Je vais essayé du coup.
@Septime
Si ca te dérange dit le moi, je comprendrais parfaitement, en plus, c'est sans doute pas la place.
Il était une fois un jeune homme nommé Kamel, celui-ci travaillait comme chauffeur de bus dans les Haut-de-Seine.
Tout au long de la journée, lorsqu'il conduisait son bus dans une ville dite bourgeoise du département des Hauts-de-Seine, il faisait face à un monde qui lui était radicalement différent du sien.
Tôt dans la matinée, il transportait les cadres, indépendants et chefs d'entreprises qui se rendaient à la gare de la ville, pour prendre le rer qui les raménerait our la plupart dans les hautes tours du quartier de la Défense, la seule observation de ces tours à défaut de vous donnez la nausée, vous provoquez des vertiges.
Kamel ne les enviait pas du tout, après tout, il aimait son travail, conduire des bus toute la journée, mais surtout ce qu'il aimait c'était observer les populations diverses qu'il transportait, il se sentait un peu un sociologue dans l'âme analysant les différentes population en fonction des quartiers qu'il était amené à traverser.
En tout cas, ce qui était certain, c'est que pour rien au monde, il n'aurait échanger sa place contre celle des travailleurs appartenant à cette classe que l'on dit moyenne haute et même pour certains aisés.
Passer une longue journée dans une tour dans la hauteur comme la tour de babel semblait vouloir défier Dieu en personne, rester des heures devant un écran, passer de réunion en réunion, avoir pour unique objectif de "remplir ses chiffres", de "faire du profit", vivre avec ce mal moderne, ce mal du siècle qu'est le stress et finalement faire de ces hautes tours de verre un cercueil dans lesquels l'âme humaine finit pas s'éteindre lentement dans ces lieux où le profit passe avant l'humain, tout ça ce n'était pas pour lui. C'est donc pour cela que l'on doit faire des études, s'instruire, que l'on se tue à la tâche dans des grandes écoles ? c'est donc l'apport que l'on apporte au monde avec ce savoir durement acquis, c'est la contribution que l'on apporte à notre société, depuis quand faut-il étudier afin de rendre le monde plus misérable plutôt que de l'améliorer ? Quand il analysait les choses ainsi, finalement il regrettait peu d'avoir arrêter ces études dès la 3 ème.
Un peu plus tard dans la matinée, il avait le droit à la visite des collégiens et des lycéens qu'ils transportaient jusqu'à leur établissement. Ces jeunes comme il les appelait alors qu'il ne devait avoir que 4 ans de plus que les élèves de terminal le dégouttaient.
Ils les haïssaient quand au moment d'aller les récupérer à l'arrêter, ceux-ci se dépêchaient de finir le joint qu'ils avaient à la bouche, il détestait leur langage, leur manque de pudeur, leur incivilité, le fait qu'ils ne disputent, qu'il ne parlent pas mais qu'ils hurlent, ils détestaient les voir scotchés durant tout le trajet sur leur smartphone, comme si le fait de ne plus avoir leurs téléphone en main allait immédiatement les plonger dans un coma profond.
Mais plus que tout, il les détestait d'appartenir à la classe supérieure, des jeunes qui n'avaient à s'inquiétaient de rien, pour qui papa/maman avaient sans doute un plan d'avenir tout tracé, qui iront faire un stage ou un emploi saisonnier là où des proches de leur parent travaille, car eux avaient du réseau, des pistons. Cette jeunesse qui ne connaissait pas les difficultés, ni la misère, après tout tant mieux pour eux si c'était le cas, mais il ne pouvait s'empêcher de les haïr profondément, leur préoccupation semblait toujours être à quel fête ils se rendraient ce weekend, lorsqu'ils racontaient des récits d'indignation, c'était pour s'offusquer de n'avoir eux tels dernière technologie, qu'ils auront de toute façon à Noël ou en échange d'une bonne note.
Et leur manque de pudeur à se comporter comme s'ils n'étaient pas dans des transports publics mais dans un hôtel de passe, il levait souvent les yeux aux ciels en se demandant ce que dirait leur parent s'ils les voyaient.
Lorsque enfin, il avait en vue le collège et le lycée, qui était l'un en face de l'autre, et qu'ouvrant les portes du bus, la joyeuse troupe des adolescents descendaient, il se sentait enfin libéré.