Excellente explication sur la dette francaise : 3000 milliards : les secrets d'un État en faillite

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion tajali
  • Date de début Date de début
En 2026, on connaitra une très très grave crise et elle sera mondiale, si la France a été peu touchée en 2008 la crise qui arrive sera l’équivalent de la crise de 1929 et de 2008 réunies! Il est mm probable que cette crise mondiale parte de la France! il va y avoir du dégât et les gens qui pensent que l'on traverse une période difficile n'ont encore rien vu!

Mettez de l'argent de côté (ou de l'or ou des cryptos)
 
zapping
version courte
 
Dernière édition:

« Il est temps de faire le lien entre la “submersion migratoire” et la dérive des comptes publics »​


Au Danemark, la social-démocratie a choisi de réduire drastiquement les flux migratoires pour sauver son modèle social. Faut-il proposer aux Français un choix similaire ? La droite devrait-elle davantage lier la question de la réduction des dépenses publiques à celle de l’immigration ?


C’est évident. C’est le cœur même de la souveraineté. Or, la question de l’immigration en France reste un sujet plus tabou qu’on ne le croit. Bruno Retailleau s’en est emparé, non seulement parce qu’il est en position d’apprécier pleinement l’immensité des difficultés, mais parce qu’il est le premier à avoir fait clairement le lien avec le pouvoir de blocage irréfragable qu’est devenu le juge en ce domaine. La question du fameux « État de droit », ou plutôt du sens inédit et délétère qu’on a fini par lui donner dans cette « guerre du dernier mot » que se livrent les juridictions nationales et européennes, est absolument centrale. La réalité est simple : la France a perdu depuis des années toute capacité à contrôler une immigration massive, essentiellement subie, qui pèse directement sur les services publics. L’État social gaullien et post-gaullien était puissant, actif et efficace, mais il n’avait pas les dimensions requises pour absorber une demande aussi forte, en croissance permanente, qui réclame à l’évidence un nombre important d’agents publics dans tous les secteurs vitaux de la vie sociale (santé, éducation, sécurité publique…). Ce qui est saisissant, c’est de voir la droite, et maintenant le RN lui-même – ce dernier, idéologiquement déboussolé et soucieux de séduire à tout prix le patronat sur un terrain qu’il croit propice –, s’enhardir à dénoncer la « submersion » migratoire, tout en se montrant incapable de faire le lien, intellectuellement, entre ce phénomène qu’ils dénoncent et la dérive des comptes publics, en particulier des comptes sociaux… « Trop de fonctionnaires » est le leitmotiv, mais personne ne semble en suspecter la raison.


Mais l’immigration n’est pas la seule source de nos difficultés. Chacun le sait, au fond : on ne travaille pas assez en France. Le passage aux 35 heures, l’âge de la retraite qui est devenu beaucoup trop précoce par rapport à l’espérance de vie, sont les deux autres facteurs qui ont déstabilisé le modèle social bâti dans les vingt premières années de la Ve République et que la gauche française a scrupuleusement déréglé en vertu de ses canons idéologiques et d’un profond déni du réel.

 
Retour
Haut