Evénements de Beni Bouayach : la loi des "souffleurs de feu"

ould khadija

fédalien
Contributeur
Il est difficile aujourd’hui de ne pas se poser des questions sur les soubresauts qui.. semblent se répandre un peu partout dans les régions du Royaume. [/b]
....
Les événements de Beni Bouayach nous interpellent avec une évidence qui se passe de commentaire, ils ont leur part de mystère.

Parce que le Rif comporte une dimension symbolique : les violences qui ont été perpétrées ne constituent pas un simple épiphénomène, mais sonnent le glas d’une époque, marquée par une accalmie consensuelle.

Les événements qui ont pris une tournure violente ont été provoqués au départ par une revendication de nature économique et sociale, à savoir la baisse du prix de l’électricité et de l’abonnement prélevé sur la télévision.

Revendication, dira-t-on, corporatiste mais qui a vite fait de dégénérer en affrontements.

Le gouvernement a réagi, en exonérant une partie significative de citoyens de la taxe. Réflexe de prudence et de sagesse qui ne résout pas, tant s’en faut, le problème, ni apaise la colère des populations.

Cependant, au-delà de la revendication proprement dite, il existe une sournoise volonté d’instrumentaliser la révolte des populations.

En filigrane, elle distille sa stratégie, faite de désordres, de soulèvements, avec l’objectif de déstabiliser.
....

La preuve existera toujours que des éléments étrangers à la population, des professionnels de l’agitation sont à pied d’œuvre pour semer les troubles.

Des provinces du sud à celles du nord, en passant par Taza, Tanger, Béni Mellal et autres villes, le mouvement de grèves, de protestations, de débrayages sauvages et de violences se répand comme une traînée de poudre, n’épargnant aucun secteur d’activité, surgissant là où l’on ne s’y attend pas.

Tant qu’il exprime une revendication précise, légale et juste, il n’encourt aucune peine…

En revanche, les actes de violences ne sont pas seulement passibles de sanctions et relèvent du code de procédure pénale, ils sont politiquement douteux.

Ils mettent en cause la paix sociale, attentent évidemment à la vie des citoyens et, partant, déstabilisent le pays.

S’il ne faut pas céder à la paranoïa de la sinistre « main de l’étranger », nous sommes convaincus par contre que ce vaste mouvement de contestation injustifié en grande partie, parce que trop souvent instrumentalisé, procède d’une volonté rédhibitoire de déstabilisation.

Ce qui justifie notre constat quant à l’activisme d’une « 5ème colonne » qui, involontairement ou directement, « travaille » pour nos adversaires et nos ennemis…

Une certaine presse.. y participe allégrement et n’hésite pas à se réjouir de la « curée » contestataire, animée qu’elle est par le souci de vendre du papier et d’étaler ses manchettes.

Autrefois, on dénommait les groupuscules qui s’infiltraient dans les mouvements contestataires du nom de « Katangais », spécialisés dans la casse, le désordre et les violences et qui « soufflent le feu » sur la ville.

Un mélange de voyous, auxquels se mêlent des chômeurs, aujourd’hui des salafistes à l’œuvre et la bienveillante « 5e colonne » qui met à profit tout mouvement.

L’autorité de l’Etat n’est peut-être pas entamée, ni menacée.

Elle est néanmoins interpellée, et ...rien ne justifiera à terme son silence.
....



Source :[/b]

Le Matin;ma

http://www.lematin.ma/journal/Editorial_La-loi-des-souffleurs-de-feu/163862.html
 
Il est difficile aujourd’hui de ne pas se poser des questions sur les soubresauts qui.. semblent se répandre un peu partout dans les régions du Royaume. [/b]
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Les événements de Beni Bouayach nous interpellent avec une évidence qui se passe de commentaire, ils ont leur part de mystère.

Parce que le Rif comporte une dimension symbolique : les violences qui ont été perpétrées ne constituent pas un simple épiphénomène, mais sonnent le glas d’une époque, marquée par une accalmie consensuelle.

Les événements qui ont pris une tournure violente ont été provoqués au départ par une revendication de nature économique et sociale, à savoir la baisse du prix de l’électricité et de l’abonnement prélevé sur la télévision.

Revendication, dira-t-on, corporatiste mais qui a vite fait de dégénérer en affrontements.

Le gouvernement a réagi, en exonérant une partie significative de citoyens de la taxe. Réflexe de prudence et de sagesse qui ne résout pas, tant s’en faut, le problème, ni apaise la colère des populations.



En filigrane, elle distille sa stratégie, faite de désordres, de soulèvements, avec l’objectif de déstabiliser.
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La preuve existera toujours que des éléments étrangers à la population, des professionnels de l’agitation sont à pied d’œuvre pour semer les troubles.

Tant qu’il exprime une revendication précise, légale et juste, il n’encourt aucune peine…

En revanche, les actes de violences ne sont pas seulement passibles de sanctions et relèvent du code de procédure pénale, ils sont politiquement douteux.

Ils mettent en cause la paix sociale, attentent évidemment à la vie des citoyens et, partant, déstabilisent le pays.

S’il ne faut pas céder à la paranoïa de la sinistre « main de l’étranger », nous sommes convaincus par contre que ce vaste mouvement de contestation injustifié en grande partie, parce que trop souvent instrumentalisé, procède d’une volonté rédhibitoire de déstabilisation.

Ce qui justifie notre constat quant à l’activisme d’une « 5ème colonne » qui, involontairement ou directement, « travaille » pour nos adversaires et nos ennemis…

Une certaine presse.. y participe allégrement et n’hésite pas à se réjouir de la « curée » contestataire, animée qu’elle est par le souci de vendre du papier et d’étaler ses manchettes.

Autrefois, on dénommait les groupuscules qui s’infiltraient dans les mouvements contestataires du nom de « Katangais », spécialisés dans la casse, le désordre et les violences et qui « soufflent le feu » sur la ville.

Un mélange de voyous, auxquels se mêlent des chômeurs, aujourd’hui des salafistes à l’œuvre et la bienveillante « 5e colonne » qui met à profit tout mouvement.

L’autorité de l’Etat n’est peut-être pas entamée, ni menacée.

Elle est néanmoins interpellée, et ...rien ne justifiera à terme son silence.
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Source :[/b]

Le Matin;ma

http://www.lematin.ma/journal/Editorial_La-loi-des-souffleurs-de-feu/163862.html
Celui qui allume le feu se fera brûler le premier avec ,ni les Tunisiens ,ni les Égyptiens ni les Libyens ne sont mieux après leurs révolutions.Les miséreux pâtissent et pâtiront plusieurs décennies encore dans la misère ,les plus nantis eux se la coulent toujours douce.:prudent:
 
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