Il est difficile aujourdhui de ne pas se poser des questions sur les soubresauts qui.. semblent se répandre un peu partout dans les régions du Royaume. [/b]
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Les événements de Beni Bouayach nous interpellent avec une évidence qui se passe de commentaire, ils ont leur part de mystère.
Parce que le Rif comporte une dimension symbolique : les violences qui ont été perpétrées ne constituent pas un simple épiphénomène, mais sonnent le glas dune époque, marquée par une accalmie consensuelle.
Les événements qui ont pris une tournure violente ont été provoqués au départ par une revendication de nature économique et sociale, à savoir la baisse du prix de lélectricité et de labonnement prélevé sur la télévision.
Revendication, dira-t-on, corporatiste mais qui a vite fait de dégénérer en affrontements.
Le gouvernement a réagi, en exonérant une partie significative de citoyens de la taxe. Réflexe de prudence et de sagesse qui ne résout pas, tant sen faut, le problème, ni apaise la colère des populations.
Cependant, au-delà de la revendication proprement dite, il existe une sournoise volonté dinstrumentaliser la révolte des populations.
En filigrane, elle distille sa stratégie, faite de désordres, de soulèvements, avec lobjectif de déstabiliser.
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La preuve existera toujours que des éléments étrangers à la population, des professionnels de lagitation sont à pied duvre pour semer les troubles.
Des provinces du sud à celles du nord, en passant par Taza, Tanger, Béni Mellal et autres villes, le mouvement de grèves, de protestations, de débrayages sauvages et de violences se répand comme une traînée de poudre, népargnant aucun secteur dactivité, surgissant là où lon ne sy attend pas.
Tant quil exprime une revendication précise, légale et juste, il nencourt aucune peine
En revanche, les actes de violences ne sont pas seulement passibles de sanctions et relèvent du code de procédure pénale, ils sont politiquement douteux.
Ils mettent en cause la paix sociale, attentent évidemment à la vie des citoyens et, partant, déstabilisent le pays.
Sil ne faut pas céder à la paranoïa de la sinistre « main de létranger », nous sommes convaincus par contre que ce vaste mouvement de contestation injustifié en grande partie, parce que trop souvent instrumentalisé, procède dune volonté rédhibitoire de déstabilisation.
Ce qui justifie notre constat quant à lactivisme dune « 5ème colonne » qui, involontairement ou directement, « travaille » pour nos adversaires et nos ennemis
Une certaine presse.. y participe allégrement et nhésite pas à se réjouir de la « curée » contestataire, animée quelle est par le souci de vendre du papier et détaler ses manchettes.
Autrefois, on dénommait les groupuscules qui sinfiltraient dans les mouvements contestataires du nom de « Katangais », spécialisés dans la casse, le désordre et les violences et qui « soufflent le feu » sur la ville.
Un mélange de voyous, auxquels se mêlent des chômeurs, aujourdhui des salafistes à luvre et la bienveillante « 5e colonne » qui met à profit tout mouvement.
Lautorité de lEtat nest peut-être pas entamée, ni menacée.
Elle est néanmoins interpellée, et ...rien ne justifiera à terme son silence.
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Source :[/b]
Le Matin;ma
http://www.lematin.ma/journal/Editorial_La-loi-des-souffleurs-de-feu/163862.html
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Les événements de Beni Bouayach nous interpellent avec une évidence qui se passe de commentaire, ils ont leur part de mystère.
Parce que le Rif comporte une dimension symbolique : les violences qui ont été perpétrées ne constituent pas un simple épiphénomène, mais sonnent le glas dune époque, marquée par une accalmie consensuelle.
Les événements qui ont pris une tournure violente ont été provoqués au départ par une revendication de nature économique et sociale, à savoir la baisse du prix de lélectricité et de labonnement prélevé sur la télévision.
Revendication, dira-t-on, corporatiste mais qui a vite fait de dégénérer en affrontements.
Le gouvernement a réagi, en exonérant une partie significative de citoyens de la taxe. Réflexe de prudence et de sagesse qui ne résout pas, tant sen faut, le problème, ni apaise la colère des populations.
Cependant, au-delà de la revendication proprement dite, il existe une sournoise volonté dinstrumentaliser la révolte des populations.
En filigrane, elle distille sa stratégie, faite de désordres, de soulèvements, avec lobjectif de déstabiliser.
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La preuve existera toujours que des éléments étrangers à la population, des professionnels de lagitation sont à pied duvre pour semer les troubles.
Des provinces du sud à celles du nord, en passant par Taza, Tanger, Béni Mellal et autres villes, le mouvement de grèves, de protestations, de débrayages sauvages et de violences se répand comme une traînée de poudre, népargnant aucun secteur dactivité, surgissant là où lon ne sy attend pas.
Tant quil exprime une revendication précise, légale et juste, il nencourt aucune peine
En revanche, les actes de violences ne sont pas seulement passibles de sanctions et relèvent du code de procédure pénale, ils sont politiquement douteux.
Ils mettent en cause la paix sociale, attentent évidemment à la vie des citoyens et, partant, déstabilisent le pays.
Sil ne faut pas céder à la paranoïa de la sinistre « main de létranger », nous sommes convaincus par contre que ce vaste mouvement de contestation injustifié en grande partie, parce que trop souvent instrumentalisé, procède dune volonté rédhibitoire de déstabilisation.
Ce qui justifie notre constat quant à lactivisme dune « 5ème colonne » qui, involontairement ou directement, « travaille » pour nos adversaires et nos ennemis
Une certaine presse.. y participe allégrement et nhésite pas à se réjouir de la « curée » contestataire, animée quelle est par le souci de vendre du papier et détaler ses manchettes.
Autrefois, on dénommait les groupuscules qui sinfiltraient dans les mouvements contestataires du nom de « Katangais », spécialisés dans la casse, le désordre et les violences et qui « soufflent le feu » sur la ville.
Un mélange de voyous, auxquels se mêlent des chômeurs, aujourdhui des salafistes à luvre et la bienveillante « 5e colonne » qui met à profit tout mouvement.
Lautorité de lEtat nest peut-être pas entamée, ni menacée.
Elle est néanmoins interpellée, et ...rien ne justifiera à terme son silence.
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Source :[/b]
Le Matin;ma
http://www.lematin.ma/journal/Editorial_La-loi-des-souffleurs-de-feu/163862.html