Femmes et héritage : le conseil supérieur des oulémas prépare sa réponse au cndh

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion belgika
  • Date de début Date de début
B

belgika

Non connecté
Une nouvelle confrontation entre conservateurs et moderniste se profile au Maroc. Les protagonistes sont deux organismes officiels rattachés directement au roi Mohammed VI.




Le Conseil supérieur des oulémas prépare sa répliquer aux recommandations du Conseil national des droits de l'Homme, notamment sur la question de l’héritage.

Le Conseil supérieur des oulémas (CSO) s’apprête à réagir à la proposition du CNDH d’amender le Code de la famille afin de permettre aux femmes de bénéficier des mêmes droits successoraux que les hommes, nous confie une source au ministère des Affaires islamiques.





L’instance officielle religieuse du Royaume estime que le CNDH a dépassé ses prérogatives en empiétant sur un domaine strictement réservé au Commandeur des croyants qui est à juste titre le président du CSO.




Les oulémas seraient en train de préparer leur réponse afin qu’elle soit claire et directe « mais sans tomber dans les dérives de certaines réactions de personnes ne relevant pas de sa tutelle », précise la même source.



Une allusion aux sorties médiatiques de religieux marocains demandant, par exemple, le jugement des responsables du CNDH.




Ainsi, le très controversé cheikh Abdebari Zemzemi a qualifié la recommandation de la révision des règles de l’héritage en vigueur au Maroc d’appel à la « Fitna » et à la « discorde ». Et c’est d’ailleurs le même son de cloche auprès quasiment de tous les religieux « indépendants ». Ce qui met davantage de pression sur l’institution officielle qui se doit de répliquer au CNDH mais de façon modéré.

Le Conseil a déjà répondu en 2008 au roi

« La position du Conseil supérieur des oulémas devrait être un rappel à l’ordre adressé à certaines milieux modernistes », souligne notre interlocuteur, ajoutant que le CSO s’était déjà exprimé sur le sujet il y a sept ans. Pour mémoire le 19 décembre 2008, le Conseil avait publié un communiqué sur l’annonce, faite neuf jours auparavant, par le toi Mohammed VI de la levée des réserves du Maroc sur certaines articles (2,9 et 16) de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme.

Dans une lettre adressée au CCDH (devenu depuis CNDH) à l’occasion du 60ème anniversaire de la Journée mondiale des droits de l’Homme, que ces « réserves [étaient] devenues caduques du fait des législations avancées qui ont été adoptées par notre pays ».




Prenant le contre-pied de l’engagement royal, le Conseil des oulémas avait souligné, mais avec déférence, que les « constantes religieuses et les préceptes de la Charia énoncés par le Saint Coran ne peuvent faire l’objet d’Ijtihad comme c’est le cas notamment pour les préceptes régissant l’héritage ».



Et de conclure que « Amir Al Mouminine est le garant de l’attachement à ces constantes et qui conduit le pays vers toutes les formes de progrès, ouvert et bénéfique, ne peut recommander l’illicite ou interdire le licite ».










http://fr.africatime.com/articles/f...erieur-des-oulemas-prepare-sa-reponse-au-cndh
 
Les règles d'héritages sont très clairement expliquées par le Coran dans les moindres détails. S'il y a bien des règles totalement immuables qui sont régies par le Coran c'est bien les règles d'héritage.
Le Maroc est un pays musulman et les organisations gauchistes laïques ne peuvent pas imposer des valeurs (au travers des organes comme le CNDH qu'ils ont noyauté) qui ont cours en occident , un monde occidental qui n'a pas pas les mêmes valeurs religieuses que le monde musulman.


Une nouvelle confrontation entre conservateurs et moderniste se profile au Maroc. Les protagonistes sont deux organismes officiels rattachés directement au roi Mohammed VI.




Le Conseil supérieur des oulémas prépare sa répliquer aux recommandations du Conseil national des droits de l'Homme, notamment sur la question de l’héritage.

Le Conseil supérieur des oulémas (CSO) s’apprête à réagir à la proposition du CNDH d’amender le Code de la famille afin de permettre aux femmes de bénéficier des mêmes droits successoraux que les hommes, nous confie une source au ministère des Affaires islamiques.





L’instance officielle religieuse du Royaume estime que le CNDH a dépassé ses prérogatives en empiétant sur un domaine strictement réservé au Commandeur des croyants qui est à juste titre le président du CSO.




Les oulémas seraient en train de préparer leur réponse afin qu’elle soit claire et directe « mais sans tomber dans les dérives de certaines réactions de personnes ne relevant pas de sa tutelle », précise la même source.



Une allusion aux sorties médiatiques de religieux marocains demandant, par exemple, le jugement des responsables du CNDH.




Ainsi, le très controversé cheikh Abdebari Zemzemi a qualifié la recommandation de la révision des règles de l’héritage en vigueur au Maroc d’appel à la « Fitna » et à la « discorde ». Et c’est d’ailleurs le même son de cloche auprès quasiment de tous les religieux « indépendants ». Ce qui met davantage de pression sur l’institution officielle qui se doit de répliquer au CNDH mais de façon modéré.

Le Conseil a déjà répondu en 2008 au roi

« La position du Conseil supérieur des oulémas devrait être un rappel à l’ordre adressé à certaines milieux modernistes », souligne notre interlocuteur, ajoutant que le CSO s’était déjà exprimé sur le sujet il y a sept ans. Pour mémoire le 19 décembre 2008, le Conseil avait publié un communiqué sur l’annonce, faite neuf jours auparavant, par le toi Mohammed VI de la levée des réserves du Maroc sur certaines articles (2,9 et 16) de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme.

Dans une lettre adressée au CCDH (devenu depuis CNDH) à l’occasion du 60ème anniversaire de la Journée mondiale des droits de l’Homme, que ces « réserves [étaient] devenues caduques du fait des législations avancées qui ont été adoptées par notre pays ».




Prenant le contre-pied de l’engagement royal, le Conseil des oulémas avait souligné, mais avec déférence, que les « constantes religieuses et les préceptes de la Charia énoncés par le Saint Coran ne peuvent faire l’objet d’Ijtihad comme c’est le cas notamment pour les préceptes régissant l’héritage ».



Et de conclure que « Amir Al Mouminine est le garant de l’attachement à ces constantes et qui conduit le pays vers toutes les formes de progrès, ouvert et bénéfique, ne peut recommander l’illicite ou interdire le licite ».










http://fr.africatime.com/articles/f...erieur-des-oulemas-prepare-sa-reponse-au-cndh
 
Une nouvelle confrontation entre conservateurs et moderniste se profile au Maroc. Les protagonistes sont deux organismes officiels rattachés directement au roi Mohammed VI.




Le Conseil supérieur des oulémas prépare sa répliquer aux recommandations du Conseil national des droits de l'Homme, notamment sur la question de l’héritage.

Le Conseil supérieur des oulémas (CSO) s’apprête à réagir à la proposition du CNDH d’amender le Code de la famille afin de permettre aux femmes de bénéficier des mêmes droits successoraux que les hommes, nous confie une source au ministère des Affaires islamiques.





L’instance officielle religieuse du Royaume estime que le CNDH a dépassé ses prérogatives en empiétant sur un domaine strictement réservé au Commandeur des croyants qui est à juste titre le président du CSO.




Les oulémas seraient en train de préparer leur réponse afin qu’elle soit claire et directe « mais sans tomber dans les dérives de certaines réactions de personnes ne relevant pas de sa tutelle », précise la même source.



Une allusion aux sorties médiatiques de religieux marocains demandant, par exemple, le jugement des responsables du CNDH.




Ainsi, le très controversé cheikh Abdebari Zemzemi a qualifié la recommandation de la révision des règles de l’héritage en vigueur au Maroc d’appel à la « Fitna » et à la « discorde ». Et c’est d’ailleurs le même son de cloche auprès quasiment de tous les religieux « indépendants ». Ce qui met davantage de pression sur l’institution officielle qui se doit de répliquer au CNDH mais de façon modéré.

Le Conseil a déjà répondu en 2008 au roi

« La position du Conseil supérieur des oulémas devrait être un rappel à l’ordre adressé à certaines milieux modernistes », souligne notre interlocuteur, ajoutant que le CSO s’était déjà exprimé sur le sujet il y a sept ans. Pour mémoire le 19 décembre 2008, le Conseil avait publié un communiqué sur l’annonce, faite neuf jours auparavant, par le toi Mohammed VI de la levée des réserves du Maroc sur certaines articles (2,9 et 16) de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme.

Dans une lettre adressée au CCDH (devenu depuis CNDH) à l’occasion du 60ème anniversaire de la Journée mondiale des droits de l’Homme, que ces « réserves [étaient] devenues caduques du fait des législations avancées qui ont été adoptées par notre pays ».

Prenant le contre-pied de l’engagement royal, le Conseil des oulémas avait souligné, mais avec déférence, que les « constantes religieuses et les préceptes de la Charia énoncés par le Saint Coran ne peuvent faire l’objet d’Ijtihad comme c’est le cas notamment pour les préceptes régissant l’héritage ».

Et de conclure que « Amir Al Mouminine est le garant de l’attachement à ces constantes et qui conduit le pays vers toutes les formes de progrès, ouvert et bénéfique, ne peut recommander l’illicite ou interdire le licite ».

http://fr.africatime.com/articles/f...erieur-des-oulemas-prepare-sa-reponse-au-cndh

 
Héritage : plutôt que de polémiquer, il faut accepter le débat, par Naceureddine Elafrite

Suite à la polémique naissante et qui promet d’être violente comme à chaque fois qu’une question « religieuse » est soulevée, notre éminent confrère Naceureddine Elafrite, directeur de Médias24.com, a publié une tribune appelant à la sagesse et à la nécessité du débat, plutôt que la polémique. Il décline méthodiquement 10 arguments montrant que la législation successorale doit et peut être débattue, sans tension ni crispation, sans émotion ni passion, mais avec retenue et dans un esprit aussi constructif que positif.

La recommandation du CNDH relative à l'égalité successorale soulève une grosse polémique. Pourtant, le CNDH est dans son rôle. La proposition du CNDH qui a soulevé de grosses vagues concerne en fait une réforme de la Moudawana pour une égalité totale entre les hommes et les femmes. Et dès qu’on dit égalité en termes de code de la famille, on dit égalité dans la contraction du mariage, dans sa dissolution, dans la tutelle des enfants et... dans la succession.

Comme à l’accoutumée, la prise de position du CNDH n’est ni polémique, ni idéologique. Elle part de faits, de données objectives. Le constat des inégalités d’abord. La Constitution et les conventions internationales ensuite. La démonstration coulait de source. Les recommandations aussi.

La riposte, dès le lendemain, n’était ni loyale ni digne d’une démocratie. Le CNDH a été attaqué, vilipendé, stigmatisé, incendié et calomnié. Le CNDH est pourtant une instance constitutionnelle qui a le droit de prendre la parole et qui l’a fait ici sans provocation et en y mettant les formes.

La recommandation du CNDH a fait forte impression par contre, dans le sens positif du terme, dans les milieux libéraux du monde arabe, comme nous l’avons constaté à travers différents échanges. Voici quelques points de réflexion sur la question de l'héritage, une sorte d'invitation au débat:

1 En démocratie, on devrait avoir le droit de débattre de tout. Même de l’immuable.
2 Si le droit successoral était immuable, il serait identique d’un pays arabomusulman à l’autre. Or, ce n’est pas le cas.
3 Les opposants à la recommandation du CNDH refusent le débat. Leurs arguments consistent à attaquer le CNDH et les personnes qui le dirigent, à leur prêter des intentions cachées, à les traiter d’ennemis du Maroc et de la nation… Dans le meilleur des cas, ils sont traités d’ignorants.
4 En fait, ce n’est pas l’égalité successorale qui est refusée. C’est pire que cela. C’est le principe même d’en débattre. "Ici, Monsieur Yazami, vous êtes sur notre territoire, et vous êtes un intrus." 5 Ce refus total du débat signifie qu’il y a une absence ou une pauvreté de l’argumentaire, voire un manque d’assurance. 6 Il y a deux voies pour ouvrir le débat. Soit se situer à l’intérieur des textes, soit se situer à l’extérieur.
Le CNDH s’est situé à l’extérieur et c’est normal, c’est un conseil de droits humains, donc il s’appuie sur les lois.

7 Si l’on veut se situer à l’intérieur des textes, le débat est également intéressant. Nous publions la vision de l’un des nombreux théologiens qui estiment que l’égalité successorale est possible, à travers le legs testamentaire. Il y en a beaucoup d’autres. Il faut les écouter. On ne peut en aucun cas les suspecter de porter atteinte à la religion ou à la foi des musulmans.

8 Pour décréter la clôture de l’Ijtihad, de l’exégèse, de l’interprétation et pour contrer les velléités d’émergence d’une autonomie du droit, les oulémas d’il y a dix ou onze siècles avaient annoncé que les sources de la législation devaient se limiter au Coran, aux hadiths, à l’analogie (qiyas) et à l’unanimité (ijmaâ). Mais attention, seuls les oulémas étaient à même d’utiliser ces sources. Ce qui s’appelle fermer la porte au débat.
9 L’Islam est une grande religion qui a été avantgardiste en matière de droits humains. Elle a prôné, en des temps reculés, des valeurs d’une élévation inconnue jusque là. Mais elle a été instrumentalisée par des tribus, des hommes, une vision patriarcale, des contextes politiques et économiques différents d’aujourd’hui. Ce qui perdure comme excès puise ses origines dans trois postulats inacceptables de nos jours: que l’homme est supérieur à la femme; que le Musulman est supérieur au nonMusulman; que l’homme libre est supérieur à l’esclave. Si vous acceptez ces postulats, vous devez accepter les excès qui en découlent. Si vous les refusez, vous devez être conséquent avec vousmême.
10 La recommandation du CNDH, audelà des réactions émotionnelles qu’elle suscite, vient interpeller chacun d'entre nous. Nous portons tous, dans l’aire musulmane, à la fois le poids de la modernité et celui de la tradition, mais à des degrés divers en
fonction de la personne. La recommandation du CNDH met à nu la contradiction qu’il y a en chacun de nous.

Affrontons les choses, regardonsles avec les yeux de la raison et non avec les émotions, faisons preuve d’autocritique et débattons.

http://www.medias24.com/IDEES/Edito...-de-polemiquer-il-faut-accepter-le-debat.html
 
la solution est que la femme porte son nom de jeune fille après le mariage et chacun un compte
et un compte commun ce qui permet a chacun de garder son héritage d'avant le mariage
acté chez le notaire
 
la solution est que la femme porte son nom de jeune fille après le mariage et chacun un compte
et un compte commun ce qui permet a chacun de garder son héritage d'avant le mariage
acté chez le notaire
de toutes les façons ,au Maroc ,on ne peut pas toucher aux textes du coran .on peut les contourner par une solution dans la vie et non audelà.
 
Salut,
Une vaste fumisterie médiatico-politique qui n'a aucun sens, vu qu'elle touche à l'esprit de la Constitution, qu'il faudrait revoir à l'aune de l'égalité en amendant les articles 3, mais aussi 43, touchant à l'Islam religion d’état et à la Royauté en terme de succession ...
Durant des siècles des Rois se sont succédé sur le trône du Maroc, de Père en Fils ...
Dans nos campagnes la remise en question de l'héritage, "bousculera" les traditions, pour ne pas dire comment une telle mesure risque d'être accueillie ...
Les valeurs ancestrales et religieuses sont remises en question, par une minorité, empiétant sur les prérogatives de la Commanderie des croyants, dans quel but : ouvrir la boite de Pandore ?

Le Parti socialiste suite aux diverses déclarations en matières religieuses, a été boudé ...

Le PAM ayant un background rural, se hasarde sur un terrain glissant, et je suis convaincu que les prochaines élections législatives sanctionneront, les partisans d'une égalité remettant en cause des préceptes coraniques ...

La meilleure issue serait de soumettre cette question à un référendum populaire, car la voix du Peuple pèse plus que toute convention internationale signée, ratifiée ou non ...

Bref, une "égalité utopique" qui remet en question nos valeurs, nos Institutions et notre devise nationale sur les trois volets Religieux, Patrie et patrimoine hérité, Monarchie (règles successorales) ..

Qui peut faire mieux ?

De quelle égalité parle-t-on : dans l'héritage ? Pourquoi réduire cette approche uniquement au sein de la famille et non pas l'étendre à toute la société entre riches et pauvres, les uns héritant de fortunes à partager avec les autres, ceux qui n'héritent que les misères ?
Où s'arrête l'interrogation et la remise en question d'un système ?
Qu'apporte cette égalité : L'assurance d'hériter ? L'assurance de vivre jusqu'à pouvoir hériter ? Avec une population pauvre ?
Bref, une mascarade ...


Allah, al Watan, Al Malik ...
 
Dernière édition:
Comme on a fait pour le code de famille et plus précisément le volet Polygamie,On peut confier le partage a un conseil de famille qui le soumettra au cadi.Si l'homme est a la charge d'une grande famille et l'entretien bien, on le favorise ou plutôt on respecte les textes.Si la femme vit seule sans appui, on doit partager l'héritage a part égale. Il faut éloigner les cousins lointains, ils faussent tout. Je connais quelqu'un qui vit au USA et n'a que quelques liens avec le défunt s'est empare d'une grande partie de la richesse de son oncles ,on laissant aux filles des miettes alors que ces dernières s'occupaient a merveilles de leur père. C'est injuste
 
Egalité ?

Deux sœurs héritent des parts égales, par division sans soulte, au sens du droit musulman et au sens comptable. Cependant il s’avère qu’au fil du temps, l’une des villas a vu la destination de son terrain, changer de zone villa à zone d’immeuble, enregistrant une plus valu confortable, faisant que cette égalité au départ, ne l’était plus à l’arrivée

Dans une autre région le tirage au sort de parcelles agricoles, dans un partage équitable, toujours au sens du droit musulman et en terme de qualité des sols et de superficie, a fait qu’une héritière s’est retrouvée avec une carrière de gravier en sous-sol, lui assurant des revenus bien plus importants que les autres cohéritiers et frères.

Des héritières se retrouvent parfois, mieux loties que leurs propres frères, du fait de l’évolution de la valorisation de leur patrimoine.

Des héritiers sont morts, juste après avoir hérité …

Ainsi, ce concept d’égalité en héritage, n’est pas absolu, mais relatif, temporaire et surtout spécifique et particularisant : ce que l’on hérite est relatif à la situation de sa famille, des biens et la succession d’un pauvre ne sera jamais l’égale de celle d’un riche … Ce n'est pas un principe général, dans ce cas, mais particulier, car il est restreint à la succession dans une famille donnée.

Le précepte coranique, en tant que « loi » de la charia, acceptée par tous, limite les litiges.
Pas un seul rural, n'acceptera une telle mesure, pour des raisons religieuses comme matérielle, renâclant à faire la part belle au beau-frère ...
Enfin, une anecdote moderne et triste, une jeune femme hérite un patrimoine substantiel et donne procuration à son mari, qui n'hésite pas à transférer les propriétés à un membre de sa famille, avant de divorcer ...

Elouerth dah zaatout ...
 
la solution est que la femme porte son nom de jeune fille après le mariage et chacun un compte
et un compte commun ce qui permet a chacun de garder son héritage d'avant le mariage
acté chez le notaire

Normalement si on suit les règles de la sharia ça devrait déjà être comme ça pour tout le monde, la femme DOIT garder son nom de jeune fille et elle DOIT avoir un compte séparé.

Pour les règles de l'héritage, il faut voir, la sharia est juste et il y'a de nombreux cas où la femme hérite autant voire plus que l'homme, mais il faut que toutes les règles soient appliquées pour que le seul cas où elle touche moins que l'homme soit juste.
 
Une nouvelle confrontation entre conservateurs et moderniste se profile au Maroc. Les protagonistes sont deux organismes officiels rattachés directement au roi Mohammed VI.




Le Conseil supérieur des oulémas prépare sa répliquer aux recommandations du Conseil national des droits de l'Homme, notamment sur la question de l’héritage.

Le Conseil supérieur des oulémas (CSO) s’apprête à réagir à la proposition du CNDH d’amender le Code de la famille afin de permettre aux femmes de bénéficier des mêmes droits successoraux que les hommes, nous confie une source au ministère des Affaires islamiques.





L’instance officielle religieuse du Royaume estime que le CNDH a dépassé ses prérogatives en empiétant sur un domaine strictement réservé au Commandeur des croyants qui est à juste titre le président du CSO.




Les oulémas seraient en train de préparer leur réponse afin qu’elle soit claire et directe « mais sans tomber dans les dérives de certaines réactions de personnes ne relevant pas de sa tutelle », précise la même source.



Une allusion aux sorties médiatiques de religieux marocains demandant, par exemple, le jugement des responsables du CNDH.




Ainsi, le très controversé cheikh Abdebari Zemzemi a qualifié la recommandation de la révision des règles de l’héritage en vigueur au Maroc d’appel à la « Fitna » et à la « discorde ». Et c’est d’ailleurs le même son de cloche auprès quasiment de tous les religieux « indépendants ». Ce qui met davantage de pression sur l’institution officielle qui se doit de répliquer au CNDH mais de façon modéré.

Le Conseil a déjà répondu en 2008 au roi

« La position du Conseil supérieur des oulémas devrait être un rappel à l’ordre adressé à certaines milieux modernistes », souligne notre interlocuteur, ajoutant que le CSO s’était déjà exprimé sur le sujet il y a sept ans. Pour mémoire le 19 décembre 2008, le Conseil avait publié un communiqué sur l’annonce, faite neuf jours auparavant, par le toi Mohammed VI de la levée des réserves du Maroc sur certaines articles (2,9 et 16) de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard de la femme.

Dans une lettre adressée au CCDH (devenu depuis CNDH) à l’occasion du 60ème anniversaire de la Journée mondiale des droits de l’Homme, que ces « réserves [étaient] devenues caduques du fait des législations avancées qui ont été adoptées par notre pays ».




Prenant le contre-pied de l’engagement royal, le Conseil des oulémas avait souligné, mais avec déférence, que les « constantes religieuses et les préceptes de la Charia énoncés par le Saint Coran ne peuvent faire l’objet d’Ijtihad comme c’est le cas notamment pour les préceptes régissant l’héritage ».



Et de conclure que « Amir Al Mouminine est le garant de l’attachement à ces constantes et qui conduit le pays vers toutes les formes de progrès, ouvert et bénéfique, ne peut recommander l’illicite ou interdire le licite ».










http://fr.africatime.com/articles/f...erieur-des-oulemas-prepare-sa-reponse-au-cndh
Salam alaykoum,

Et sur le riba ? Peuvent-ils nous donner une réponse sur le riba ?
Est-ce l'islam à la carte ?
 
J'ai une amie qui n'a herite que les miettes apres le deces de son defunt pere avec qui elle etait tres proche et sa "faute"
etait qu'elle est fille unique.
La famille du pere a presque tout raffle alors qu'il ne le visitait presque jamais pendant qu'il etait en vie ou meme pendant
qu'il etait malade.Par contre ces vautours etaient bien present apres sa mort.
Quelle horreur en tout cas qu'on temoigne ce type d'injustice.
 
J'ai une amie qui n'a herite que les miettes apres le deces de son defunt pere avec qui elle etait tres proche et sa "faute"
etait qu'elle est fille unique.
La famille du pere a presque tout raffle alors qu'il ne le visitait presque jamais pendant qu'il etait en vie ou meme pendant
qu'il etait malade.Par contre ces vautours etaient bien present apres sa mort.
Quelle horreur en tout cas qu'on temoigne ce type d'injustice.
d'ou l'interet d'un testament
 
J'ai une amie qui n'a herite que les miettes apres le deces de son defunt pere avec qui elle etait tres proche et sa "faute"
etait qu'elle est fille unique.
La famille du pere a presque tout raffle alors qu'il ne le visitait presque jamais pendant qu'il etait en vie ou meme pendant
qu'il etait malade.Par contre ces vautours etaient bien present apres sa mort.
Quelle horreur en tout cas qu'on temoigne ce type d'injustice.
c'est vrai que les femmes sont bien trop désavantager, l'exemple est ma belle mere, alors que ses freres ont partager un immeuble pour chaqu'un un somptueux appartement de plus de 130 m² , elle n'a heriter que d'un petit garage dans le meme immeuble qui lui sert de remise....sans parler du partage de l'argent.
 
Une autre alternative serait que les parents mettent leur biens sous le nom de leurs filles et fils (equitablement)
pendant qu'ils sont en vie pour les proteger a l'avance de cette loi.

et si les enfants tombent et se marient avec des enfoirés, c'est encore pire. c'est un étranger qui profitent de tes biens et non pas des membres de ta famille.

la seule solution, pour que l'homme africain entre dans l'histoire, rétablir la justice entre les hommes et les femmes.

mais si les musulmans ont met tellement de temps avant d'abolir l'esclavage, il ne faut pas s'étonner de la lenteur avant de se remettre en question.
 
et si les enfants tombent et se marient avec des enfoirés, c'est encore pire. c'est un étranger qui profitent de tes biens et non pas des membres de ta famille.

la seule solution, pour que l'homme africain entre dans l'histoire, rétablir la justice entre les hommes et les femmes.

mais si les musulmans ont met tellement de temps avant d'abolir l'esclavage, il ne faut pas s'étonner de la lenteur avant de se remettre en question.

Les enfants d'abord avant tout chose. Oncles, tantes et tout ca ce n'est pas la meme chose que tes propres enfants. desole.
Qu'ils risquent de se marier avec un ou une enfoir(e) ou pas ca reste leur choix. Sinon ca pourrait aussi etre la tante ou
l'oncle qui risqueraient aussi de marier avec un ou une enfoire(e).
Sinon je suis d'accord avec le reste.
 
et si les enfants tombent et se marient avec des enfoirés, c'est encore pire. c'est un étranger qui profitent de tes biens et non pas des membres de ta famille.
ie
la seule solution, pour que l'homme africain entre dans l'histoire, rétablir la justice entre les hommes et les femmes.

mais si les musulmans ont met tellement de tempsus je s avant d'abolir l'esclavage, il ne faut pas s'étonner de la lenteur avant de se remettre en question.
Tout a fait d'accord avec toi. Ma fille cadette qui n'a pas réussie dans sa vie contrairement a ces sœurs et frères m'a demandée de lui faire don de l'un de mes 3 appartements.D'abord j'ai trouve que c'est injuste envers mes autres enfants .secondo je perdurerai ma satisfaction personnelle. D'avoir réussi a avoir ce patrimoine âpres un dur labour et surtout si ma fille atteint d'une maladie d'hormone meurt avant moi, c'est son mari qui va profiter de l'appartement que j'ai paye avec ma sueur pendant 24 ans et en plus je le supporte pas dans mon cœur. La seule solution c'est le testament mais est ce autoriser en islam?
 
Retour
Haut