Le yacht français « Dignité Al-Karma », intercepté par les garde-côtes grecs quelques jours auparavant, a levé lancre pour, coûte que coûte, « briser le blocus » responsable de « la crise humanitaire » sévissant dans la Bande de Gaza.
Vendredi 15 juillet 2011, pourtant, le Hamas démentait toute crise à Gaza : « Nous ne souffrons daucune crise financière à Gaza, à linverse des leaders corrompus de Ramallah », avait déclaré un haut responsable du groupe terroriste, assurant quil continuerait à payer les salaires de plus de 35 000 fonctionnaires militaires et civils pour un coût mensuel denviron 20 millions de dollars.
Le ministre des Finances du Hamas entendait ainsi mettre un terme à la rumeur dune crise financière dont lorigine se situe probablement dans la décision de lUNRWA (Office des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) dopérer des coupes claires dans le budget consacré à la Bande de Gaza.
Le Hamas avait en effet déclaré dans un communiqué le 10 juillet quil est « inacceptable de cesser les aides d'urgence étant donné le nombre et les besoins accrus des réfugiés, et le siège renforcé imposé à la Bande de Gaza ».
Une déclaration dautant plus curieuse que les échanges ont repris via lEgypte depuis la réouverture en juin du terminal de Rafah, et quun transfert de 6 000 tonnes de marchandises acheminées par Israël est assuré quotidiennement.
Mais ce nest pas tout.
Le Hamas confirme par ces déclarations les allégations de ladjointe de la délégation de la Croix-Rouge dans la Bande de Gaza, Mathilde de Reidmatten, qui déclarait en avril dernier qu« il ny a pas de crise humanitaire à Gaza ».
La commissaire européenne à laide humanitaire, Kristalina Georgieva, lui emboîtait bientôt le pas en soulignant, après une visite de trois jours dans la région, quelle napprouvait pas le phénomène de la flottille, prétendument humanitaire mais intégralement politique : « Nous ne sommes pas en faveur de la flottille. Ce nest pas ainsi que lon va pouvoir aider Gaza, soyons sérieux. Il faut travailler avec les autorités en Israël afin de transférer laide humanitaire via les canaux officiels, et cest pour cette raison que nous implorons les autorités israéliennes de continuer à faciliter comme elles le font aujourdhui le passage des marchandises. »
http://www.guysen.com/article_Gaza-...e-mais-un-bateau-francais-en-route_15955.html
Vendredi 15 juillet 2011, pourtant, le Hamas démentait toute crise à Gaza : « Nous ne souffrons daucune crise financière à Gaza, à linverse des leaders corrompus de Ramallah », avait déclaré un haut responsable du groupe terroriste, assurant quil continuerait à payer les salaires de plus de 35 000 fonctionnaires militaires et civils pour un coût mensuel denviron 20 millions de dollars.
Le ministre des Finances du Hamas entendait ainsi mettre un terme à la rumeur dune crise financière dont lorigine se situe probablement dans la décision de lUNRWA (Office des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) dopérer des coupes claires dans le budget consacré à la Bande de Gaza.
Le Hamas avait en effet déclaré dans un communiqué le 10 juillet quil est « inacceptable de cesser les aides d'urgence étant donné le nombre et les besoins accrus des réfugiés, et le siège renforcé imposé à la Bande de Gaza ».
Une déclaration dautant plus curieuse que les échanges ont repris via lEgypte depuis la réouverture en juin du terminal de Rafah, et quun transfert de 6 000 tonnes de marchandises acheminées par Israël est assuré quotidiennement.
Mais ce nest pas tout.
Le Hamas confirme par ces déclarations les allégations de ladjointe de la délégation de la Croix-Rouge dans la Bande de Gaza, Mathilde de Reidmatten, qui déclarait en avril dernier qu« il ny a pas de crise humanitaire à Gaza ».
La commissaire européenne à laide humanitaire, Kristalina Georgieva, lui emboîtait bientôt le pas en soulignant, après une visite de trois jours dans la région, quelle napprouvait pas le phénomène de la flottille, prétendument humanitaire mais intégralement politique : « Nous ne sommes pas en faveur de la flottille. Ce nest pas ainsi que lon va pouvoir aider Gaza, soyons sérieux. Il faut travailler avec les autorités en Israël afin de transférer laide humanitaire via les canaux officiels, et cest pour cette raison que nous implorons les autorités israéliennes de continuer à faciliter comme elles le font aujourdhui le passage des marchandises. »
http://www.guysen.com/article_Gaza-...e-mais-un-bateau-francais-en-route_15955.html