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«Un projet diabolique»
· Les professionnels du tourisme crient au scandale
· Ils promettent «d’aller jusqu'au bout» contre Chabat
«Diabolique». C’est par ce terme qu’un membre du Conseil régional du tourisme (CRT-Fès) a qualifié le dernier projet de Hamid Chabat relatif à la fermeture des bars. En effet, la réaction du CRT ne s’est pas faite attendre après que le maire istiqlalien ait annoncé que son conseil s’apprête à fermer les bars, bistrots, épiceries et tous les points de vente d’alcool. D’ailleurs, la décision a été votée par la majorité des élus (89 sur 96) hier, lors de la session ordinaire du Conseil communal.
La veille, les professionnels du tourisme s’étaient réunis dans l’urgence. Outre la diffusion d’un communiqué accusant le maire de «prendre des décisions à des fins purement politiques», ils menacent «d’aller jusqu’au bout pour protéger leur secteur». Normal puisque tous les touristes qui viennent à Fès ne le font pas seulement pour prier (ndlr: Chabat a comparé la capitale spirituelle aux Lieux Saints et notamment à La Mecque et Al Qods). Le CRT rappelle que la ville s’est engagée dans de grands projets d’investissement dans le cadre du Programme du développement régional du tourisme (PDRT). Lequel donne un intérêt particulier à l’animation.
Pour le CRT, la décision de fermer les bars n’appartient pas au Conseil de la ville. Ce sont les autorités locales, services de la police et plus particulièrement les renseignements généraux (RG) qui participent à l’attribution des licences de débits de boissons alcoolisées. Toutefois, la mairie pourrait s’appuyer sur le volet nuisances, sur l’hygiène, les heures d’ouverture... C’est le maire qui se porte garant de la santé des citoyens de sa ville.
Reste à signaler qu’à l’heure où nous mettions sous presse, le Conseil avait avalisé d’autres points à la majorité absolue: fermeture des lieux publics où l’on propose la chicha, les jeux de hasard. A proximité des sanctuaires de Sidi Ahmed Tijani, Moulay Idriss et Karaouiyine. L’autre texte sur les bars et boîtes de nuit n’est pas passé. A la place… on s’est battu.
J. R.
L'Economiste
«Un projet diabolique»
· Les professionnels du tourisme crient au scandale
· Ils promettent «d’aller jusqu'au bout» contre Chabat
«Diabolique». C’est par ce terme qu’un membre du Conseil régional du tourisme (CRT-Fès) a qualifié le dernier projet de Hamid Chabat relatif à la fermeture des bars. En effet, la réaction du CRT ne s’est pas faite attendre après que le maire istiqlalien ait annoncé que son conseil s’apprête à fermer les bars, bistrots, épiceries et tous les points de vente d’alcool. D’ailleurs, la décision a été votée par la majorité des élus (89 sur 96) hier, lors de la session ordinaire du Conseil communal.
La veille, les professionnels du tourisme s’étaient réunis dans l’urgence. Outre la diffusion d’un communiqué accusant le maire de «prendre des décisions à des fins purement politiques», ils menacent «d’aller jusqu’au bout pour protéger leur secteur». Normal puisque tous les touristes qui viennent à Fès ne le font pas seulement pour prier (ndlr: Chabat a comparé la capitale spirituelle aux Lieux Saints et notamment à La Mecque et Al Qods). Le CRT rappelle que la ville s’est engagée dans de grands projets d’investissement dans le cadre du Programme du développement régional du tourisme (PDRT). Lequel donne un intérêt particulier à l’animation.
Pour le CRT, la décision de fermer les bars n’appartient pas au Conseil de la ville. Ce sont les autorités locales, services de la police et plus particulièrement les renseignements généraux (RG) qui participent à l’attribution des licences de débits de boissons alcoolisées. Toutefois, la mairie pourrait s’appuyer sur le volet nuisances, sur l’hygiène, les heures d’ouverture... C’est le maire qui se porte garant de la santé des citoyens de sa ville.
Reste à signaler qu’à l’heure où nous mettions sous presse, le Conseil avait avalisé d’autres points à la majorité absolue: fermeture des lieux publics où l’on propose la chicha, les jeux de hasard. A proximité des sanctuaires de Sidi Ahmed Tijani, Moulay Idriss et Karaouiyine. L’autre texte sur les bars et boîtes de nuit n’est pas passé. A la place… on s’est battu.
J. R.
L'Economiste