Flottille pour Gaza : les quatre Belges déposent plainte Article complet
http://www.lesoir.be/actualite/mond...les-quatre-belges-deposent-plainte-804102.php
Les quatre jeunes femmes belges qui se trouvaient sur les bateaux de la « flottille de la liberté » en route vers Gaza et violemment arraisonnés par l’armée israélienne le 31 mai dernier, ont déposé plainte mercredi auprès du procureur fédéral belge.
Joke Callewaert et Julie Tielman, les deux avocates des quatre jeunes femmes belges qui se trouvaient sur les bateaux de la « flottille de la liberté » en route vers Gaza et violemment arraisonnés par l’armée israélienne le 31 mai dernier, ont déposé plainte mercredi auprès du procureur fédéral belge.
Avec leurs conseils, les deux néerlandophones – Griet Deknopper et Inge Neefs – et les deux francophones – Fatima el-Mourabiti et Kenza Isnasni – ont expliqué ce jeudi à Bruxelles au cours d’une conférence de presse qu’elles se basaient sur l’article 10 du code d’instruction criminelle pour le chef d’infractions graves au droit international humanitaire.
La plainte est dirigée contre des membres à ce jour non encore identifiés des forces armées israéliennes, et aussi contre le commandant de l’opération le vice-amiral Eliezer Marom, le chef d’état-major de l’armée israélienne Gabi Ashkenazi et le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak.
Les plaignantes invoquent entre autres des traitements inhumains et dégradants, et le vol de leurs biens (caméras, ordinateurs, etc.)
« Nous souhaitons que justice soit rendue, a expliqué Kenza Esnasni. Le blocus de Gaza, que l’assaut contre la flottille humanitaire était censé protéger, est en lui-même illégal. Israël va de plus en plus loin dans la violence et cela en toute impunité. »
Selon la loi belge de la compétence universelle révisée en 2003, c’est le parquet fédéral qui doit décider, maintenant qu’il est saisi d’une plainte, s’il va ouvrir une enquête avec la désignation d’un juge d’instruction. Sa décision sera sans appel
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Les quatre jeunes femmes belges qui se trouvaient sur les bateaux de la « flottille de la liberté » en route vers Gaza et violemment arraisonnés par l’armée israélienne le 31 mai dernier, ont déposé plainte mercredi auprès du procureur fédéral belge.
Joke Callewaert et Julie Tielman, les deux avocates des quatre jeunes femmes belges qui se trouvaient sur les bateaux de la « flottille de la liberté » en route vers Gaza et violemment arraisonnés par l’armée israélienne le 31 mai dernier, ont déposé plainte mercredi auprès du procureur fédéral belge.
Avec leurs conseils, les deux néerlandophones – Griet Deknopper et Inge Neefs – et les deux francophones – Fatima el-Mourabiti et Kenza Isnasni – ont expliqué ce jeudi à Bruxelles au cours d’une conférence de presse qu’elles se basaient sur l’article 10 du code d’instruction criminelle pour le chef d’infractions graves au droit international humanitaire.
La plainte est dirigée contre des membres à ce jour non encore identifiés des forces armées israéliennes, et aussi contre le commandant de l’opération le vice-amiral Eliezer Marom, le chef d’état-major de l’armée israélienne Gabi Ashkenazi et le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak.
Les plaignantes invoquent entre autres des traitements inhumains et dégradants, et le vol de leurs biens (caméras, ordinateurs, etc.)
« Nous souhaitons que justice soit rendue, a expliqué Kenza Esnasni. Le blocus de Gaza, que l’assaut contre la flottille humanitaire était censé protéger, est en lui-même illégal. Israël va de plus en plus loin dans la violence et cela en toute impunité. »
Selon la loi belge de la compétence universelle révisée en 2003, c’est le parquet fédéral qui doit décider, maintenant qu’il est saisi d’une plainte, s’il va ouvrir une enquête avec la désignation d’un juge d’instruction. Sa décision sera sans appel