seule demande répétée et déterminée du patient.
Quant à la pseudo prise de responsabilité de ce médecin, la seule chose qu'il aurait pu faire si ces personnes n'étaient plus en mesure d'exprimer leurs besoins, ou n'avaient plus de famille, c'est de proposer un statut de non acharnement thérapeutique en accord avec les équipes soignantes des maisons de repos ou des hopitaux ou séjournaient ces patients.
 
Je ne peux qu'approuver les propos de Mme Delaunay et les actes du Dr Bonnemaison.
Personnellement, si le problème se posait, j'espère pouvoir compter sur un tel geste d'un médecin.

Si telle est ta volonté, tu peux faire une demande anticipée (chose possible en Belgique notamment). Pour le reste, je ne vois pas pourquoi un médecin (seul en plus!) détiendrait un droit de vie et de mort sur ses patients quand bien même sa "décision" est motivée !
 
Si telle est ta volonté, tu peux faire une demande anticipée (chose possible en Belgique notamment). Pour le reste, je ne vois pas pourquoi un médecin (seul en plus!) détiendrait un droit de vie et de mort sur ses patients quand bien même sa "décision" est motivée !

Vivant en France et ne pensant pas quitter ce pays, j'aimerai que l'on me fournisse légalement le dernier cocktail que je boirai volontairement alors... entouré par mes enfants, petits-enfants, éventuellement mon arrière-petite-fille... si le temps me laisse longue vie... dans un dernier rassemblement programmé.

Je porte en permanence sur moi des instructions précises quant à mes dernières volontés... à 76 ans c'est préférable... mais, en France, rien ne me garantie qu'un abruti ne fasse fi de mes desiderata.

D'où la nécessité d'une législation dépassant le timoré Professeur Léonneti.
 
Vivant en France et ne pensant pas quitter ce pays, j'aimerai que l'on me fournisse légalement le dernier cocktail que je boirai volontairement alors... entouré par mes enfants, petits-enfants, éventuellement mon arrière-petite-fille... si le temps me laisse longue vie... dans un dernier rassemblement programmé.

Je porte en permanence sur moi des instructions précises quant à mes dernières volontés... à 76 ans c'est préférable... mais, en France, rien ne me garantie qu'un abruti ne fasse fi de mes desiderata.

D'où la nécessité d'une législation dépassant le timoré Professeur Léonneti.


Je suis absolument d'accord sur le principe, mais dans un cadre légal.
Un toubib qui joue aux cow boys (ou à Dieu, c'est selon), seul dans son coin, décidant qui mérite ou ne mérite plus de vivre, même si ses intentions de départ sont louables, là par contre, c'est inadmissible pour moi.
 
je ne vois pas pourquoi un médecin (seul en plus!) détiendrait un droit de vie et de mort sur ses patients quand bien même sa "décision" est motivée !

Si tu savais le nombre de "sauveteurs", intervenants sur les lieux d'un accident de la route, jugeant plus sage parfois de ne pas relever la tête d'un presque-mourant, vraiment esquinté à vie, préférant ne plus lui laisser l'occasion de respirer... surtout si, à proximité se trouve sa jeune femme et ses enfants en bas-âge... pas trop déglingués par l'accident, dont les vies seraient rendues bien plus difficiles s'il survivait en infirme durant plusieurs années si ce n'est plusieurs décennies.
 
Si tu savais le nombre de "sauveteurs", intervenants sur les lieux d'un accident de la route, jugeant plus sage parfois de ne pas relever la tête d'un presque-mourant, vraiment esquinté à vie, préférant ne plus lui laisser l'occasion de respirer... surtout si, à proximité se trouve sa jeune femme et ses enfants en bas-âge... pas trop déglingués par l'accident, dont les vies seraient rendues bien plus difficiles s'il survivait en infirme durant plusieurs années si ce n'est plusieurs décennies.


Je sais pas pour les autres, les sauveteurs, urgentistes et autres que moi je connais ne font pas ça....
Après évidemment, à l'impossible nul n'est tenu.
 
Je suis absolument d'accord sur le principe, mais dans un cadre légal.
Un toubib qui joue aux cow boys (ou à Dieu, c'est selon), seul dans son coin, décidant qui mérite ou ne mérite plus de vivre, même si ses intentions de départ sont louables, là par contre, c'est inadmissible pour moi.

La grandeur de l'homme c'est qu'il peut décider ce que, éthiquement, lui, il doit faire dans certaines situations.

Par exemple "dire non" à des procédés d'interrogatoires ou dire "oui" au soulagement de souffrances inutiles.
 
Parce que tu crois que cela se crie sur les toits ? Sobriété dans le geste ou l'absence de geste. Et la vie continue...


Comme j'ai dit plus haut, l'absence de geste me semble une prise de responsabilité éthique (le non acharnement, le fait de savoir laisser partir la personne). Injecter du curare sans l'aval ni du patient, ni de sa famille, ni de son équipe soignante, ce n'est ni sobre, ni éthique, c'est se conférer seul un pouvoir qu'on ne devrait pas détenir.
 
Bien sûr que les sauveteurs, les urgentistes et autres font tout ce qu'ils peuvent pour sauver des accidentés... ou des blessés lors d'affrontements de type guerriers... jusqu'au cas où (je n'ai pas de pourcentage) une décision humaine doit être prise. Sans même prendre en compte les nécessités du terrain où il faut choisir celui qui est soignable et celui qui ne s'en sortira pas... quoique l'on fasse.
 
Dernière édition:
ni de son équipe soignante, ce n'est ni sobre, ni éthique, c'est se conférer seul un pouvoir qu'on ne devrait pas détenir.

C'est ton point de vue, respectable... mais pouvant se révéler néfaste fondamentalement ... quant à l'équipe soignante cela dépend de la composition de celle-ci et des liens qu'elle a avec le "décideur".

Là où tu te situes dans une position "morale"... à partir de principes donc...
je me positionne "éthiquement"... Que faut-il faire ? Là... Maintenant... Pour lui/elle... et ses proches.
 

Lakmee

Procrastinatrice
C'est bien compliqué, je suis potentiellement donneuse de moelle osseuse (jamais appelée mais sur la liste des volontaires), j'ai ma carte de donneuse d'organe agrafée sur mon permis de conduire depuis des années, malgré tout ça en France, on va tout de même demander l'avis de ma famille, de mes proches en cas de mort cérébrale :bizarre: What the fuck ? mon avis ne compte pas ? c'est à dire que même en ayant fait un tas de démarche on demandera d'abord l'aval de mes proches avant de prélever quoi que ce soit. Je suis à peu près tranquille dans mon entourage on m'approuve, mais sur le coup de l'émotion , pourquoi aller emmerder le monde alors qu'il est clairement établie que mon choix est fait ?

Pour l'euthanasie j'ai également rempli tous les papiers concernant le non usage de l'acharnement thérapeutique sur moi -des personnes proches du monde médical m'ont dit quoi remplir pour la france, mais ça ne me met pas à l'abri du tout- , mais quand je vois comme on complique tout en France déjà pour le don d'organe, je suis plutôt inquiète pour ce qui concerne l'acharnement thérapeutique.. Alors oui comme ça au débotté j'ai plutôt tendance à approuver le Dr Bonnemaison... Et sans que cela soit dit, beaucoup de médecin pratique l'euthanasie en France (et ailleurs dans le monde) , la loi est très hypocrite, on laisse les gens dans la mouise, si ça ne se sait pas tant mieux, si tu te fais chopper bonjour les ennuis. Nous sommes incapables de pondre une loi satisfaisante !
 
En France nous en somme à ne plus appeler un chat un chat.... pour éviter des peines pénales...
Nous sommes dans une période digne d'Orwell et de 1984 ou du Meilleur des mondes d'Huxley.
Une sorte de totalitarisme soft, avec une argumentation relevant de la tartufferie..
Et pourtant ce n'est pas(encore ?) le pire des Etats sur Terre.
 
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