Un auto-entrepreneur ne paie rien avec un chiffre d'affaire nul.
Ça c’est la théorie, pas la pratique. Et même en théorie, c’est tantôt faux ou tantôt vrai. Avec Sarkozy, c’était faux avant 2008 ou 2009, et encore, selon les domaines d’activité. Avec Hollande, c’est faux après deux ans d’activité, on se demande pourquoi, et encore, je ne préfère pas penser à la pratique.
Faire des taxes au pourcentage, c’est tellement compliqué ? Pourquoi ces usines à gaz et ces quantités de cas particulier selon l’activité ? Quel cohérence avec les rattachement à des régimes imposés, quand l’administration considère qu’un développeur informatique c’est la même chose qu’un avocat ? (question régime) Ils ont les pieds sur Terre eux ?
Pourquoi ne pas simplement appliqué les règles les plus élémentaires du commerce, c’est à dire de savoir à quoi s’en tenir avant ? Aucun accord de ma part n’a jamais été signé pour ça, et c’est totalement contraire à ce qu’on m’avait annoncé verbalement, qui était de 15% des bénéfices. Pire encore, on m’a même dit que je pouvais rester sous CMU pour la protection sociale, et que l’inscription à RSI et CIPAV n’était que formalité.
Ce sont des débiles, qui ça ne dérangent pas de l’être tant qu’ils sont payé tout les mois (et grassement payés) pour leur conneries.
Le cas en image, mais pas avec un débile de l’administration, plutôt avec un petit commerçant ordinaire, pour montrer à quel point ce ne serait pas toléré de la part de n’importe qui d’autres qu’eux. Imaginons un peu le cas, Momo, épicier de quartier. Je rentre dans la boutique de Momo, je veux une tête d’aïl. Tout d’abord, le prix n’est pas affiché (pas normal). Je demande à Momo le prix, il me dit « ho, je pense que ça doit être 2€ » (déjà pas clair). Je prend une tête d’aïl, et je continue à chercher deux ou trois autres bricoles (toujours aucun prix affiché), mais finalement je reste sur la tête d’aïl. Je vais à la caisse, je sort 2€, et là il me dit « c’est pas 2€, c’est 20€ ». Je me dit alors que je ne prend pas la tête d’aïl pour ce prix là, et je veux sortir de la boutique, et la Momo me dit « ah non ! on ne sort pas de ma boutique sans dépenser 200€ euros au moins ! ». Je ne les ai pas, je fais comprendre à Momo qu’il ne pourra pas les avoir, et que ça ne sert à rien d’insister, que si j’avais sut que la tête d’aïl était à 20€, je ne serais même pas entré dans sa boutique. Mais non, il insiste, bien que je n’ai pas les 200€ qu’il veut pour du vent, il commence à me taper dessus, me prendre ce qu’il peut que j’ai sur moi.
Une histoire comme ça serait‑elle possible avec Momo ? Non, parce que Momo ne peut être qu’un commerçant qui applique les règles de base évidentes du commerce sinon il perdrait ses clients qui iraient ailleurs (avec l’administration personne n’a le choix, alors ils ne se privent pas de faire n’importe quoi).
C’est pourtant comme ça que fonctionne l’administration fiscale avec les petits (les gros ayant au contraire droit à des réductions via le chantage).
Le contrat et la lisibilité et savoir ce qu’il y a dans un engagement sans que ça ne soit une pochette surprise, c’est réservé aux commerçants ? L’administration fiscale, elle ne connait pas ? Ce ne serait pas du lux de lui imposer de se tenir à ces règles de base ! Ils se croient au moyen âge ? Cette délinquance là, que j’appelle « délinquance légale », personne n’en parle (ou rarement, comme par exemple celui qui témoigne sur la vidéo).