460 MDH pour la première phase du projet
Quant aux travaux de plantation d’espaces verts, ils ne peuvent commencer qu’une fois tous les autres chantiers terminés. «L’appel d’offres international a été finalisé et remporté par une entreprise internationale spécialisée dans le domaine», explique la direction du parc. Les concepteurs du projet n’ont pas oublié un élément de taille : les anciennes plantations, des arbres et des plantes de grande valeur comme des arbres yuka et des palmiers qui ont plus de 30 ans et dont la hauteur dépasse les 20 mètres, qui existent dans l’ancien parc. Elles seront déplacées dans le nouveau parc.
Restera la dernière étape qui consiste au transfert des animaux au nouveau site. Il faut savoir qu’Addoha qui a repris le terrain de 50 ha de site pour y édifier son projet immobilier, Riad Al Andalous, a exploité jusqu’à présent tout sauf la partie qui abrite les gîtes des animaux. Le groupe immobilier ne poursuivra l’extension de son projet qu’une fois les animaux transférés. Après ce transfert, «une période de test est indispensable pour superviser le comportement des animaux et leur permettre de s’adapter à leur nouveau milieu», explique M. Hajib. Ce temps sera également mis à profit pour vérifier les paramètres de sécurité.
Au stade actuel, le nouveau parc zoologique est visible depuis la route nationale reliant Rabat et Témara, en face du complexe sportif Moulay Abdallah. Bientôt, les passants pourront découvrir depuis l’entrée une représentation des montagnes de l’Atlas reproduisant un modèle géant de 15 mètres.
Il est précisé que ces travaux constituent la première phase qui couvre une superficie de 30 ha. La deuxième partie qui comprend l’aménagement d’un safari nocturne et un motel sur une superficie totale de 20 ha sera lancée par la suite. Aucune date n’est fixée pour le moment. Jusqu’à présent, 460 MDH ont été engagés pour la réalisation de cette première partie, dont 420 MDH mobilisés par Addoha en échange du terrain. Le reste, soit 40 MDH, a été financé par l’Etat.
FOCUS : Les animaux se portent bien
Les animaux de l’ancien zoo se portent bien, selon le directeur du parc. Ils vivent toujours dans les abris qui leur sont réservés dans l’ancien site. Quelques-uns ont péri comme cette girafe dont le décès a été largement relayé par la presse. Mais, selon la direction du parc, il s’agit d’une mort naturelle étant donné que l’animal avait atteint la limite d’âge de son espèce qui est de 22 ans. «Il ne faut pas oublier que le parc a été ouvert en 1973 et la plupart des animaux qu’il abritait sont devenus trop âgés», précise-t-elle.
Selon la même source, la reproduction y est satisfaisante. Le parc dispose de 26 lions de l’Atlas. A cela s’ajoutent les nouvelles acquisitions effectuées par le Haut commissariat aux eaux et forêts, qui assure la tutelle du Jardin zoologique national SA, la société de gestion du site.
Aussi, des partenariats de cet organisme public avec plusieurs institutions étrangères ont-ils permis de renforcer le parc animalier.
Le Zoo de Hanovre (Allemagne) a mis à la disposition du Maroc un couple d’antilopes Niala et de zèbres en échange d’un couple de lions de l’Atlas. Le Zoo de Palmyre à Madagascar a offert un couple de servals et de lémuriens.
Hakim Challot
vieeco