L'accès au marché du travail dans le privé dépend d'abord de la personne qui embauche mais surtout du type d'emploi, en particulier quand il y a contact avec la clientèle.
Pour le public (et bien sûr l'école publique) il faut toujours avoir à l'esprit le pourquoi de notre laïcité. Notre pays a été ravagé, physiquement et moralement, par les guerres de religion pendant des siècles, mais aussi, depuis la Révolution Française par l'opposition de l'emprise du Catholicisme contre la République.
Ces lois ont permis d'éviter les discriminations et les conflits au sein de l'Etat et de son école en rassemblant les enfants par le code Républicain et non plus par des croyances religieuses ou des opinions politiques.
Ainsi, devant la République, nous sommes d'abord citoyens et le reste (religion, convictions politiques, ...) vient après et fait partie de la sphère privée.
Je crois que c'est ce sens que les Français Musulmans d'origine nord Africaine, en particulier, n'arrivent pas à appréhender. C'est cette histoire qui remplit la citoyenneté.
De là découle le fait qu'aucune religion ne peut franchir le pas de l'institution Républicaine. Par contre, toutes les croyances sont respectées dans la sphère privée car chacun en fait son affaire.
Il n'y a d'ailleurs aucune loi interdisant le voile dans la rue. Et même si une loi survenait contre le port de la burqa - ce que je ne pense pas, constitutionnellement parlant - elle s'appuierait surtout sur le fait qu'il n'est pas admissible qu'un individu se masque aux yeux des autres sur l'espace public. Sécurité et respect de l'autre oblige.
Salam Marcus Cubitus,
"L'accès au marché du travail dans le privé dépend d'abord de la personne qui embauche mais surtout du type d'emploi, en particulier quand il y a contact avec la clientèle"
Tu fais surement allusion à la burqa, dans ce cas, jabonde mais je maintiens mon point de vue concernant celles qui ne portent que le hijab (visage découvert) : il ne pose aucun problème.
"Pour le public (et bien sûr l'école publique) il faut toujours avoir à l'esprit le pourquoi de notre laïcité...Ces lois ont permis d'éviter les discriminations et les conflits au sein de l'Etat et de son école en rassemblant les enfants par le code Républicain et non plus par des croyances religieuses ou des opinions politiques."
Mauvais exemple. La discrimination au sein des établissements denseignement à toujours exister. Le racisme institutionnalisé made in France (relire bourdieu ou parsons) sur le coup sest évertué à appliquer ce fameux : "une place pour chacun mais chacun à sa place" dune manière .assez détestable.
Cela dit, cette histoire de quotas, elle sort du néant ? les "hautes écoles" ne voient pas dun très bon il larrivée (bien quexcellents) élèves issus de limmigration. C'est un fait, on ne peux pas le nier.
"Ainsi, devant la République, nous sommes d'abord citoyens et le reste (religion, convictions politiques, ...) vient après et fait partie de la sphère privée.
Je crois que c'est ce sens que les Français Musulmans d'origine nord Africaine, en particulier, n'arrivent pas à appréhender. C'est cette histoire qui remplit la citoyenneté."
Et quen est-il des Français(es) Musulmans dorigine française (les reconvertis somme toute) ? je crois que le vrai problème réside dans cette sorte de malentendu, d'une mutuelle incompréhension et de très grande peur (fantasmée)....
"Il n'y a d'ailleurs aucune loi interdisant le voile dans la rue. Et même si une loi survenait contre le port de la burqa - ce que je ne pense pas, constitutionnellement parlant - elle s'appuierait surtout sur le fait qu'il n'est pas admissible qu'un individu se masque aux yeux des autres sur l'espace public."
Burqa et niqab me dépassent tout simplement. Désolée. Et puis, cela m'autorise t-il à la leur interdire ? Non.
Si ce nest que ce qui peut les rendre parfaitement heureuses, ou les harmoniser avec leur foi...ben...c'est elles que cela regardent.
"Sécurité et respect de l'autre oblige."
Surtout le respect. Le respect.