Feuilleton : pour tester mon amour, elle m'a fait croire qu'elle était dans le coma

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion AncienMembre
  • Date de début Date de début
Ca me dérange mais alors pas du tout ! Mais alors pas du tout ! Et encore moins si c'est pour nous livrer une belle prestation littéraire ... Pas mal ce debut de story. Tu connais un chauffeur de bus ? Ca ressemble à du vécu ! Il y'a une suite ?

Continue à écrire ce que tu veux !!!

J'ai relu mon texte en diagonale.

Note à moi-même : Ne plus écrire au milieu de la nuit sauf si je souhaite me lancer dans une carrière d'écrivain de illettrisme --'

J'ai honte :rouge:
 
Ca me dérange mais alors pas du tout ! Mais alors pas du tout ! Et encore moins si c'est pour nous livrer une belle prestation littéraire ... Pas mal ce debut de story. Tu connais un chauffeur de bus ? Ca ressemble à du vécu ! Il y'a une suite ?

Continue à écrire ce que tu veux !!!

Sinon, non, je ne connais pas de chauffeur de bus, et c'est pas vécu.
C'est juste que je savais pas quoi écrire, et en décidant du métier du personnage, je me suis dit qu'il allait parler des passager :p
 
C'est où la suite de l'histoire? je me suis amusé à te lire. Belle plume bro :cool:

Merci beaucoup Arijj, ca me touche. J'écris au taf, durant les quelques pauses que je peux m'aménager. C'est pourquoi il y'a pas mal d'irrégularités. Je publie trois grosses suites j'espère avant ce soir. Merci de ton interet ...

:D Gariaudis ... ça ressemble au nom d'un produit bancaire haha

Je fais la même chose avec mes neveux, ils adorent lorsque je change de voix en fonction du personnage : )

Hahàha la même. Il y'a quelques années, j'avais lu un bouquin sur la structure des contes et légendes. Ca m'a permis de mieux comprendre le schéma narratif des contes. Du coup j'invente des histoires à la volée. Gariaudis est un dragon qui ne sait pas cracher du feu, un beau jour, en sauvant une loutre de la noyade, on lui révèle le secret du feu ... milles épreuves l'attendent pour atteindre le fameux Mont du Feu .... Ils sont à fond dedans. Ca me permet de leurs donner des petites leçons de vie et de leur apprendre des noms d'animaux, de lieux etc ....


J'ai relu mon texte en diagonale.

Note à moi-même : Ne plus écrire au milieu de la nuit sauf si je souhaite me lancer dans une carrière d'écrivain de illettrisme --'

J'ai honte :rouge:

Ton texte est très très bien écrit. J'ai particulièrement adoré ce mélange de sentiment qu'on vit tous. Cette contradiction entre la satisfaction de notre vie présente et la jalousie de celles des autres. Pour un texte que tu as dû rédiger en quelques minutes c'est magnifique. Sérieux continue.

Tu ne le sais pas, mais je poste sur plusieurs forums. Dans certains forums, ils s'amusent à faire des spin-off. Ils prennent un des personnages et racontent ce qu'il pensait lors de ma rencontre : Fou rire garanti. Je kif trop.

Alors oui ECRIS !!!!!
 
Merci beaucoup Arijj, ca me touche. J'écris au taf, durant les quelques pauses que je peux m'aménager. C'est pourquoi il y'a pas mal d'irrégularités. Je publie trois grosses suites j'espère avant ce soir. Merci de ton interet ...



Hahàha la même. Il y'a quelques années, j'avais lu un bouquin sur la structure des contes et légendes. Ca m'a permis de mieux comprendre le schéma narratif des contes. Du coup j'invente des histoires à la volée. Gariaudis est un dragon qui ne sait pas cracher du feu, un beau jour, en sauvant une loutre de la noyade, on lui révèle le secret du feu ... milles épreuves l'attendent pour atteindre le fameux Mont du Feu .... Ils sont à fond dedans. Ca me permet de leurs donner des petites leçons de vie et de leur apprendre des noms d'animaux, de lieux etc ....




Ton texte est très très bien écrit. J'ai particulièrement adoré ce mélange de sentiment qu'on vit tous. Cette contradiction entre la satisfaction de notre vie présente et la jalousie de celles des autres. Pour un texte que tu as dû rédiger en quelques minutes c'est magnifique. Sérieux continue.

Tu ne le sais pas, mais je poste sur plusieurs forums. Dans certains forums, ils s'amusent à faire des spin-off. Ils prennent un des personnages et racontent ce qu'il pensait lors de ma rencontre : Fou rire garanti. Je kif trop.

Alors oui ECRIS !!!!!

Si je le sais, je voulais te dire qui j'étais mais je ne sais pas comment envoyer un MP.
Pas de commentaire sur le fait de ne pas savoir envoyer d'MP stp --'
 
Dernière édition:
Continue des que tu peux

Le reste de la matinée, avant l’heure du déjeuner où il était contraint à nouveau de transporter les « jeunes », beaucoup moins de monde empruntait le bus. Mais il y avait quand même quelques habitués, ses fidèles passagers qui comme s’ils aillaient à l’usine, pointé leur carte navigo tous les jours de la semaine à la même heure. Le genre qui vous disait « Mais vous êtes en retard de 4 minutes aujourd’hui, qu’est-ce qui s’est passé ? »

Parmi eux, il avait une jeune mère de famille, sans doute au foyer, vu que Kamel la voyait monté tous les jours dans le bus à l’arrêt Les Tulipes à 10h09, elle descendait 6 arrêt plus tard à l’arrêt Les Saules qui était situé juste en face d’un grand parc mondialement connu, dans lequel, elle allait surement se promener avec ces deux enfants, tous deux encore trop jeune pour aller à l’école.

Le plus jeune des enfants était une petite fille, Kamel le savait grâce aux bodys roses et aux robes de saisons portés par le bébé que Kamel pouvait entrevoir lorsque la mère le sortait de son landau. Elle devait être âgée de tout au plus 4 mois, mais Kamel n’en était pas certain, il n’était pas très doué pour deviner les âges en général et encore moins celui des enfants aussi jeunes.

L’autre enfant, un petit garçon qui se tenait toujours sur la poussette, discipliné, poli et affichait un calme permanent qui lui donnait un coté mature et adulte malgré son très jeune âge. Ce comportement très remarqué valait régulièrement des compliments de la part des autres usagers du bus à la mère de cet enfant qui devait être âgé de deux ans.

Il avait un beau visage rond, des traits fins et des cheveux noirs très foncés qui mettait en valeur ses yeux verts clairs, ce qui valait à la mère en plus des compliments sur le comportement de son enfant, bien d’autres, plus nombreux encore, portant quant à eux sur son physique.

Il ne ressemblait pas du tout à la mère, une blonde frêle avec un carré court aux yeux marrons noisette, un visage ovale et des pommettes saillantes encore plus marqué du fait de sa maigreur. Elle était mignonne malgré les cernes qui lui couvrait le visage et qui devaient sans doute lui donner plusieurs années de plus. Mais sa maigreur avait quelque chose d’effrayant, elle était si fine que lorsque celle-ci donnait la main à son jeune fils, il ressemblait que c’est lui qui la guidait et non l’inverse.

Kamel savait pertinemment que c’était une femme battue, en dehors de son attitude craintive, toujours en retrait, du fait qu’elle semblait être toujours sur le qui-vive comme un militaire se préparant à une attaque ennemie, il avait constaté qu’elle sursautait au moindre bruit, ses yeux révélaient dans ses moments une impression de total panique. Il se rappela notamment la fois où le pneu d’une voiture creva à quelque mètre d’eux, ce qui eu pour effet d'engendrer une détonation importante, il vit que la mère de famille s’était abaissée et se couvrait la tête de ses deux bras.

Et puis de toute façon, en dehors de son comportement, il avait bien remarqué les marques et les traces de coup sur son corps et son visage, même si elle les cachait avec ses vêtements, ses chemises à manches longues et ses jupes qui lui cachaient entièrement les jambes qu’elle abordait tout au long de l’été.

Elle ne se maquillait jamais, alors il le remarquait quand elle mettait du fonds de teint, et il n’était pas dupe des raisons de cette coquetterie nouvelle. Il savait tout autant qu’elle n’avait pas de raison de porter de grosses lunettes de soleil noires lui couvrant la moitié du visage dans un bus.

Mais malgré les stratagèmes de la jeune mère de famille, il avait tout de même remarqué les marques sur les zones visible de son corps, son époux dans sa folie ne réfléchissait sans doute pas à l’endroit où frapper pour que cela reste le plus discret possible, à l’inverse de sa femme il n’avait pas l’air de chercher à camoufler ce qui se passait dans le secret de leur maison, à moins qu’il ne comptât sur sa femme pour couvrir tout cela.

C’est ainsi que Kamel vit par le passé des hématomes sur son cou, des marques sur sa joue, son bras dans le plâtre, un bandeau couvrant sa main gauche, des pansements sur son front. Il avait aussi remarqué le bout de ses doigts couvert de bleus et de traces, comme si on les avait écrasés de tout son poids. Il avait même remarqué une fois, les traces de mégot de cigarette sur le dos de sa main.

Visiblement l’époux n’y allait pas de main morte.
 
Dernière édition:
Continue des que tu peux

Suite

Vu l’arrêt où elle montait, elle vivait sans doute dans une belle maison familiale où dans une résidence dite de standing, le genre où vous avez un gardien à disposition qui peut aller chercher vos vêtements au pressing ou faire vos courses, où vous avez une salle de sport commune et une sécurité ultra renforcée pour éviter la venue des indésirables. Si c’était le second choix, les voisins savaient sans doute ce qu’elle endurait. Il se demandait si comme lui, ils faisaient semblant de ne rien voir. La famille de la femme, elle, avait sans doute constaté quelque chose, à moins qu’elle n’en ait pas, à moins que son mari l’ait isolée coupant ainsi sa femme d'eux. Peut-être même l’a-t-il coupé de tout, sa famille, ses amis, le travail, le monde.

D’ailleurs, c’était sans doute le cas, vu l’état d’angoisse dans lequel elle était à chaque fois qu’un usager s’adressait à elle ou parlait à son garçon, elle n’avait probablement pas souvent l'occasion d'avoir des interactions sociales, pire, celles-ci l'effrayaient.

Kamel se demandait aussi quand viendrait le jour, où il ne trouverait plus cette femme accompagnée de ces enfants à 10h09 à l’arrêt les Tulipes, ce jour arriverait probablement tôt ou tard.

Quand il ne verra plus la femme prendre son bus, qu’il ne sera pas ce qu’il est advenu de ces deux enfants qu’ils l’accompagnent, alors il ne pourra pas s’empêcher de se demander si lui aussi en un sens est fautif. S’il est certain que l’on responsable de soi, l’est-on aussi des autres ?
 
Dernière édition:
Le reste de la matinée, avant l’heure du déjeuner où il était contraint à nouveau de transporter les « jeunes », beaucoup moins de monde empruntait le bus. Mais il y avait quand même quelques habitués, ses fidèles passagers qui comme s’ils aillaient à l’usine, pointé leur carte navigo tous les jours de la semaine à la même heure. Le genre qui vous disait « Mais vous êtes en retard de 4 minutes aujourd’hui, qu’est-ce qui s’est passé ? »

Parmi eux, il avait une jeune mère de famille, sans doute au foyer, vu que Kamel la voyait monté tous les jours dans le bus à l’arrêt Les Tulipes à 10h09, elle descendait 6 arrêt plus tard à l’arrêt Les Saules qui était situé juste en face d’un grand parc mondialement connu, dans lequel, elle allait surement se promener avec ces deux enfants, tous deux encore trop jeune pour aller à l’école.

Le plus jeune des enfants était une petite fille, Kamel le savait grâce aux bodys roses et aux robes de saisons portés par le bébé que Kamel pouvait entrevoir lorsque la mère le sortait de son landau. Elle devait être âgée de tout au plus 4 mois, mais Kamel n’en était pas certain, il n’était pas très doué pour deviner les âges en général et encore moins celui des enfants aussi jeunes.

L’autre enfant, un petit garçon qui se tenait toujours sur la poussette, discipliné, poli et un calme permanent qui lui donnait un coté mature et adulte malgré son très jeune âge. Ce comportement très remarqué valait régulièrement des compliments de la part des autres usagers du bus à la mère de l’enfant qui devait être âgé de deux ans.

Il avait un beau visage rond, des traits fins et des cheveux noirs très foncés qui mettait en valeur les yeux verts clairs de l’enfant, ce qui valait à la mère en plus des compliments sur le comportement de son enfant, bien d’autres, plus nombreux encore portant quant à eux sur son physique.
Il ne ressemblait pas du tout à la mère, une blonde frêle avec un carré court aux yeux marrons noisette, un visage ovale et des pommettes saillantes encore plus marqué du fait de sa maigreur. Elle était mignonne malgré les cernes qui lui couvrait le visage et qui devaient sans doute lui donner plusieurs années de plus. Mais sa maigreur avait quelque chose d’effrayant, elle était si fine que lorsque celle-ci donnait la main à son jeune fils, il ressemblait que c’est lui qui la soutenait et non l’inverse.

Kamel savait pertinemment que c’était une femme battue, en dehors de son attitude craintive, toujours en retrait, du fait qu’elle semblait être toujours sur le qui-vive comme un militaire se préparant à une attaque ennemie, il avait constaté qu’elle sursautait au moindre bruit, ses yeux révélant alors une impression de total. Il se rappela la fois où le pneu d’une voiture creva à quelque mètre d’eux, ce qui engendra une détonation importante, il vit que la mère de famille s’était abaissée et se couvrait la tête de ses deux bras.

Et puis de toute façon, en dehors de son comportement, il avait bien remarqué les marques et les traces de coup sur son corps et son visage, même si elle les cachait avec ses vêtements, ses chemises à manches longues et ses jupes qui lui cachaient entièrement les jambes qu’elle mettait tout au long de l’été.

Elle ne se maquillait jamais, alors il le remarquait quand elle mettait du fonds de teint, et il n’était pas dupe des raisons de cette coquetterie nouvelle. Il savait tout autant qu’elle n’avait pas de raison de porter de grosses lunettes de soleil noires lui couvrant la moitié du visage dans un bus.

Mais malgré les stratagèmes de la jeune mère de famille, il avait tout de même remarqué les marques sur les zones visible de son corps, son époux dans sa folie ne réfléchissait sans doute pas à l’endroit où frapper pour que cela reste le plus discret possible, à l’inverse de sa femme il n’avait pas l’air de chercher à camoufler ce qui se passait dans le secret de leur maison, à moins qu’il ne comptât sur sa femme pour couvrir tout cela.
C’est ainsi que Kamel vit par le passé des hématomes sur son cou, des marques sur la joue, un bras dans le plâtre, un bandeau couvrant sa main bandeau, des pansements sur son front. Il avait aussi remarqué le bout de ses doigts couvert de bleus et de traces, comme si on les avait écrasés de tout son poids. Il avait même remarqué une fois, les traces de mégot de cigarette sur le dos de sa main.

Visiblement l’époux n’y allait pas de main morte.

 
J'en pouvais plus avec ton histoire de garde du corps et de médecin ... j’espérais qu'ils tombent également aussi sous le charme :D

Non, voyons, eux, c'est des professionnels choisis justement par le gouvernement pour leur capacité à résister aux plus fortes épreuves :p

L'épreuve Septime, c'est désormais un test obligatoire dans le GIGN et le RAID, pour prouver qu'on est capable de lutter contre tout.
 
Retour
Haut