Extrémisme : comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques

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Alors que les extrémismes se signalent régulièrement dans l’actualité (terroristes, zadistes, Black Blocs, etc.), retour sur un ouvrage fondamental qui cherche à comprendre les ressorts de leur pensée.
Par Johan Rivalland.
La pensée extrême existe depuis toujours, à travers les sectes, organisations terroristes, ou mouvements politiques extrêmes, notamment. Mais il est généralement très difficile, lorsqu’on est totalement étranger à leur esprit et qu’on les exècre, de comprendre leurs motivations et leur violence. Ce qui peut pourtant s’avérer bien utile si on souhaite les combattre efficacement.
C’est ce que s’attache à faire Gérald Bronner à travers cet ouvrage, en entendant lutter contre les stéréotypes pour mieux pénétrer dans l’univers mental de ces esprits radicaux, ennemis de la liberté. Et en recourant à l’esprit scientifique, qui permet de se défaire de moult idées fausses. Aux explications souvent simplistes, mues par des impressions en partie erronées, Gérald Bronner propose de substituer une démarche plus rigoureuse et la plupart du temps contre-intuitive.
 
Quand il dit que ce ne sont ni les simplets ni les marginaux qui font du terrorisme idéologique ou politique, je trouve qu’il a raison. Ensuite, il dit, ce qui est cohérent, qu’il y a une sorte de banalité dans les raisonnements qui aboutissent à l’intégrisme ou au terrorisme (pas que religieux !). Mais en parlant de banalité, il oublie de parler de la banalité du quotidien. Le quotidien banalisé, cautionne déjà l’intégrisme, parce que l’autorité par le pouvoir de nuisance ou l’arbitraire, sont partout dans la société et dans l’état.

C’est ce que je disais en parlant des Gilets Jaunes, en disant que l’état a lui‑même cultivé la violence qui s’est exprimé dans ce mouvement. Il n’a d’ailleurs pas cultivé que sa violence, mais aussi son opportunisme.

Par contre il se trompe en partie en parlant de la rationalité des raisonnements intégristes. Cette rationalité a des limites vite atteintes, cette prétendue rationalité est emmurée et ignore les faits contradictoires, ce qui est le contraire au rationalisme. Le complotisme — dont il parle aussi — en est un exemple.
 
Dernière édition:
Quand il dit que ce ne sont ni les simplets ni les marginaux qui font du terrorisme idéologique ou politique, je trouve qu’il a raison. Ensuite, il dit, ce qui est cohérent, qu’il y a une sorte de banalité dans les raisonnements qui aboutissent à l’intégrisme ou au terrorisme (pas que religieux !). Mais en parlant de banalité, il oublie de parler de la banalité du quotidien. Le quotidien banalisé, cautionne déjà l’intégrisme, parce que l’autorité par le pouvoir de nuisance ou l’arbitraire, sont partout dans la société et dans l’état.

C’est ce que je disais en parlant des Gilets Jaunes, en disant que l’état a lui‑même cultiver la violence qui s’est exprimé dans ce mouvement. Il n’a d’ailleurs pas cultivé que sa violence, mais aussi son opportunisme.

Par contre il se trompe en partie en parlant de la rationalité des raisonnements intégristes. Cette rationalité a des limites vite atteintes, cette prétendue rationalité est emmurée et ignore les faits contradictoires, ce qui est au contraire au rationalisme. Le complotisme — dont il parle aussi — en est un exemple.
oui, je trouve que tu as raison là dessus
 
je mettrais pas les zadistes dans le même sac eux sont bien plus conscient que nos gouvernements que le monde va à la catastrophes ils essaient de prevenir les gens, de sauver la nature contre les grandes entreprises qui en ont rien à faire. N'oublions pas qu'on épuise nos ressources à grande vitesse et qu'on est au bord de l'éffondrement.
 
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