Fès: Une jeune femme sauvagement attaquée au vitriol

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Casablanca d'antan
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RIEN ne sera plus comme avant pour Zineb Moufarreh. L’histoire de cette jeune femme agressée sauvagement samedi dernier scandalise la population fassie.
Zineb, épouse d’un ex-champion d’arts martiaux, Mustapha Lakhssem, a été pratiquement défigurée à vie après une attaque au vitriol (acide sulfurique). L’agression a eu lieu le soir au moment ou la jeune femme s’apretait à quitter une salle de sport. Deux individus à moto, se sont alors approchés d’elle, l’aspergeant, avant de prendre la fuite, selon des témoins oculaires. Les agresseurs portaient des casques.
La victime a été évacuée d’urgence vers une clinique privée à Fès. Entre peur et psychose, les proches de Zineb, eux, n’en reviennent toujours pas. «Nous avons confiance en la Justice. J’espère que les agresseurs seront identifiés dans les brefs délais». Zineb pour sa part accuse ouvertement son mari. «Nous sommes en instance de divorce. Il m’a menacé à maintes reprises que si on divorçait, il allait me rendre la vie dure et que je ne pourrais plus voir mon visage dans une glace…et il l’a fait», affirme la victime encore sous le choc. Sur le détail de son agression, elle affirme que les deux individus l’on menacé de récidive et que son mari serait «arrivé rapidement sur les lieux du forfait. Ce qui lui a semble bizarre». La mère va plus loin. «Il a même appelé ma fille pour se réjouir de ce qui lui est arrivé» affirme-t-elle. Sur les raisons de cette tension, elle souligne que sa fille Zineb a souhaité divorcer après avoir été victime de violence conjugale.
Des accusations que Mustapha Lakhssem réfute fermement. Contacté par L’Economiste, il confirme bien l’existence d’une procédure de divorce et «qu’il allait se séparer de Zineb sans problème cette semaine puisque leur divorce devait être prononcé lundi». Les raisons de la tension, lui les attribue à «une belle mère qui nous menait la vie dure avant de poursuivre «qu’on lui avait menti sur la vie antérieure de Zineb, qui était en réalité une femme divorcée».
A l’heure où nous mettions sous presse, Lakhssem devait se rendre, à Fès suite à une Convocation du Procureur du Roi auprès la Cour d’Appel après l’accusation directe de son ex-épouse.

L'Economiste
 
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