Vous pensiez avoir tout vu avec la viande de cheval travestie en viande de buf ? C'est peut-être le moindre mal, révèle le Guardian : d'autres ingrédients insoupçonnables et improbables se cachent en effet dans les assiettes. Depuis les scandales alimentaires, la vigilance prévaut chez les consommateurs effrayés d'ingérer à leur insu des produits inconnus. Ces précautions seraient insuffisantes selon le Guardian. Le quotidien britannique explique que la FDA, l'agence américaine de contrôle de la qualité des aliments, autorise la commercialisation de produits pouvant contenir des poils de rongeurs, puisque ceux-ci investissent volontiers les hangars où sont stockés les produits.
Dans cette croisade contre les ingrédients peu ragoûtants cachés dans notre alimentation, le Guardian recommande d'éviter de consommer les pains vendus dans le commerce et dans les fasts-foods, et ce pour éviter d'ingérer des restes de cheveux humains. Les industriels, pour conserver le pain, utilisent en effet de la cystéine, un acide aminé importé principalement de Chine où il est récupéré sur des cheveux dans les salons de coiffure. Appétissant, non ? Mais sûrement pas autant que la glace à la vanille, framboise ou fraise dégustée en été. Les fabricants oublient de préciser que l'additif ajouté à ces crèmes glacées, le castoréum, pudiquement baptisé "arôme naturel" dans la liste des ingrédients, provient du castor. Plus précisément de ses sécrétions anales et urinaires.
Les animaux sont des ressources inépuisables pour l'industrie agroalimentaire, puisque le colorant rouge utilisé pour donner une belle couleur soutenue aux aliments est fabriqué en faisant bouillir des carapaces de femelles d'insectes comme les cochenilles. Dans ce cas d'espèce, le Guardian précise : "Si vous êtes dégoûtés à l'idée de consommer des insectes, des alternatives existent, dérivés du pétrole. Choisissez votre poison." Un poison qui peut aussi ressembler au diméthylpolysiloxane, un composant chimique que l'on retrouve dans le liquide de remplissage des prothèses mammaires et... dans les nuggets de poulet.
Quelques poils de rats ou des cheveux humains, ce n'est toutefois rien comparé à l'arsenic, le poison préféré des auteurs de polars, que l'on peut ingérer en mangeant du riz, des pâtes ou toutes sortes de céréales, voire même en buvant une bière, comme l'ont récemment découvert des chercheurs allemands : l'arsenic entre dans la composition du produit utilisé pour filtrer le breuvage. Garçon ? Un demi, sans filtre !
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/05/14/gastronomie-dans-le-secret-de-nos-assiettes/
De quoi vous donner de lappétit.
Dans cette croisade contre les ingrédients peu ragoûtants cachés dans notre alimentation, le Guardian recommande d'éviter de consommer les pains vendus dans le commerce et dans les fasts-foods, et ce pour éviter d'ingérer des restes de cheveux humains. Les industriels, pour conserver le pain, utilisent en effet de la cystéine, un acide aminé importé principalement de Chine où il est récupéré sur des cheveux dans les salons de coiffure. Appétissant, non ? Mais sûrement pas autant que la glace à la vanille, framboise ou fraise dégustée en été. Les fabricants oublient de préciser que l'additif ajouté à ces crèmes glacées, le castoréum, pudiquement baptisé "arôme naturel" dans la liste des ingrédients, provient du castor. Plus précisément de ses sécrétions anales et urinaires.
Les animaux sont des ressources inépuisables pour l'industrie agroalimentaire, puisque le colorant rouge utilisé pour donner une belle couleur soutenue aux aliments est fabriqué en faisant bouillir des carapaces de femelles d'insectes comme les cochenilles. Dans ce cas d'espèce, le Guardian précise : "Si vous êtes dégoûtés à l'idée de consommer des insectes, des alternatives existent, dérivés du pétrole. Choisissez votre poison." Un poison qui peut aussi ressembler au diméthylpolysiloxane, un composant chimique que l'on retrouve dans le liquide de remplissage des prothèses mammaires et... dans les nuggets de poulet.
Quelques poils de rats ou des cheveux humains, ce n'est toutefois rien comparé à l'arsenic, le poison préféré des auteurs de polars, que l'on peut ingérer en mangeant du riz, des pâtes ou toutes sortes de céréales, voire même en buvant une bière, comme l'ont récemment découvert des chercheurs allemands : l'arsenic entre dans la composition du produit utilisé pour filtrer le breuvage. Garçon ? Un demi, sans filtre !
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/05/14/gastronomie-dans-le-secret-de-nos-assiettes/
De quoi vous donner de lappétit.