Le fichier Edvige qui permet de recenser dès 13 ans des personnes jugées «susceptibles de porter atteinte à l'ordre public» fait des vagues au sein même du gouvernement. Déjà brocardé par l'opposition et des associations, ce fichier de renseignement policier fait même douter le ministre de la Défense. Hervé Morin a d'ailleurs été séchement rappelé à l'ordre par François Fillon qui défend fermement le dispositif.
Mardi, douze associations et organisations syndicales du collectif anti-Edvige donneront une conférence de presse.
Le Parti socialiste a demandé son retrait et le président du MoDem, François Bayrou, a appelé les élus français à participer à un «mouvement de refus républicain», après avoir saisi le Conseil d'Etat. La présidente du groupe communiste au Sénat, Nicole Borvo Cohen-Seat, a demandé l'organisation d'un débat parlementaire sur «les implications du fichier Edvige en matière de libertés publiques».
Saisi au total de treize recours, le Conseil d'Etat devrait rendre sa décision fin décembre. Un collectif d'associations a par ailleurs déposé un recours afin de demander l'annulation d'un fichier classé secret-défense, baptisé Cristina, qui recense des données similaires à celles du fichier policier Edvige.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a demandé lundi au gouvernement «des explications». Le député PS Manuel Valls souhaite lui que la Commission des lois de l'Assemblée organise des auditions sur ce fichier.
Face à la pluie de critiques, le ministère de l'Intérieur a tenu à préciser : «Il n'y aura ni fichage d'homosexuels, ni de séropositifs, ni de malades» dans le nouveau fichier policier Edvige.
leparisien.fr
Mardi, douze associations et organisations syndicales du collectif anti-Edvige donneront une conférence de presse.
Le Parti socialiste a demandé son retrait et le président du MoDem, François Bayrou, a appelé les élus français à participer à un «mouvement de refus républicain», après avoir saisi le Conseil d'Etat. La présidente du groupe communiste au Sénat, Nicole Borvo Cohen-Seat, a demandé l'organisation d'un débat parlementaire sur «les implications du fichier Edvige en matière de libertés publiques».
Saisi au total de treize recours, le Conseil d'Etat devrait rendre sa décision fin décembre. Un collectif d'associations a par ailleurs déposé un recours afin de demander l'annulation d'un fichier classé secret-défense, baptisé Cristina, qui recense des données similaires à celles du fichier policier Edvige.
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a demandé lundi au gouvernement «des explications». Le député PS Manuel Valls souhaite lui que la Commission des lois de l'Assemblée organise des auditions sur ce fichier.
Face à la pluie de critiques, le ministère de l'Intérieur a tenu à préciser : «Il n'y aura ni fichage d'homosexuels, ni de séropositifs, ni de malades» dans le nouveau fichier policier Edvige.
leparisien.fr