Fusillade à nantes : « la crainte d’une réplique est grande »

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L’enquête continue après la mort d’un homme de 24 ans tué par balle, dans la nuit du 22 au 23 avril, dans un bar à chicha du centre-ville de Nantes. Les rivalités entre quartiers pourraient expliquer le mobile du crime.


L’enquête se poursuit après la fusillade qui a fait un mort, dans la nuit de lundi 22 à mardi 23 avril, dans un bar à chicha du centre-ville de Nantes, rue Maréchal-Joffre. Un dossier qualifié « d’ultra-chaud, d’ultrasensible » , par le procureur de la République, Pierre Sennès. Des dizaines d’enquêteurs sont sur les dents. Il y a urgence à stopper cette épidémie de fusillades qui frappe la ville.

Coke et héroïne
« La crainte d’une réplique est grande au vu de toutes les armes saisies en perquisition » , prévient ainsi un policier aguerri. Il évoque « des rivalités interquartiers, sur fond de stups » , pour expliquer cette énième fusillade. Sur le terrain, observe-t-il, il y a « de plus en plus de coke. Et les points de vente d’héroïne refleurissent. »


Beaucoup de questions
L’autopsie, mercredi matin, 24 avril, a confirmé que la victime, Manceff Mjidou, 24 ans, a bien été tuée par balle. Le procureur a également indiqué qu’il n’y avait « pas d’interpellation à ce stade de l’enquête » . Mais de nombreuses questions restent en suspens. Pourquoi les assaillants, équipés entre autres de Kalachnikov, visaient-ils ce garçon a priori sans histoire ? Était-il la cible ou la victime collatérale d’un arrosage à l’aveugle ? Pourquoi cet établissement, le Moonlight, a-t-il été le théâtre de cette fusillade ?

« Il était toujours présent »
Les proches de la victime, dans l’incompréhension, veulent savoir. « C’était un garçon adorable. Il avait le sourire, de l’humour. Quand on avait besoin de lui, il était toujours présent » , raconte un ami. Sa famille n’a pas souhaité s’exprimer, dans cette période de deuil.

Ouest-France
 
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