Ils sont plusieurs dizaines, selon les estimations des uns et des autres. Pour le ministère de la fonction publique, ils ne sont pas plus d'un millier dans l'administration étatique. Le gros des fonctionnaires fantômes se trouverait dans les collectivités locales. Abdelaâdim Guerrouj veut responsabiliser le chef hiérarchique direct.
Fonctionnaires fantômes Maroc
Ils sont 15 000, 60 000, 90 000 Ce sont là quelques-uns des chiffres qui sont avancés ici et là sur le nombre de fonctionnaires dits fantômes que compterait ladministration marocaine. Le sujet, qui a pourtant fait lobjet dun «traitement» réglementaire, il y a de cela sept ans, refait surface ces derniers temps, et les diplômés chômeurs semblent trouver là un argument de poids pour réclamer leur insertion dans la fonction publique. Puisque ces fonctionnaires perçoivent leur traitement tout en étant absents des lieux de travail, il suffirait, disent certains, de les remplacer par les chômeurs diplômés pour que le problème soit réglé, qui plus est sans aucun impact sur le budget !
Seulement voilà : rien jusquà présent ne prouve la réalité de ces chiffres. Le ministère de la fonction publique, en charge de ce dossier, parle dun millier de personnes, recensées comme telles, cest-à-dire des fonctionnaires fantômes, et ce, depuis la circulaire du Premier ministre Driss Jettou promulguée le 11 mai 2005. Et ces personnes, dont les noms ont été transmis à la Trésorerie générale du Royaume, service de la paierie, ont vu leur traitement bloqué.
Le premier ministre de lépoque avait élaboré une circulaire dans laquelle il demandait à tous les départements ministériels denvoyer tous les mois de novembre et juin de chaque année la liste de leur effectif employé à la Trésorerie générale du Royaume (TGR) afin que celle-ci puisse confronter ces listes aux personnels quelle paie. Cette méthode est fondée sur le principe que les dépenses au titre des salaires sont des dépenses comme les autres, et à ce titre la responsabilité des ordonnateurs, en loccurrence les ministères, se trouve pleinement engagée. Une façon dobliger chaque administration à faire le suivi de son personnel, à avoir en quelque sorte un système de traçabilité des fonctionnaires. Cette opération est coiffée par le département de la fonction publique, appelé à lépoque ministère de la modernisation des secteurs publics.
http://www.lavieeco.com/news/econom...tomes-combien-sont-ils-reellement--22390.html
Fonctionnaires fantômes Maroc
Ils sont 15 000, 60 000, 90 000 Ce sont là quelques-uns des chiffres qui sont avancés ici et là sur le nombre de fonctionnaires dits fantômes que compterait ladministration marocaine. Le sujet, qui a pourtant fait lobjet dun «traitement» réglementaire, il y a de cela sept ans, refait surface ces derniers temps, et les diplômés chômeurs semblent trouver là un argument de poids pour réclamer leur insertion dans la fonction publique. Puisque ces fonctionnaires perçoivent leur traitement tout en étant absents des lieux de travail, il suffirait, disent certains, de les remplacer par les chômeurs diplômés pour que le problème soit réglé, qui plus est sans aucun impact sur le budget !
Seulement voilà : rien jusquà présent ne prouve la réalité de ces chiffres. Le ministère de la fonction publique, en charge de ce dossier, parle dun millier de personnes, recensées comme telles, cest-à-dire des fonctionnaires fantômes, et ce, depuis la circulaire du Premier ministre Driss Jettou promulguée le 11 mai 2005. Et ces personnes, dont les noms ont été transmis à la Trésorerie générale du Royaume, service de la paierie, ont vu leur traitement bloqué.
Le premier ministre de lépoque avait élaboré une circulaire dans laquelle il demandait à tous les départements ministériels denvoyer tous les mois de novembre et juin de chaque année la liste de leur effectif employé à la Trésorerie générale du Royaume (TGR) afin que celle-ci puisse confronter ces listes aux personnels quelle paie. Cette méthode est fondée sur le principe que les dépenses au titre des salaires sont des dépenses comme les autres, et à ce titre la responsabilité des ordonnateurs, en loccurrence les ministères, se trouve pleinement engagée. Une façon dobliger chaque administration à faire le suivi de son personnel, à avoir en quelque sorte un système de traçabilité des fonctionnaires. Cette opération est coiffée par le département de la fonction publique, appelé à lépoque ministère de la modernisation des secteurs publics.
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