Moulay Ismael
Moulay Rachid:1664-1671
Moins dune semaine après avoir quitté la prison, lex-détenu de la Salafiya Mohamed Fizazi a suscité la colère des jeunes du 20 février. A cause de ses déclarations qualifiées d«exclusionnistes» , Mohamed Fizazi sest attiré les foudres du mouvement du 20 février. Sur Internet et lors des manifestations du 20 février et du 20 mars, ce mouvement avait plaidé pour la libération de tous les détenus politiques. Aujourdhui, lappel de Fizazi au mouvement «à se débarrasser des athées parmi ses rangs» na guère été du goût des jeunes. Après 8 ans passés en prison, le cheikh a jeté un pavé dans la mare. «Je viens tout juste de quitter la prison. Je ne connais pas un seul mécréant ni hérétique parmi le Mouvement du 20 février. En réalité, il a été porté à ma connaissance que certains membres de ce mouvement, noble et intègre, plaident pour la rupture du jeûne durant le Ramadan en pleine journée. Nous refusons catégoriquement cela. Tous les Marocains musulmans et même les juifs le rejettent. Il sagit-là dune atteinte à lidentité marocaine et dune atteinte à lune des constantes de la Nation. Lidentité musulmane du Maroc est une ligne rouge. Sil savère que des gens de ce genre figurent parmi les jeunes du 20 février, il faudra bien que le mouvement soit assaini. Lorsque je parle dassainissement, je ne dis que ces personnes
doivent être combattues. Tout ce qui se rapporte à la pensée doit être traité par le dialogue
et par la pensée», avait lancé cheikh Fizazi, lors dune conférence de presse organisée, mardi
19 avril, à Casablanca, par le groupe Al-Massae au sujet de la réalité de la détention
politique au Maroc, marquée par la participation de plusieurs personnes qui avaient bénéficié
de la grâce royale la semaine dernière. Tout en signalant quil existerait des «parties
exclusionnistes» qui tenteraient, à travers certains supports médiatiques, de créer une
dissension entre lui et les jeunes du 20 février, M. Fizazi a indiqué quil doit «sa libération à
un certain nombre de facteurs, notamment le Mouvement du 20 février». «Dailleurs, mon
fils est membre de ce Mouvement à Tanger», a-t-il ajouté. Les membres du 20 février,
fortement présents lors de cette conférence, ne sont pas restés indifférents à légard des
déclarations «provocatrices» de Fizazi. «Lors des manifestations du 20 février et du 20 mars,
nous avons appelé à la libération de tous les détenus politiques sans aucune exception.
Personne ne vous a exclu, M. Fizazi, même les personnes qui ont dautres croyances
religieuses. Pour ce qui est de laffaire de la rupture du jeûne en public, certes, nos idées sont différentes, mais nous sommes daccord pour ce qui est de la modernité politique, les
droits de lHomme et léquité», a répondu au cheikh Fizzazi. Suite ici http://www.aujourdhui.ma/couverture-details82099.html
doivent être combattues. Tout ce qui se rapporte à la pensée doit être traité par le dialogue
et par la pensée», avait lancé cheikh Fizazi, lors dune conférence de presse organisée, mardi
19 avril, à Casablanca, par le groupe Al-Massae au sujet de la réalité de la détention
politique au Maroc, marquée par la participation de plusieurs personnes qui avaient bénéficié
de la grâce royale la semaine dernière. Tout en signalant quil existerait des «parties
exclusionnistes» qui tenteraient, à travers certains supports médiatiques, de créer une
dissension entre lui et les jeunes du 20 février, M. Fizazi a indiqué quil doit «sa libération à
un certain nombre de facteurs, notamment le Mouvement du 20 février». «Dailleurs, mon
fils est membre de ce Mouvement à Tanger», a-t-il ajouté. Les membres du 20 février,
fortement présents lors de cette conférence, ne sont pas restés indifférents à légard des
déclarations «provocatrices» de Fizazi. «Lors des manifestations du 20 février et du 20 mars,
nous avons appelé à la libération de tous les détenus politiques sans aucune exception.
Personne ne vous a exclu, M. Fizazi, même les personnes qui ont dautres croyances
religieuses. Pour ce qui est de laffaire de la rupture du jeûne en public, certes, nos idées sont différentes, mais nous sommes daccord pour ce qui est de la modernité politique, les
droits de lHomme et léquité», a répondu au cheikh Fizzazi. Suite ici http://www.aujourdhui.ma/couverture-details82099.html