Trois corps, un père de famille de 57 ans et ses deux enfants de 11 ans, ont été découverts mercredi 4 décembre au matin à 7h45 au siège de l’association Don Bosco à Landerneau (Finistère), une association de protection de l’enfance et d’insertion située dans la zone de Mescoat, indique France Bleu Breizh Izel.
Deux salariés ont découvert le cadavre du père de famille pendu à la passerelle d'un des bâtiments. Les pompiers ont ensuite trouvé les corps des enfants devant l'entrée d'un autre bâtiment, à côté d'une voiture sur un parking, emmitouflés dans des couvertures. Les enfants, un garçon et une fille, sont des faux jumeaux, nés le 5 juin 2008. Selon les informations de France Bleu Breizh Izel, le père de famille aurait étranglé son fils et donné un coup de couteau au niveau de la gorge de sa fille. Le parquet privilégie la piste d'un infanticide, suivie du suicide du père. Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer le lieu du double meurtre. Pour l’instant, les analyses effectuées au domicile du père n’ont rien donné.
Une enquête sociale lancée après un signalement de la mère
Le juge des affaires familiales avait lancé une enquête sociale et médico-psychique le 3 octobre dernier, après un signalement de la mère. Les démarches de l'enquête sociale avaient été renvoyées à mai 2020. La mère des jumeaux avait déjà porté plainte à deux reprises contre le père des enfants. La première plainte a été déposée en 2017 pour des appels malveillants, puis une deuxième plainte en juin 2019 pour menaces de mort sur les enfants. Le couple était séparé depuis 2011 et avait divorcé en 2017. Le père n'avait pas la garde depuis le divorce. Il voyait son fils et sa fille uniquement le mardi soir et le mercredi.
La petite fille, handicapée, était suivie à l'Institut Médico Educatif de l'association Don Bosco de Landerneau. Le père était en conflit avec la direction. Il estimait être mis à l’écart et être moins bien informé que la mère des enfants. Il "était en souffrance et réagissait parfois de manière véhémente, on craignait surtout pour lui", témoigne le directeur général de l'association Don Bosco, Michel Jézequel, qui l'avait croisé plusieurs fois. "Il nous disait être en détresse financière. Il avait fait part de difficultés avec son (ex) épouse, notamment en ce qui concerne l'éducation des enfants", ajoute-t-il.
Deux salariés ont découvert le cadavre du père de famille pendu à la passerelle d'un des bâtiments. Les pompiers ont ensuite trouvé les corps des enfants devant l'entrée d'un autre bâtiment, à côté d'une voiture sur un parking, emmitouflés dans des couvertures. Les enfants, un garçon et une fille, sont des faux jumeaux, nés le 5 juin 2008. Selon les informations de France Bleu Breizh Izel, le père de famille aurait étranglé son fils et donné un coup de couteau au niveau de la gorge de sa fille. Le parquet privilégie la piste d'un infanticide, suivie du suicide du père. Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer le lieu du double meurtre. Pour l’instant, les analyses effectuées au domicile du père n’ont rien donné.
Une enquête sociale lancée après un signalement de la mère
Le juge des affaires familiales avait lancé une enquête sociale et médico-psychique le 3 octobre dernier, après un signalement de la mère. Les démarches de l'enquête sociale avaient été renvoyées à mai 2020. La mère des jumeaux avait déjà porté plainte à deux reprises contre le père des enfants. La première plainte a été déposée en 2017 pour des appels malveillants, puis une deuxième plainte en juin 2019 pour menaces de mort sur les enfants. Le couple était séparé depuis 2011 et avait divorcé en 2017. Le père n'avait pas la garde depuis le divorce. Il voyait son fils et sa fille uniquement le mardi soir et le mercredi.
La petite fille, handicapée, était suivie à l'Institut Médico Educatif de l'association Don Bosco de Landerneau. Le père était en conflit avec la direction. Il estimait être mis à l’écart et être moins bien informé que la mère des enfants. Il "était en souffrance et réagissait parfois de manière véhémente, on craignait surtout pour lui", témoigne le directeur général de l'association Don Bosco, Michel Jézequel, qui l'avait croisé plusieurs fois. "Il nous disait être en détresse financière. Il avait fait part de difficultés avec son (ex) épouse, notamment en ce qui concerne l'éducation des enfants", ajoute-t-il.