Source : http://www.elwatan.com/contribution...ombre-dans-le-chaos-18-06-2015-297603_120.php
Titre de l’Article : Réveillons-nous avant que l’Algérie ne sombre dans le chaos !
Copier coller du début de l’article du Journal El Watan du 18.06.2015 :
Le 12 mai 2015, des terroristes islamistes assassinent quatre Patriotes à Merouana, près de Batna. Les corps des victimes sont brûlés et ont été retrouvés calcinés dans leur voiture.
Le 19 mai, à Boukram, près de Bouira, 25 terroristes islamistes de l’AQMI et de Jund El Khilafah sont éliminés et un arsenal important est récupéré par l’ANP. Celle-ci a pu aussi intervenir à temps dans la région pour étouffer dans l’œuf et torpiller la tentative des islamistes d’y tenir un conclave.
A eux seuls, ces deux faits mettent en évidence la gravité de la situation sécuritaire du pays et apportent la preuve concrète que le terrorisme islamiste a encore des capacités de nuisance très importantes.
Le slogan mensonger du «terrorisme résiduel» colporté des années durant par les tenants du pouvoir n’a été en fait qu’un enfumage destiné à abuser l’opinion et à faire passer de façon frauduleuse la trahison de la «réconciliation nationale».
Le terrorisme islamiste est encore loin d’être vaincu militairement et encore moins politiquement. Rien n’est encore entamé sérieusement pour s’attaquer à ses causes et à ses fondements.
Avant toute chose, le PLD tient à s’incliner devant toutes les victimes du terrorisme et à présenter une nouvelle fois ses sincères condoléances aux familles concernées. Le PLD rend un grand hommage à l’ANP pour ce fait d’armes qui a permis de porter momentanément un coup sévère au terrorisme et de redonner espoir à la société.
Evidemment, cette victoire militaire sans appel est diversement appréciée. En effet au plan international, il est pour le moins curieux, qu’au moment où l’ANP inflige un revers au terrorisme islamiste, l’Arabie Saoudite se fend d’une déclaration compromettant l’Algérie dans «des affaires de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme».
De qui se moque-t-on ? Qui donc a répandu le feu du fanatisme religieux dans les pays musulmans et dans le monde ? Qui donc est le parrain de l’Internationale islamiste ? Qui donc est le bourreau et qui est sa victime ?
Les prétentions bellicistes affichées au grand jour par l’Arabie Saoudite à l’endroit de l’Algérie ne sont pas fortuites, mais elles sont de mauvais augure pour la stabilité du pays et de la région. L’Arabie Saoudite s’est d’abord arrogée le droit d’augmenter la production de son pétrole d’une manière unilatérale afin d’affaiblir certains pays, dont le nôtre.
Ensuite, elle n’a pas digéré le refus de l’Algérie de prendre part à la guerre qu’elle livre au Yémen avec la bénédiction des Etats-Unis. L’Arabie Saoudite, dont l’objectif stratégique essentiel est de soumettre aux fers du wahhabisme aussi bien les Etats du Moyen-Orient que ceux d’Afrique du Nord, voit d’un très mauvais œil un pays de tradition sunnite comme l’Algérie échapper à son hégémonie politique, d’autant que les liens d’amitié que les Etats-Unis entretiennent avec l’Arabie Saoudite de très longue date semblent connaître une inflexion en faveur de l’Iran.
Par ailleurs, l’Arabie Saoudite, Etat théocratique par excellence, ne peut pas s’accommoder de l’existence de Républiques arabes, fussent-elles des caricatures d’Etats résolument républicains.
C’est pourquoi, l’Arabie Saoudite a offert généreusement ses services à ses maîtres américains et français pour participer à la destruction de l’Irak et de la Libye, puis celle de la Syrie et du Yémen aujourd’hui. Dans un tel contexte, la situation du pays est plus qu’inquiétante.
Elle est même alarmante. Les sources de déstabilisation de l’Algérie émanent de toutes parts, mais le pays ne pourra assurer sa propre survie qu’en gagnant la confiance des couches les plus larges de la société et en s’engageant dans une politique de ruptures pour ouvrir la voie au développement réel du pays.
En tout cas, les derniers remaniements ministériels n’apportent aucun changement significatif. Bien au contraire ! Un mauvais coup est en train de se préparer contre les titres de presse qui refusent de se plier à l’arbitraire du système. Le nouveau promu à l’ANEP, notoirement connu pour être aux ordres du patron du FCE, Ali Haddad, ne lésinera pas sur
les méthodes pour faire du nettoyage. On envisage sans sourciller de liquider des quotidiens aussi prestigieux que El Watan et El Khabar, et bientôt d’autres en leur créant toutes sortes d’entraves et en asséchant leurs sources de rentrées financières.
Pourtant, la participation de ces grands quotidiens au combat contre l’islamisme politique et leur contribution au débat démocratique ont toujours été une exigence permanente.
Titre de l’Article : Réveillons-nous avant que l’Algérie ne sombre dans le chaos !
Copier coller du début de l’article du Journal El Watan du 18.06.2015 :
Le 12 mai 2015, des terroristes islamistes assassinent quatre Patriotes à Merouana, près de Batna. Les corps des victimes sont brûlés et ont été retrouvés calcinés dans leur voiture.
Le 19 mai, à Boukram, près de Bouira, 25 terroristes islamistes de l’AQMI et de Jund El Khilafah sont éliminés et un arsenal important est récupéré par l’ANP. Celle-ci a pu aussi intervenir à temps dans la région pour étouffer dans l’œuf et torpiller la tentative des islamistes d’y tenir un conclave.
A eux seuls, ces deux faits mettent en évidence la gravité de la situation sécuritaire du pays et apportent la preuve concrète que le terrorisme islamiste a encore des capacités de nuisance très importantes.
Le slogan mensonger du «terrorisme résiduel» colporté des années durant par les tenants du pouvoir n’a été en fait qu’un enfumage destiné à abuser l’opinion et à faire passer de façon frauduleuse la trahison de la «réconciliation nationale».
Le terrorisme islamiste est encore loin d’être vaincu militairement et encore moins politiquement. Rien n’est encore entamé sérieusement pour s’attaquer à ses causes et à ses fondements.
Avant toute chose, le PLD tient à s’incliner devant toutes les victimes du terrorisme et à présenter une nouvelle fois ses sincères condoléances aux familles concernées. Le PLD rend un grand hommage à l’ANP pour ce fait d’armes qui a permis de porter momentanément un coup sévère au terrorisme et de redonner espoir à la société.
Evidemment, cette victoire militaire sans appel est diversement appréciée. En effet au plan international, il est pour le moins curieux, qu’au moment où l’ANP inflige un revers au terrorisme islamiste, l’Arabie Saoudite se fend d’une déclaration compromettant l’Algérie dans «des affaires de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme».
De qui se moque-t-on ? Qui donc a répandu le feu du fanatisme religieux dans les pays musulmans et dans le monde ? Qui donc est le parrain de l’Internationale islamiste ? Qui donc est le bourreau et qui est sa victime ?
Les prétentions bellicistes affichées au grand jour par l’Arabie Saoudite à l’endroit de l’Algérie ne sont pas fortuites, mais elles sont de mauvais augure pour la stabilité du pays et de la région. L’Arabie Saoudite s’est d’abord arrogée le droit d’augmenter la production de son pétrole d’une manière unilatérale afin d’affaiblir certains pays, dont le nôtre.
Ensuite, elle n’a pas digéré le refus de l’Algérie de prendre part à la guerre qu’elle livre au Yémen avec la bénédiction des Etats-Unis. L’Arabie Saoudite, dont l’objectif stratégique essentiel est de soumettre aux fers du wahhabisme aussi bien les Etats du Moyen-Orient que ceux d’Afrique du Nord, voit d’un très mauvais œil un pays de tradition sunnite comme l’Algérie échapper à son hégémonie politique, d’autant que les liens d’amitié que les Etats-Unis entretiennent avec l’Arabie Saoudite de très longue date semblent connaître une inflexion en faveur de l’Iran.
Par ailleurs, l’Arabie Saoudite, Etat théocratique par excellence, ne peut pas s’accommoder de l’existence de Républiques arabes, fussent-elles des caricatures d’Etats résolument républicains.
C’est pourquoi, l’Arabie Saoudite a offert généreusement ses services à ses maîtres américains et français pour participer à la destruction de l’Irak et de la Libye, puis celle de la Syrie et du Yémen aujourd’hui. Dans un tel contexte, la situation du pays est plus qu’inquiétante.
Elle est même alarmante. Les sources de déstabilisation de l’Algérie émanent de toutes parts, mais le pays ne pourra assurer sa propre survie qu’en gagnant la confiance des couches les plus larges de la société et en s’engageant dans une politique de ruptures pour ouvrir la voie au développement réel du pays.
En tout cas, les derniers remaniements ministériels n’apportent aucun changement significatif. Bien au contraire ! Un mauvais coup est en train de se préparer contre les titres de presse qui refusent de se plier à l’arbitraire du système. Le nouveau promu à l’ANEP, notoirement connu pour être aux ordres du patron du FCE, Ali Haddad, ne lésinera pas sur
les méthodes pour faire du nettoyage. On envisage sans sourciller de liquider des quotidiens aussi prestigieux que El Watan et El Khabar, et bientôt d’autres en leur créant toutes sortes d’entraves et en asséchant leurs sources de rentrées financières.
Pourtant, la participation de ces grands quotidiens au combat contre l’islamisme politique et leur contribution au débat démocratique ont toujours été une exigence permanente.