Une seule. Pas une de plus. C’est le nombre de Marocaine présente dans le nouveau classement 2013 des 100 femmes les plus puissantes du monde arabe, réalisé par le site internet Arabianbusiness.com. Il s'agit de l’écrivaine Fatéma Mernissi. En revanche, les femmes les plus puissantes sont Emiraties.
Les Marocaines auraient-elles moins d’influence dans le monde arabe ? A en croire le site Arabianbusiness.com, basé à Dubaï, ça en a tout l’air. Chaque année, à l’occasion de la journée internationale de la femme, le site publie le classement des 100 femmes les plus puissantes du monde arabe.
6, 2 puis 1
Alors que dans le classement 2012, il n’y avait que deux Marocaines contre six en 2011 (dont deux MRE), le classement 2013 est encore plus décevant. Une seule Marocaine y figure. Il s’agit de Fatema Mernissi, l’écrivaine féministe et sociologiste. Néanmoins, petite note de réconfort, elle y est classée à la 15ème place cette année alors qu’elle était classée à la 76ème place l’année dernière. Pourquoi une telle remontée dans le classement ? Le site ne donne aucune explication sur les critères utilisés pour justifier de cette ascension, ni d’ailleurs sur la manière dont il s’y prend pour sélectionner les 100 femmes. Dans le cas de Mernissi, il rappelle seulement que ses ouvrages sont toujours autant lus dans le monde arabe et qu’elle est engagée dans la société civile en faveur des droits de la femme ou du développement social dans les pays arabo-musulmans.
Les Tunisiennes en force
Pour ce qui est du reste des Maghrébines, les Algériennes ne font guère mieux que les Marocaines. Une seule Algérienne figure également dans le classement. Il s’agit de Khadija Ben Ganna, célèbre présentatrice TV à la chaîne Al Jazeera, classée à la 68ème place. Un bon point pour l’Algérie qui n’avait aucune femme représentée dans le classement en 2012.
En revanche, les Tunisiennes sont en force dans le classement. Tandis qu’elles n’étaient que deux en 2012, cette année, elles sont au total cinq, dont trois, qui ont joué un rôle dans la révolution tunisienne. Il y a Raja Ben Slama, professeur de civilisation arabe à Tunis, classée à la 37ème place, Samar Samir Mezghanni, jeune écrivaine de 25 ans (51ème rang), Hend Sabri, célèbre actrice (89), Lina Ben Mhenni, blogueuse connue pour avoir publié des photos des victimes des répressions, sous Ben Ali, juste avant la révolution (93) et enfin Amira Yahyaoui, militante des droits de l’homme (98).
La femme la plus puissante est émiratie
Sans grande surprise, les femmes des pays du Moyen-Orient sont les plus nombreuses dans le classement. Les plus recensées sont originaires des Emirats Arabes-Unis avec 23 femmes au total. D’ailleurs, la femme la plus puissante est Sheikha Lubna Al Qasimi, la première femme ministre du pays, une position qu’elle détient depuis trois ans. Viennent ensuite les Saoudiennes qui sont au nombre de 15. Les deuxième et troisième femmes les plus puissantes sont saoudiennes. Suivent 12 Libanaises, 11 Koweitiennes, et enfin 7 Syriennes.
Source
Les Marocaines auraient-elles moins d’influence dans le monde arabe ? A en croire le site Arabianbusiness.com, basé à Dubaï, ça en a tout l’air. Chaque année, à l’occasion de la journée internationale de la femme, le site publie le classement des 100 femmes les plus puissantes du monde arabe.
6, 2 puis 1
Alors que dans le classement 2012, il n’y avait que deux Marocaines contre six en 2011 (dont deux MRE), le classement 2013 est encore plus décevant. Une seule Marocaine y figure. Il s’agit de Fatema Mernissi, l’écrivaine féministe et sociologiste. Néanmoins, petite note de réconfort, elle y est classée à la 15ème place cette année alors qu’elle était classée à la 76ème place l’année dernière. Pourquoi une telle remontée dans le classement ? Le site ne donne aucune explication sur les critères utilisés pour justifier de cette ascension, ni d’ailleurs sur la manière dont il s’y prend pour sélectionner les 100 femmes. Dans le cas de Mernissi, il rappelle seulement que ses ouvrages sont toujours autant lus dans le monde arabe et qu’elle est engagée dans la société civile en faveur des droits de la femme ou du développement social dans les pays arabo-musulmans.
Les Tunisiennes en force
Pour ce qui est du reste des Maghrébines, les Algériennes ne font guère mieux que les Marocaines. Une seule Algérienne figure également dans le classement. Il s’agit de Khadija Ben Ganna, célèbre présentatrice TV à la chaîne Al Jazeera, classée à la 68ème place. Un bon point pour l’Algérie qui n’avait aucune femme représentée dans le classement en 2012.
En revanche, les Tunisiennes sont en force dans le classement. Tandis qu’elles n’étaient que deux en 2012, cette année, elles sont au total cinq, dont trois, qui ont joué un rôle dans la révolution tunisienne. Il y a Raja Ben Slama, professeur de civilisation arabe à Tunis, classée à la 37ème place, Samar Samir Mezghanni, jeune écrivaine de 25 ans (51ème rang), Hend Sabri, célèbre actrice (89), Lina Ben Mhenni, blogueuse connue pour avoir publié des photos des victimes des répressions, sous Ben Ali, juste avant la révolution (93) et enfin Amira Yahyaoui, militante des droits de l’homme (98).
La femme la plus puissante est émiratie
Sans grande surprise, les femmes des pays du Moyen-Orient sont les plus nombreuses dans le classement. Les plus recensées sont originaires des Emirats Arabes-Unis avec 23 femmes au total. D’ailleurs, la femme la plus puissante est Sheikha Lubna Al Qasimi, la première femme ministre du pays, une position qu’elle détient depuis trois ans. Viennent ensuite les Saoudiennes qui sont au nombre de 15. Les deuxième et troisième femmes les plus puissantes sont saoudiennes. Suivent 12 Libanaises, 11 Koweitiennes, et enfin 7 Syriennes.
Source
